À l’approche de la rentrée 2018, PES 2019 est déjà sur la pelouse, prêt à en découdre avec le mastodonte FIFA. Contrairement à l’an passé où j’ai réalisé deux tests différents (Solo + Multijoueur), j’ai décidé de juger PES 2019 dans son ensemble. Pour rappel, PES 2018 avait obtenu la note de 11/20 en solo et de 17/20 en multijoueur pour une moyenne donc de 14/20. Alors, qu’en est-il cette année ? Et bien, il y a du mieux dans pas mal de domaines…mais ça ne sera pas encore suffisant pour convaincre tout le monde. Voilà, vous pouvez envoyer vos tomates, je commence à avoir l’habitude 🙂
Test PES 2019 : les graphismes
D’un point de vue graphismes, le jeu est une référence. Sur PS4 Pro et en écran 4K OLED, vous prendrez une giffle monumentale, surtout avec les matchs de jour et de nuit. Le niveau de détails est encore plus poussé et l’éclairage « dynamique » est beaucoup plus convaincant que celui de l’an passé. Sur la pelouse, les modélisations des joueurs sont toujours une réussite, un peu comme Oncle Ben’s où c’est toujours un succès. C’est devenu la marque de fabrique de la franchise de Konami et de ce point de vue là, énorme respect à PES Productions qui reproduit le plus fidèlement possible l’aspect photoréaliste d’un match.
Par ailleurs, je profite de l’occasion pour vraiment balayer d’un revers de la main l’argument des « licences ». Un excellent patch Day One réalisé par l’équipe CYPES (suivez ces gars là, ils sont vraiment au top) est maintenant disponible et vous pouvez le télécharger en passant par ici. Pour l’installer sur votre jeu, cela m’a pris environ une vingtaine de minutes (comptez 30 minutes si vous ne connaissez pas trop la démarche on va dire). Mais une fois installé, votre PES est littéralement transformé avec bien plus de licences que face à la concurrence. A l’époque des clefs USB et des réseaux sociaux, je pense que le problème se contourne désormais vraiment très facilement et je tenais à le souligner.
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— Custom Your PES (@CustomYourPES) 30 août 2018
Et voici la vidéo sur comment installer un patch sur PES 2019
Mais revenons à l’aspect graphique du jeu. Les animations du jeu ont une nouvelle gagné en fluidité. Il y a beaucoup plus de naturel dans les courses et certains changements de direction pour un résultat des plus saisissants quand on regarde une des stars du football mondiale évoluer sur la pelouse. Le player ID est absolument scandaleux (dans le bon sens du terme) avec des mouvements criants de vérité pour Mbappé, Pogba, Messi, Hazard et j’en passe.
Dans ce domaine, je pense que l’on peut parler de différence assez incroyable avec FIFA 19 qui malgré encore des progrès, n’arrive pas à atteindre un tel rendu sur le terrain. Ici, tous les joueurs peuvent se reconnaître au premier coup d’oeil avec une composante « animation » étroitement liée à celle du gameplay.
Test PES 2019 : le gameplay
Côté gameplay, PES 2019 reste toujours aussi bon, malgré une vitesse de jeu clairement accélérée et une assistance à la passe revue à la hausse dans certaines situations. Là aussi il est évident que la version E3 était nettement plus exigeante, que cela soit en FUTO ou en FUMA, mais cette version finale procure tout de même un vrai plaisir de jeu manette en mains. On enchaîne la construction de ses actions avec un vrai kiff pour se retrouver en situation de buts et transformer l’essai (avec au passage une meilleure animation des filets pour la légendaire Team Filets).
Tactiquement, PES atteint aussi un niveau vraiment, vraiment, vraiment élevé. Jouer uniquement dans le même système tactique s’avère être beaucoup moins payant par le passé avec une IA aussi défensive qui anticipe davantage la « dernière passe ». Côté gardiens, ils sont dans l’ensemble clairement au niveau avec une excellente réactivité sur leur ligne ou les frappes lointaines. Bref, rien de choquant ou de particulier à vraiment signaler pour l’instant (à voir au cours de la saison).
Un petit mot concernant l’immersion qui manque encore cruellement de finition là aussi. Il y a certes du mieux avec de nouvelles animations de célébrations de buts et des réactions de joueurs sur le terrain un peu plus cohérentes, mais le tout ne vous scotche pourtant pas comme devant un vrai match. C’est un aspect de plus où FIFA 19 fait encore une fois beaucoup mieux le travail.
Enfin, la principale nouveauté du gameplay réside dans la fatigue, nettement plus perceptible cette fois-ci dans la version finale. Un véritable plus dans les matchs « normaux » mais comme je le craignais, cette notion n’entre pas en compte dans les matchs MyClub avec des équipes Cyborg incroyablement fortes (mais j’y reviendrais plus tard). Attardons-nous tout d’abord sur les principales composantes du gameplay en mode FUTO (ou automatique par défaut).
Test PES 2019 : le mode FUTO
La première composante du gameplay FUTO réside dans la prise en main immédiate. Inutile d’avoir passé un bac + 9 pour prendre ce PES 2019 en mains, c’est instinctif, ça réponds très bien manette en mains, bref, c’est idéal pour le grand public. La seconde propose un plaisir de jeu immédiat : on enchaîne assez rapidement les passes avec une circulation du ballon fluidifiée contrairement au code E3 et même à la démo du jeu. Avec une vitesse de jeu accélérée, l’objectif est clair et assumé ici : toucher le plus grand nombre de joueurs habitué à un jeu foot porté sur l’attaque et le côté spectaculaire.
Est-ce pour autant que PES 2019 est résolument tourné vers l’arcade ? Non (en dehors de MyClub et ses équipes de Légendes Olive et Tom). Néanmoins, on reste loin de la simulation exigeante en « FUTO » avec un rythme global assez posé mais plus dans du jeu semi-arcade assez nerveux. Vous êtes prévenus.
Comme je le craignais donc et comme chaque année depuis maintenant 3 ans, PES ne veut pas assumer son côté exigeant et laisse davantage parler la part du beau football pour convaincre une majorité de joueurs qui cherche son plaisir dans l’obtention d’un résultat immédiat, sans passer par un minimum de souffrance. Du moins, cette analyse est à remettre dans un contexte bien précis : celui où la référence actuelle des jeux de foot est FIFA avec son gameplay fusée et scripté comme jamais. Un joueur venant de FIFA trouvera donc davantage PES « réaliste » tout en retrouvant un minimum des sensations qu’il a connu sur la simulation d’Electronic Arts quand elle n’essayait pas d’imiter Shaolin Soccer.
C’est bien vu et malin pour attirer davantage de « clients » vers son produit sans pour autant perdre sa base qui malgré une déception en FUTO de mon côté, continuera de jouer au jeu car quoiqu’il en soit, PES en FUTO restera toujours plus réaliste qu’un FIFA en FUTO. Du moins à l’heure où je rédige ces lignes hein (septembre 2018).
Test PES 2019 : le mode FUMA
Cette année, le FUMA de PES 2019 m’avait mis une claque lors de mon test du code E3. Le gameplay était difficile, exigeant et je vous invite à revoir les vidéos de gameplay proposées il y a quelques mois pour vous rendre de la difficulté qu’on pouvait rencontrer pour se procurer ne serait-ce qu’une seule véritable occasion de but.
Le ballon était nettement plus indépendant avec des trajectoires de balles beaucoup plus réalistes que celles de la version finale. Le mode FUMA de PES 2019 est clairement une énorme déception par rapport à ce que j’avais pu tester à l’époque mais demeure là aussi, ce qui peut se faire de plus réaliste sur le jeu en termes de gameplay (en attendant de tester le FUMA de FIFA 19). Une fois de plus, la théorie de « l’assistance unique » codée à la base de la franchise PES se vérifie >> Si PES Productions augmente le niveau 1, le mode « non » ou FUMA devient lui aussi bien plus assisté.
Et je peux vous le dire, le mode FUMA de ce PES 2019 corresponds au mode FUTO du code E3, c’est une certitude. Voilà donc ce que l’on a perdu cette année sur le jeu pour tous les amoureux du football « manuel ».
Mais là aussi, je suis à bout de pointer encore et encore les mêmes problèmes depuis des années et à nous faire avoir encore et encore. Cette forme de lassitude va me pousser à abandonner le mode FUMA cette année et à peut être donner la chance à FIFA 19 de me convaincre dans ce domaine là, et ce, malgré une physique du ballon nettement moins convaincante. Il faudra juger de manière objective dans quel jeu il sera plus difficile de marquer en « manuel ». Et on va dire que c’est clairement mal barré pour PES 2019 tant j’arrive à enchaîner les actions et empiler les buts dans cette configuration.
En parlant d’empiler les buts, c’est ce qui vous attends avec l’expérience solo désastreuse du jeu face à l’IA.
Attendez un instant…
C’est bon, j’ai sorti mon bouclier anti-tomates et l’alcool à 90°.
Test PES 2019 : l’expérience solo
Vous le savez probablement déjà, je ne suis absolument pas un partisan du jeu face à l’IA. Beaucoup trop stéréotypé, scripté, je trouve que PES est clairement ennuyant dans ce domaine là (tout comme FIFA d’ailleurs). Un peu à l’image des jeux de baston ou des jeux de shoot, battre ou descendre une IA ne me procure aucun plaisir personnellement.
Et cette année que dire…On empile les buts dans des matchs scriptés à outrance et où l’IA, notamment en SuperStar, peut se décider de marquer à n’importe quel moment si le jeu l’a décidé. Peu importe ce que vous ferez, les passes lazers seront de sortie avec une finition imparable à chaque fois. Il n’y a plus aucun suspens de ce côté là, clairement, et le côté « nouveauté » en Ligue des Masters ou mode Vers une Légende relève de la mauvaise blague.
Alors bien sûr, il restera les joueurs qui de toute façon, n’attendent aucune nouveauté dans ces modes de jeu et voudront la jouer classique, un peu comme quand on va au grec du coin et que l’on prends toujours la même chose depuis des années. C’est un plaisir de jeu que je respecte mais auquel je n’adhère personnellement plus car je pense qu’il est grand temps d’innover dans le domaine. FIFA a trouvé un début de piste avec son mode « Aventure » et je ne vois pas pourquoi PES ne pourrait pas reprendre et pousser le concept en le rendant bien plus amusant (sans non plus se taper des cinématiques avec un scénario à la noix par exemple). Il y a des choses à faire pour les joueurs solos, clairement, mais Konami semble désormais miser le tout pour le tout dans un mode multijoueur au combien lucratif.
Test PES 2019 : l’expérience multijoueur
Cette année, il n’y a quasiment aucune nouveauté concernant la coopération en ligne. Je dis quasiment aucune nouveauté car j’aurai remarqué, comme beaucoup de joueurs réguliers, que (attention, roulement de tambours), les avatars des joueurs en ligne ne sont plus pixélisés ! Incroyable, ce bug qui datait depuis PES 2015 a enfin disparu au bout de 3 ans. Il faut dire, que trois ans devait être la durée pendant laquelle le designer du jeu a cherché où modifier son avatar dans PES. Mais côté ergonomie et interface j’aurai des choses à (re)dire, j’y reviendrai là aussi plus tard.
Pour revenir au mode multijoueur, on retrouve donc bien entendu la division en ligne, la PES League Online, la coop en ligne et MyClub (j’y consacre aussi une partie entière plus bas dans ce test). Côté division en ligne, PES League Online et Coop en Ligne ne cherchez pas midi à quatorze heures : c’est « grossièrement » la même chose. Aucune nouvelles explications notamment sur l’attribution du système de points en coop ou sur les conditions pour bien « level up ». Pieds collants est toujours de la partie tout comme d’autres traductions une nouvelle fois bien foireuses. Comment monter en divisions en ligne en coop, comment recruter un joueur en particulier via des recruteurs dans MyClub, l’ensemble est toujours expliqué avec le code du laisser passer A38
Test PES 2019 : la refonte MyClub, MONNEEEYYYYY
C’est la grosse nouveauté de cette année en termes de mode de jeux. Et côté MyClub, il y a quand même du positif à tirer du mode de jeu. Tout d’abord grâce à son interface plus intuitive, moins bordélique (mais bon sang toujours aussi laide). Les temps de chargement sont plus rapides et on appréciera notamment la nouvelle animation de « ball opening » plus logique et plus punchy.
Côté recrutement, des progrès sont aussi à signaler. On ne passe plus sur un système de recrutement par « un seul joueur » (sauf via recruteur ou système de prêt) mais sur un système vous proposant un pack de 3 joueurs. Cela a pour effet de pouvoir se renforcer rapidement sur le réseau et de doubler plus facilement certains postes. Dans l’ensemble l’idée est bien venue, sauf que ce système n’est là en réalité là que pour camoufler un Pay to Win encore plus prononcé par rapport aux années précédentes. En gros, My Club 2019 pensé et approuvé pour faire un pognon de dingue.
Car cette année, le déséquilibre entre les puissances d’équipes n’a jamais été aussi grand. En 24 heures de jeu seulement et après avoir (certainement) fait chauffer la carte bleue via l’achat de pièce myClub in game, plusieurs joueurs se sont déjà pavanés avec des équipes de cyborg absolument injouables.
Vous êtes donc prévenus et il faudra accepter de perdre à plusieurs reprises dans des matchs joués d’avance contre ces équipes pouvant aligner un quatuor d’attaque Maradona, Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar. Tous les défauts du jeu éclatent alors au grand jour laissant la place à un jeu arcade à souhaits où remonter le terrain en 3 passes devient un véritable jeu d’enfant. Une plaie encore plus douloureuse puisqu’aggravée par une vitesse de jeu revue à la hausse dans l’optique d’attirer du joueur FIFA en masse.
Seulement, malgré cette stratégie absurde de copier FIFA dans ce qu’il a de pire dans son gameplay, cela ne suffira clairement pas à PES pour battre la référence actuelle des jeux de foot sur consoles. Oui, le jeu de Konami possède de loin le meilleur gameplay transpirant vraiment le football (mais ça, ça fait 3 ans que c’est le cas). Non, sur le reste, il manque vraiment beaucoup trop de travail et de finition pour espérer quoique ce soit cette année.
Test PES 2019 : ce qu’il manque pour devenir #1
Comme indiqué au début de cet article, je ne parlerai certainement pas des licences tant le soucis peut se corriger en quelques minutes via une clef USB et un patch. Alors comment est-ce possible que malgré un gameplay jugé meilleur par la plupart des joueurs ayant testés le jeu, PES n’arrive toujours pas à revenir de manière sérieuse dans la course au titre de « meilleur jeu de football ». Le problème est bien plus complexe que « FIFA » c’est un jeu fait pour les kékés qui font que du FUT, de toute façon, même Justin Bieber il vends des disques en masse alors que c’est nul.
A mes yeux et personnellement, je préfère jouer à PES depuis l’épisode 2011 (ayant zappé le 2012 et étant revenu par la suite à partir du 2013 jusqu’à aujourd’hui). Dès lors, je n’ai cessé de répéter et de soutenir le fait que le gameplay de PES était au final plus profond avec un script beaucoup moins prononcé que sur Fifa notamment. Depuis PES 2011, j’ai pu donc voir le retour progressif de certains de mes amis sur la franchise de Konami et un jeu en constante évolution s’appuyant sur des tas de mécaniques pensées depuis PES 2011.
Néanmoins, pas une seule fois depuis PES 2011 je n’ai pu voir dans le titre de Konami un « challenger » sérieux à FIFA et sa communication monstrueuse. Pour la simple et bonne raison que la saga ne redeviendra jamais la référence tant qu’elle n’aura pas « détruit » de la tête aux pieds la franchise FIFA dans les domaines suivants :
- L’ambiance, l’immersion
- Les modes jeu jeux offline et online
- La dynamique des parties en réseau (temps de chargement, temps de pauses)
- La stabilité du réseau
- L’expérience utliisateur (navigation, interface, communication)
- Les licences (point à gommer avec les patchs mais pour le grand public, ça joue BEAUCOUP)
- Les interactions sociales avec ses amis
- Les différents tutoriels et mini jeux pour les nouveaux joueurs
- La qualité visuelle d’ensemble (Design, Menus, Packaging…)
- La communication en générale
- L’eSports et les tournois
En face, PES a bel et bien réussi à « détruire » FIFA dans un seul domaine :
- Le gameplay
On est d’ailleurs ici dans un rapport de force sans équivoque de 11-1. Et je pense que cette année, il se vendra encore 11 FIFA pour 1 PES, surtout avec l’effet « Champions League » de FIFA 19. On ne peut pas convaincre des millions de joueurs d’abandonner leurs habitude et leur environnement de « confort » pour un inconnu qui est seulement vraiment très très bon dans un seul domaine sur 12. C’est impossible. Comme il est impossible de dire à un habitué de FIFA tu verras cette année, PES est vraiment meilleur car ce n’est pas vrai. Il est vraiment meilleur uniquement sur le terrain. Sur tout le reste, c’est encore beaucoup trop amateur et ça ressemble à un très très très mauvais sketch.
Donc non, il ne suffit pas de couper la tête (le gameplay) de FIFA pour tuer la bête. Il faut faire bien plus que cela pour en « venir à bout ».
Conclusion
Malgré son contenu rachitique et son interface de la préhistoire, PES 2019 place la barre très haut cette année en termes de gampelay, graphismes et animations. Le jeu progresse encore dans de nombreux compartiments du jeu et le potentiel tactique prends davantage davantage son sens en « Fuma », bien que celui-ci soit clairement décevant par rapport au code E3. Hélas, et malgré cette excellente copie sur le gameplay et les graphismes, le manque de contenu (modes de jeux) et d’accompagnement (tutos, menus vraiment moches) pourront rebuter encore les irréductibles de la franchise FIFA.
En revanche, tous les autres joueurs pourraient bien migrer de manière massive sur le jeu de Konami a condition de lui donner sa chance en fermant les yeux sur des détails frustrants mais encore et toujours présents. Il y a du mieux, mais ce n’est pas encore suffisant pour convaincre un noyau dur de joueurs encore très loyal à la franchise d’Electronic Arts.
Car pour redevenir #1, PES doit donc proposer bien plus en expérience utilisateur (menus, navigation, ergonomie, tutos, mode entrainement, mini jeux…) mais surtout en mode de jeu / gestion (du mieux dans MyClub mais aspect PAY TO WIN bien trop présent). Sans oublier bien entendu la communication.
De mon côté, PES est redevenu #1 depuis bien longtemps face à FIFA (car j’accorde une attention capitale au gameplay) mais il faut savoir être objectif et reconnaître aussi encore les trop nombreuses lacunes pouvant ruiner tout ce beau potentiel. Cela dit, dernière composante entrant dans la note globale du jeu et pas des moindres : le prix. A 39,99 euros en moyenne, le jeu est beaucoup moins cher et vaut vraiment le coup à mes yeux. Et ça, bah ça rajoute du poids dans la balance on va dire aussi.
Bref, la construction est bonne, le centre est parfait, le but est grand ouvert pour l’année prochaine, à Konami de décocher la demi-volée en pleine lucarne avec PES 2020.
Après avoir joué quelques matchs en Myclub et ligue master le constat est assez mitigé .La ligue master en coop Fullma est jouissive , c’est le meilleur jeu ever sur ce point . Pour ce qui concerne Myclub en assistance 1 c’est autre chose, en team 1 étoile il devient impossible de monter de niveau sans joueurs ultrarapides (contre les joueurs plus physiques dans le 2017/2018) , tout mes adversaires ont la même équipe …rafa sylva , gervinio , okosun , zeca mbabu … c’est lassant … mais si tu veux rivaliser et pas te faire manger en vitesse , bah il faut les même gars ….dc ça devient assez ridicule à la longue 🙁
Tout à fait d’accord pour l’accompagnement pourtant j’avais essayé de faire de la résistance 😉 et de me replonger dedans avec l’édition 2016 dont le gameplay et le mode Myclub « Solo » m’avaient séduit .Depuis la machine de guerre Fifa m’a de nouveau happée . Je suis faible 🙂
De rien, merci pour le retour.
Pour les defauts que tu cites c’est evident qu’un joueur qui a l’habitude de FIFA ne changera pas d’ecurie si il n’est pas accompagné de A à Z.
Sans parler des defauts des cheaters, de MyClub où ceux qui ne payent pas sont voués à souffrir et du reseau une fois de plus déplorable.
Un vrai gachis. Encore une fois.
Cette année , pour moi ce sera encore Fifa en priorité . Les défauts de Pes sont trop rédhibitoires ( communauté , habillage des menus , absence d’info et/ou tuto.)
De plus la démo de Fifa 19 et son gameplay m’ont convaincu meme si on semble aller de plus en plus vers un football arcade (on se lève la balle en toute situation , passes spectaculaires ; modes de jeu « sans règles »). La perte des différentes Champion’s League et Ligue Europa chez Pes me conforte également dans ce choix.
Merci pour cet excellent test Choco.
J’hésite franchement cette année à basculer du côté de PES. Mais j’ai cette réflexion tout les ans à la même période, PES sortant un mois plus tôt que FIFA dans les bacs. Et depuis 3-4 ans je reviens toujours à FIFA. Autant sur le gameplay je suis d’accord, en tant que vrai amateur de ballon rond la différence est criante mais c’est tout les à côté qui font défaut à la franchise de Konami. C’est bête à dire mais tant que PES ressemblera à un jeu NES dans l’habillage et dans l’immersion je pense que je pencherai toujours en faveur de FIFA. Sans déconner y’a des jeux mobiles qui sont plus beaux en terme de qualité visuelle d’ensemble 😡