Quelle bonne idée de créer un jeu avec un chat comme héros principal. C’est mignon un chat, et c’est surtout très vendeur.
Quand on sait que bon nombre de recherche sur le net concerne ces boules de poils, il est étonnant de ne pas avoir eu l’occasion de jouer à un tel titre plus tôt.
Et c’est à un studio de Montpellier, Blue12 Studio, à qui nous devons ce jeu. Oui, un jeu Français, avec un chat et il n’en faut pas moins pour piquer au vif la communauté.
Test de Stray sur PS5 à partir d’une version commerciale.
Test de Stray : Un univers étonnant
Le calme avant la tempête.
Donc Stray, vous donne le rôle d’un félin de gouttière (au cas où vous ne l’auriez pas compris) qui finit par se retrouver seul dans un monde étonnant. Etonnant par son ambiance, sa lumière et surtout par le peuple qui le compose. En effet, seuls des robots tentent de survivre après la disparition des êtres humains dans un lieux qui ne semble pas respirer l’air pur. Les niveaux représentent les dédalles d’une ville futuriste, sales et envahies par votre ennemi n°1 ; les Zurks. Un nom pas très joli pour des espèces de grosses tiques roses qui ne rêvent que de vous attraper. La plupart du temps , c’est la fuite en avant qui sauve vos pattes de la situation.
Zurks, ça rime avec beurk.
Une fuite ponctuée d’exploration à la limite de la contemplation afin de résoudre les mystères de ce nouvel univers.
La rencontre avec un petit robot nommé B-12, vous permet de mieux comprendre les enjeux de la narration. Mais cela reste un bémol pour moi. En effet, j’aurais préféré continuer seul avec l’animal afin de découvrir, avec mes yeux et ma réflexion, les enjeux de cette histoire.
Test de Stray : Un jeu simple pour tous
On fait un « seau » en ville…
Malgré cette appréciation personnelle, je suis ravi de me balader dans un titre où le syndrome “Aloy” de Forbidden West n’a pas lieu : pas de boussole, de pensée directive ou autre ne viennent entacher notre progression. Il suffit d’observer et d’essayer.
Notez toutefois que les énigmes ne cassent pas trois pattes à un canard et que la durée du titre se résume à 6h de jeu environ (un trophée existe pour le finir en 2h).
Côté son et ambiance, rien n’est à jeter et l’expérience nous plonge complètement dans l’aventure, avec une musique qui se distille en fonction des événements.
Enfin, Blue Twelve Studio a fait un travail remarquable sur l’animation de l’animal, même si, en de rares occasions, une sensation robotique se fait sentir. Cela n’empêche pas de gratter les tapis, miauler un coup ou juste taper une grosse sieste sur un coussin confortable.
Test de Stray : Conclusion
Une vraie ville de chats de gouttières.
Stray est un jeu sympa, agréable et simple à jouer. Ce ne sera pas le titre de l’année, mais il restera surement dans les mémoires pour son originalité. Ce titre, made in France, est donc un jeu idéal pour toute la famille offrant un spectacle réussi.
Cela inaugure du très bon pour les futurs jeux du studio Montpelliérain.
La note est trop sévère ? Pas assez sévère ? Vous avez des informations supplémentaires à apporter ? N’hésitez pas à commenter ^^