Vous pensiez que le beat ’em up avait fait le tour de la piste ? Que plus personne n’oserait mélanger combos nerveux, univers dark fantasy et direction artistique dessinée à la main ? Absolum débarque pour vous faire ravaler ce jugement hâtif. En 2025, peu de titres auront autant surpris que ce jeu signé Dotemu, Guard Crush Games et Supamonks. Un trio improbable, mais diablement efficace. Et le résultat est là : une expérience qui vous attrape à la gorge, et ne vous lâche plus.
Un univers qui ne fait pas dans la dentelle
Bienvenue dans le royaume de Talamh. Un monde ravagé par un cataclysme magique où règne désormais un tyran aussi flamboyant que cruel, Azra, surnommé le Roi Soleil. À ses côtés, l’Ordre Pourpre, une milice bien décidée à contrôler et anéantir tous les mages.
Face à eux, un groupe de résistants se lève, mené par Uchawi, une enchanteresse aussi mystérieuse que puissante. Ce qui frappe d’entrée de jeu, c’est la direction artistique soignée, entre comics dark fantasy et animation fluide à l’ancienne.
Chaque personnage a été dessiné à la main, chaque décor respire la passion. On est clairement dans l’hommage aux classiques, mais avec une patte bien à lui. Pensez à un Streets of Rage 4 qui aurait fusionné avec Darkest Dungeon. Oui, ça secoue…et ça marche avec brio.
Mais Absolum, ce n’est pas que du style. Le gameplay, taillé pour les puristes comme pour les curieux, combine beat’em up classique et mécaniques roguelite. Autrement dit, chaque partie est unique, chaque session vous propose des choix, des routes alternatives, des améliorations différentes pour vos personnages. Et surtout, un vrai challenge. On ne roule pas sur le jeu, et c’est tant mieux.
Un système de jeu bien huilé
La prise en main est immédiate, intuitive, mais derrière cette façade accessible se cache une belle profondeur. Les ennemis vous forcent à vous adapter, les combos deviennent indispensables, les esquives aussi. Et cette petite sensation grisante de progression run après run, de nouveaux sorts débloqués, de builds à tester, vous pousse à relancer la partie encore et encore. Le fameux syndrome « Allez, une dernière », qu’on connaît trop bien.
L’originalité du titre tient aussi dans la manière dont il gère la montée en puissance. Pas de surenchère inutile, pas de loot en pagaille à trier pendant trois plombes : ici, chaque choix a un impact. On se sent acteur de son aventure, et chaque victoire a un goût mérité. Le genre de jeu où, manette en mains, on redécouvre le plaisir brut du combat bien mené.
Le carton surprise de cette fin d’année
On pourrait croire qu’Absolum est un petit projet discret. Mais c’est mal connaître son éditeur Dotemu. À la tête d’un lancement multi‑plateformes soigné, le jeu a connu un succès fulgurant dès sa sortie, au point que les versions physiques sont rapidement devenues difficiles à trouver.
Les éditions PS5 ont vu un retour en stock début novembre, mais c’était de courte durée. Quant à la version Nintendo Switch, elle reste attendue avec impatience, un réassort plus conséquent étant prévu pour fin novembre selon l’éditeur Maximum Entertainment. Pour les plus impatients, les alertes sont déjà actives dans notre application mobile (Android / iPhone) sur les fiches produits concernées. Il faudra être rapide, les exemplaires ne restent jamais longtemps disponibles.
Si vous aimez les jeux qui ne vous prennent pas pour des imbéciles, qui respectent votre temps et votre skill tout en proposant un vrai univers, Absolum est une pépite à ne pas laisser filer. Et si par chance vous le trouvez en boîte, n’attendez pas trop pour le mettre dans votre collection. Parce que dans le royaume de Talamh, ce n’est pas tous les jours qu’on croise un jeu avec autant de cœur et de tripes.
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