La franchise Call of Duty s’est concentrée durant les dernières années à dépeindre des conflits ancrés dans l’ère moderne, voire futuriste. Regardons avec ce test de Call of Duty WW2 si ce sont dans les vieilles gamelles qu’on fait les meilleures soupes !
Testé sur PS4 Pro. Aucun Spoiler, même pas un tout petit peu. Non n’insistez pas.
Date de sortie : 3 novembre 2017
Développeur : Sledgehammer Games
Test de Call Of Duty WW2 : Band of Brothers
Le conflit de la seconde guerre mondiale, j’y suis un peu attaché, même après l’overdose vidéoludique d’il y a quelques années. Non pas que les récents Call of Duty soient inintéressants mais la guerre moderne ne m’implique pas autant que la période 1939-1945. C’est la force de l’histoire, vu la réussite d’un Battlefield 1 centré sur la Grande Guerre. J’avais d’ailleurs quitté la série avec les excellents Call Of Duty 2 et Black Ops I et II. C’est avec un grand plaisir que je retrouve les enjeux d’une guerre dure, sale et ancrée dans le souvenir collectif. C’est une ambiance à la « Il faut sauver le soldat Ryan » que l’on retrouve parfaitement. Une vraie sensation de camaraderie face à l’horreur.
La campagne Solo nous fait suivre principalement les aventures de Red (Ronald Daniels de son nom) et ses compagnons d’infortune appartenant à la Première Division d’infanterie des Etats-Unis. Vous allez crapahuter dans cette France blessée avec des passages par l’inévitable Normandie, les Ardennes, Paris et bien entendu l’Allemagne.
Franchement, le niveau du débarquement restera ancré dans vos mémoires tellement c’est intense, tant au niveau de l’atmosphère que du rendu sonore. J’ai rarement ressenti ça personnellement dans un jeu vidéo, malgré les innombrables FPS basé sur cette période. Avec une télé grande diagonale, de la 4K, du HDR et un casque vissé sur les oreilles, l’immersion est totale.
Le fait d’évoluer avec vos compagnons renforce encore ce sentiment de fraternité et d’humanité. On a l’impression de vraiment faire partie d’une bande grâce à une superbe écriture des dialogues et une mise en scène à tomber.
Ce mode solo est vraiment une réussite à tous les niveaux. Certes, vous aurez une sensation de déjà vu avec des scènes bien connues des férus de FPS, mais l’atmosphère et l’ambiance vous feront vite oublier ces écueils. Même quelques scènes beaucoup moins typées « action » (pour ne pas trop en dire) viendront vous divertir entre deux batailles. Les scènes d’anthologie se succèdent pour au final nous fournir la meilleure campagne solo depuis des lustres.
Test de Call Of Duty WW2 : The Psychology Of Déjà-Vu
Ne vous attendez cependant pas à une révolution, vous êtes en terrain familier. Le feeling des armes, les environnements, les enjeux : tout reste dans un classicisme un peu trop prévisible. Vous évoluez toujours dans des couloirs plus ou moins grand, dans un déluge d’explosions et d’effets sonores. Les allemands arrivent par groupe en déclenchant toujours les mêmes scripts bien placés. Du Call Of Duty dans le texte. Même les QTE sont de la partie. À l’ancienne on vous dit.
Certaines scènes vous mettent au volant de Jeeps et autres Chars mais cela reste plus divertissant que vraiment amusant. Les nouveautés sont à trouver du côté du Gameplay : oubliez la régénération de la santé, nous retrouvons cette année les trousses de soins. Vous apprendrez donc à faire le stock avant de partir à l’assaut. Autres nouveautés, votre escouade vous permet de demander à vos coéquipiers des bonus comme de la santé, un tir d’artillerie, des munitions ou bien une indication visuelle sur les ennemis. Pour cela vous devrez vous rapprocher de vos compagnons pour les activer. C’est plutôt bien vu puisque cette sensation d’appartenir à une équipe se ressent, de même que la volonté de toujours savoir où sont vos alliés sur la map.
Au total vous évoluerez avec un total de 11 missions pour environ 7 Heures de jeu, la rejouabilité étant entretenue par de la recherche de souvenir (bof) ou les actes de bravoure (secourir des soldats sur le champ de bataille).
Concernant les graphismes, on oscille entre le bon et le passable, voir le moche. Certaines textures restent vraiment moches pour les consoles d’aujourd’hui. Le HDR améliore effectivement les éclairages, et le Framerate est resté stable durant toute l’aventure. L’utilisation de vrais acteurs pour les visages est toujours assez bluffant et la mise en scène est toujours très efficace. On traverse les missions sans s’ennuyer. Les cinématiques sont somptueuses et retranscrivent parfaitement l’ambiance. La partie sonore est très réussie : les armes percutent, les grenades détonent et les compagnons réagissent tout le temps, avec une VF solide.
Test de Call Of Duty WW2 : Deux salles, trois ambiances
Ce Call Of Duty WW2 est séparé en deux : le solo et le multi. On a l’impression d’avoir presque deux jeux différents puisque les menus sont dissociés et le feeling des armes sont différents. Pratiquement aucun recul, des déplacements plus rapides, une inertie moins importante et une régénération automatique, c’est clairement taillé pour la compétition. Oubliez l’esprit de camaraderie ! Là aussi, du classique avec des modes de jeu bien connu, qui offrent une expérience multi familière mais solide. Le renouveau se fera par le nouveau hub, le QG, où les joueurs se retrouvent pour gérer leurs activités. Les challenges sont variés et régulièrement renouvelés. Il y a la présence aussi des inévitables Loot Boxes.
Le nouveau mode WAR se présente comme la possibilité de remplir des objectifs sur une carte plus grande afin de renforcer le jeu en équipe. Enfin grande c’est vite dit, notamment par rapport à la concurrence (6 vs 6 maximum ici), sachant que les couloirs existent toujours dans ce mode. La coordination et le dialogue seront donc primordiaux.
Le mode Zombie est quant à lui toujours de la partie avec ses hordes de Nazis morts prêt à vous dévorer la cervelle. La défense des barricades, l’achat de nouvelles armes et l’amélioration des équipements sont toujours les principes de ce mode. L’ambiance gagne en horreur par rapport aux autres années et la mise en scène est mieux gérée. Un bon point.
Conclusion : la guerre à la papa
Call Of Duty WWII s’adresse à un public ciblé, friand de la seconde guerre mondiale, aimant les solos à l’ancienne et un multi solide sur ses appuis. Les nouveautés ajoutent un semblant de renouvèlement tout en n’allant pas assez loin dans sa vision.
Un bon épisode néanmoins, malgré un classicisme coupable qui conviendra aux anciens, élevés aux FPS des années 2000-2010. On joue à la guerre comme avant, dans les meilleures conditions d’aujourd’hui ! Mais le sentiment de déjà-vu pointe le bout de son nez, gare aux retours de flammes.
ACHTUNG des gros soucis de connexions aux serveurs du jeu! perso ça fait 2 jours qu’il est IMPOSSIBLE de jouer online « code erreur 5 » et c’est le feu sur Twitteur à ce sujet…
le jour où ça remarche on se fait une team choco ajoutez moi sur PS4 :
PSN : L-VIS-1987
Ce sont surtout les mecaniques de jeu qui sont les mêmes, il faudrait sortir du jeu de couloir scripté !!!
J’en suis à la moitié, en mode difficile, et je vais m’arrêter là… Encore une fois déçu : le jeu n’a pas évolué d’un iota depuis 8 ans.
-aucune innovation dans le gameplay
-des scènes vues et revues
-toujours des scripts flagrants
-une IA à l’arrache totale
Perso dans le genre FPS sur la seconde guerre, mes favoris restent (et resteront encore longtemps semble t’il) les premiers Medal Of Honor.
Celui sorti sur PS1 et le fameux Medal Of Honor – Débarquement Allié sorti sur PC en 2002. Ce qui fait quand même au total 15 ans sans réel changement dans le domaine puisque ce COD en reprend énormément de scènes. En outre, ces 2 « vieux jeux » étaient à l’époque une claque graphique et proposaient des décors, des ambiances et un gameplay
variés. Le village dans la forêt enneigée, se déguiser en nazi pour infiltrer une base bref…
Combien d’années Activision va encore tirer sur la corde ?
Si il est amateur du genre, il n’y aura aucun soucis !!!
J’espere qu’il plaira malgré tout à mon frère pour noel !