Le voilà, le grand, le beau, le seul, l’unique, Dark Souls premier du nom. Si vous me suivez depuis le début sur ChocoBonPlan, vous devez très certainement savoir qu’il y a deux choses que j’affectionne tout particulièrement dans la vie. Les Schtroumpf qui piquent, et Dark Souls. Même si je fus un poil déçu de ne pas avoir un véritable remake de l’épisode d’origine, j’avais tout de même signé les yeux fermés pour cet opus remasterisé. Il est temps de mettre les choses au clair. PRAISE The mother F…Sun.
Test Dark Souls Remaster : un remaster, pas un remake
Tout d’abord, je tiens à mettre certaines choses au clair. Le titre du jeu est bien Dark Souls Remastered et non Dark Souls Remake. Si tout n’est pas parfait non plus dans cet épisode remasterisé (j’y reviendrais plus bas), dans l’ensemble, l’opus d’origine se retrouve ici sublimé par une nouvelle fluidité (60 FPS), de nouveaux éclairages et un meilleur affichage global des éléments et du décors. Autrement dit, une image remasterisée plutôt cool et bien foutu dans l’ensemble et non un remake total du jeu comme ce fut le cas par exemple de Shadow of The Colossus.
La raison et la différence sont simples pourtant. From Software ne peut pas se permettre de reprendre intégralement de A à Z un jeu sorti il y a à peine 7 ans. Et la remasterisation contrairement au remake permets de conserver l’oeuvre d’origine sans en dénaturer l’ambiance. Proposer un remake de Dark Souls aurait donc demandé énormément de temps, surtout quand on connaît l’incroyable Level Design de cet opus qui ne se contente pas de proposer de longues étendues d’herbes et de panoramas comme Shadow of The Colossus. Il me semblait important de mettre les choses au point avant d’entrer dans les détails de ce remaster particulièrement réussi.
Test Dark Souls Remaster : toutes les qualités, sans les défauts techniques
Si Dark Souls 1 avait réussi à me convaincre malgré ses nombreuses lacunes techniques (mon dieu ce framerate du Hameau du Crépuscule…), c’était surtout grâce à son level design et son aura absolument incroyable qu’il pouvait dégager. Le gameplay n’était pas en reste également avec un besitaire incroyablement riche, varié, de nombreuses armes, lieux, passages secrets, personnages secondaires mystiques…bref, la liste des qualités est longue et vous la retrouverez donc logiquement dans ce Dark Souls Remastered. A l’exception que cette fois-ci, le tout tourne en 60 FPS constant, en 4K et avec des graphismes améliorés. Même si certaines textures auraient mérité de subir un meilleur lifting (je vous rassure, il n’y en a pas des tas non plus), dans l’ensemble Dark Souls Remastered passera le test « graphismes » sans choquer les nouveaux venus dans la saga.
Autrement dit, le kiff total pour le fan de Dark Souls que je suis, et j’en suis persuadé une excellente surprise pour tous les joueurs qui ont débuté la saga avec le troisième épisode ou avec Bloodborne. Car la force principal de Dark Souls 1 réside dans son univers absolument époustouflant car totalement imbriqué. Un casse tête de développement qui force le respect et qui place le joueur au milieu d’un gigantesque labyrinthe cohérent dans lequel il retrouvera à travers les décors et les nombreux objets, armes, une histoire passionnante. La plus grande prouesse artistique du jeu vidéo à mes yeux qui laisse le choix au joueur de vivre son expérience comme il l’entends, avec ses propres théories et certitudes dans un premier temps, avant d’aller de surprises en surprises tout au long de l’aventure demandant au bas mot la centaine d’heures en solo, sans aucune aide (de PNJ, soluce ou en réseau).
Test Dark Souls Remaster : un level design au service de TOUT
Comme répété plus haut, le Level Design de Dark Souls est au centre de tout : du gameplay, de l’histoire, de l’ambiance. C’est la pierre angulaire de l’expérience Dark Souls 1. Observer les environnements pour en connaître l’histoire, ses ennemis, ses secrets, ses objets…le tout sans jamais lasser le joueur et avec suffisamment d’environnements variés pour conserver de bout en bout la sensation de découverte, d’exploration et d’aventure. Ajoutez à cela une expérience en réseau disposant des facilités de connexions de l’épisode 3 (système de mot de passe) et voilà l’occasion rêvée de faire en coopération avec ses potes un titre culte de l’histoire du jeu vidéo. A ce sujet, je trouve que les invasions de Dark Souls 1 restent les plus marquantes grâce à ce level design de dingue, donnant lieu à des affrontements épiques dans des lieux extrêmement dangereux (sur un pont de la Forteresse de Sen par exemple…pour ne citer que cet endroit). Encore une fois, la pierre angulaire de Dark Souls fait des merveilles et permets de sublimer un gameplay qui si il manque de souplesse aujourd’hui pour certaines animations, demeure toujours aussi jouissif, stressant et excitant manette en mains.
Test Dark Souls Remaster : conclusion
Si vous aviez dernièrement terminé Dark Souls 3 et Bloodborne sur PS4 et cherchiez une nouvelle expérience Dark Souls digne de ce nom, n’hésitez pas une seule seconde. Dark Souls Remaster accompli haut la main de mettre au goût du jour un titre culte sans en dénaturer l’esprit ni les graphismes d’époque. Véritable claque en termes de gameplay et de Level Design, Dark Souls 1 demeure sans aucun doute le meilleur opus de la franchise…ou au même niveau que l’épisode 3 (pour certains dont je fais partie). Un hymne aux jeux d’aventure des années 80 bien difficiles (coucou Ghost n Goblins) et à l’univers de la fantaisie noire dans son ensemble. Une oeuvre majeure sur laquelle malgré mes 8 runs et près de 600 heures de jeu au total depuis l’épisode sur Xbox 360, je reste encore pantois.
Jouez-y, c’est un ordre.
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