
Incognito
- Rock
- Aucun
Avis :
»… Dans ma mémoire
De mon futur il ne me reste plus rien
Que ton image
Qui me rappelle les souvenirs de demain… »
Ceci est un extrait de Visage, troisième titre de l’album.
Ce dernier est sorti en 1985, comme Retour vers le Futur.
A lire ces paroles de Polnareff et au vu du sujet traité par Zemeckis dans son film, une question se pose ; le voyage dans le temps serait-il le thème de prédilection des hommes du passé ? Cela doit être sûrement dû à un accroissement de la pesanteur… Ça c’était en réponse à Doc Brown. Ben quoi ? Il nous vanne dans le futur, on peut bien le vanner dans le passé, non ?
Incognito a gardé quelques traces sonores de l’époque qui l’a vu naître. Mais n’en a jamais porté ses clichés.
Le titre Dans la rue, par exemple transpire la folie optimiste de nombres de chansons de cette période. Mais à l’écouter plus attentivement, on sent que Polnareff a bien sa touche personnelle qui ne ressemble à aucune autre.
Bien sûr, un album de Polnareff se sont aussi des paroles qu’on aime à écouter plusieurs fois pour en saisir toute les subtilités de langage. Bronzer Vert ou encore Y’a que pas pouvoir qu’on peut, pour ne citer qu’eux.
En novembre 2018 sort le prochain album du chanteur. Et Polnareff c’est un peu comme Kubrick. Ça arrive rarement. Mais quand c’est là, on prend son pied !
Encore ces histoires de pied ? Les pieds seraient-ils devenus le point sensible des hommes du futur ? C’est sûrement dû à un accroissement de la pesanteur…
Oui, finalement Doc Brown avait raison.
Bonne écoute.
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