BIM. Voilà que Donkey Kong débarque en plein mois de juillet avec Donkey Kong Bananza, un jeu qui pourrait bien marquer un tournant dans la carrière souterraine du gorille le plus musclé du royaume champignon. Et vous savez quoi ? Il ne revient pas seul. Non, cette fois, c’est avec Pauline qu’il décide de creuser plus profond que jamais pour retrouver ses bananes. Et franchement, ça sent la banane cuite au magma volcanique. Voici mon ressenti complet sur cette odyssée bananesque dévoilée lors du Donkey Kong Bananza Direct.
Un duo improbable, une aventure qui défonce le sol
C’est un peu comme si Kratos se retrouvait à faire équipe avec Hatsune Miku. Sauf qu’ici, c’est DK, brute épaisse à la tendresse surprenante, qui s’associe à Pauline, diva pop au chant qui peut briser des sceaux magiques. Oui, des sceaux. Pas les animaux. Le jeu commence tranquillement sur une île où l’on célèbre l’apparition de bananes en or, avant que tout parte en vrille et que notre duo se retrouve propulsé sous terre, dans un monde souterrain aussi dangereux que magnifique.
Et là, mes amis, on se retrouve face à un système de gameplay qui fleure bon le Nintendo pur jus : exploration à gogo, énigmes environnementales, baston à la main nue et transformations en tout genre. DK ne se contente plus de sauter sur les ennemis, il déchire littéralement le décor, arrache des pans entiers de murs et les utilise pour se balancer ou construire des plateformes. C’est un sandbox dans un tunnel, et ça marche.
Transformations Bananza : Goku n’a qu’à bien se tenir
Le cœur du gameplay repose sur ces fameuses transformations Bananza. Trois pour le moment : le DK de base, un Zèbre turbo et une Autruche kamikaze. Chaque forme apporte ses propres pouvoirs, et le jeu vous pousse à jongler entre elles pour progresser. Vous vous souvenez de Donkey Kong Country 2 quand on montait sur l’autruche ou le rhinocéros ? Bah là, vous devenez littéralement l’animal.
Le tout est alimenté par une énergie qu’on récupère en collectant de l’or, façon Crash Bandicoot qui aurait trop joué à Diablo. Le rythme est fluide, et chaque transformation apporte un petit plaisir immédiat. Mention spéciale à l’autruche et ses bombes-œufs, probablement la meilleure idée de Nintendo depuis le grappin dans Zelda Link’s Awakening.
Void Company, Banandium et autres joyeusetés
Si vous pensiez que le jeu serait juste une balade tranquille à travers des grottes, détrompez-vous. Il y a des méchants très méchants, une société minière nommée Void Company qui ressemble à une version industrielle et cynique de la Team Rocket. À leur tête, Void Kong, flanqué de Poppy et Grumpy Kong (non, ce n’est pas une blague). Ces gars-là veulent eux aussi atteindre le cœur de la planète, sauf qu’ils balancent des pièges, des soldats géants et volent vos précieuses bananes.
Entre deux bastons, il faudra aussi fouiller chaque recoin pour récupérer les Banandium Gems, objets de collection donnant accès à des améliorations pour DK, des capacités renforcées, et bien sûr, de nouvelles zones planquées derrière des murs invisibles ou des défis façon Super Mario 3D World. Le tout dans une ambiance sonore pleine de chants, de percussions tribales et de nappes musicales souterraines.
Donkey Kong Bananza Direct : Coop, Amiibo et DK qui dort
Mais la cerise sur la banane, c’est la coopération locale. On peut jouer à deux : l’un incarne DK, l’autre Pauline, avec ses attaques vocales qu’on peut déclencher via les Joy-Con. C’est simple, fun, et ça fait vraiment penser à ce que Nintendo fait de mieux en multi local. Et puis il y a le mode photo, le mode sculpture DK Artist, et même un coin où DK peut pioncer. Oui, dormir. Histoire de reprendre des forces après avoir éclaté du minerai à la chaîne.
Et bien sûr, les figurines Amiibo seront de la partie. Certaines débloquent des bonus visuels, d’autres des objets tactiques, et l’Amiibo Pauline permettra même d’enfiler une tenue façon D.Va de Overwatch. Vous sentez la sueur de la stratégie marketing, hein ? Bah ça fonctionne.
Donkey Kong Bananza sera dispo le 17 juillet, exclusivement sur Nintendo Switch 2. Et si l’on en croit tout ce qui a été présenté, c’est une aventure généreuse, dynamique et pleine de trouvailles, à savourer seul ou en duo. Un bon gros jeu Nintendo comme on les aime : maîtrisé, accessible et bourré de secrets.
Et cette fois, on ne sauve pas la princesse. On fait équipe avec elle pour botter des fesses dans les profondeurs. Rien que pour ça, ça mérite un check banane.
Une question ou une remarque à apporter sur cette news ? N’hésitez pas à commenter ^^.