Lancer une nouvelle licence aujourd’hui, c’est un défi colossal. Entre les suites à rallonge, les remakes à gogo et les titres servis à la louche par les gros studios, se faire une place dans le cœur des joueurs demande bien plus qu’un joli trailer ou un monde ouvert bien léché. Crimson Desert, signé Pearl Abyss, entend relever ce pari en nous plongeant dans l’univers impitoyable de Pywel, un continent en guerre, peuplé de factions hostiles, de héros fatigués et de secrets oubliés. Tout ce qui a été montré jusqu’ici intrigue, mais la vraie épreuve se jouera manette en mains. En attendant de voir si le gameplay tiendra ses promesses, les versions physiques de Crimson Desert sont déjà prêtes à séduire les collectionneurs comme les curieux. Voici ce qu’elles contiennent.
Versions physiques de Crimson Desert : trois éditions, trois ambiances
Commençons par l’édition Standard, disponible sur PS5 et Xbox. Elle propose le jeu en version physique, avec quelques petits bonus exclusivement dématérialisés. Oui, vous avez bien lu : le bouclier ultra-classe qui trône fièrement sur le visuel est purement virtuel. Rien dans la boîte, pas même un mini-artbook ou une carte postale pour essuyer vos larmes de collectionneur old school. Vous aurez donc droit à un jeu d’action-aventure en monde ouvert, une épopée immersive dans le chaos de Pywel, ce continent ravagé par les conflits, mais aucun contenu physique en dehors du disque. Juste l’essentiel.
Et l’essentiel, cela dit, n’est pas rien. Crimson Desert s’annonce comme un jeu narratif, spectaculaire et brutal, qui vous plonge dans la peau de Kliff, un ancien mercenaire un peu cabossé, maintenant leader des Crinières Grises. Une équipe de guerriers bien décidés à ne pas se laisser marcher dessus par les seigneurs de guerre et autres factions ennemies. C’est un mélange d’action nerveuse, d’exploration libre et de quêtes intimes. Mais pour ceux qui veulent un peu plus de matière à mettre sur leur étagère, il faut viser au-dessus.
L’édition Deluxe : le loup aux yeux rouges vous attend
Sur PS5, Xbox et PC, l’édition Deluxe commence à avoir sérieusement de la gueule. Elle comprend :
- Un steelbook exclusif, avec disque du jeu (ouf, toujours mieux que juste un code).
- Une broche Greypane en métal, le genre de petit objet qui finit toujours dans un tiroir, mais qu’on adore quand même.
- Une carte de Pywel au format pliable, pour planifier vos futures conquêtes (ou retrouver où vous avez laissé ce foutu cheval).
- 3 patchs brodés, à coller sur votre sac à dos si vous assumez d’avoir plus de 30 ans et encore des accessoires de jeu vidéo.
- 3 cartes de personnages principales, pour vos sessions « qui est le plus stylé ».
- Une lettre des développeurs, histoire de vous rappeler que derrière tout ça, il y a des humains passionnés et pas juste un algorithme de rentabilité.
Et bien sûr, des bonus numériques : préco, Pack Deluxe, contenu PS5 exclusif. C’est la version à choisir si vous voulez du physique sans passer dans la démesure.
L’édition Collector : bienvenue dans le dragon club
Et là… c’est le moment où vous sentez votre portefeuille trembler. L’édition Collector, c’est le genre de boîte qui fait son poids, autant en contenu qu’en symbolique. Voici le programme, version donjon niveau max :
- Une statuette diorama immense (44 x 29 x 28,5 cm), représentant un combat épique contre un dragon. On est dans du très lourd, visuellement parlant.
- Une boîte noire et dorée Collector, qui fait le job si vous aimez les éditions qui claquent dans une bibliothèque.
- Le même steelbook, la broche Greypane, la lettre premium, la carte de Pywel version tissu (bien plus classe que le papier plié).
- Les patchs brodés et les cartes de personnages en qualité supérieure, parce que vous n’êtes pas un amateur.
- Et côté digital : Bonus précommande, Pack Deluxe, Pack Ultimate, contenu exclusif PS5. Oui, tout y est.
C’est clairement l’édition à réserver aux fans de mondes ouverts, de dragons stylés et de vitrines Ikea remplies de figurines.
Une aventure à la croisée des genres
Quelles que soient les versions physiques de Crimson Desert, le titre mise tout sur une aventure immersive. Le gameplay promet des combats dynamiques, des interactions contextuelles, un système de progression qui vous fait évoluer à la fois en puissance et en relations. Pywel, avec ses déserts arides, ses forêts profondes, ses cités en ruine, s’annonce comme un monde qu’on voudra parcourir en long, en large, et surtout en cheval.
Le jeu semble aussi vouloir poser une ambiance. Kliff n’est pas un héros sans peur, c’est un type avec ses failles, ses cicatrices et ses choix douteux. L’histoire, plus psychologique qu’elle n’en a l’air, pourrait bien vous accrocher comme un bon roman de fantasy tragique. Les plus sensibles aux récits humains dans des univers fracassés y trouveront peut-être leur compte, à la façon d’un Mass Effect ou d’un Metro Exodus, version médiévale dark.
Alors, Standard, Deluxe ou Collector ? À vous de voir si vous voulez juste vivre l’histoire de Kliff ou afficher fièrement votre dragon sur l’étagère. Une chose est sûre : l’hiver arrive à Pywel, et il risque d’être rude.
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