Si vous pensiez en avoir fini avec Indiana Jones après avoir bouclé Le Cercle Ancien, détrompez-vous : MachineGames a déjà sorti le fouet pour rallonger l’aventure avec Indiana Jones et l’Ordre des Géants, un DLC qui nous entraîne au cœur de Rome et de ses catacombes sombres et mystérieuses. Pas de révolution au programme, mais une extension solide qui a de quoi justifier de ressortir le fedora du placard.
Une aventure romaine qui tient la route
L’extension démarre en rencontrant le Père Ricci et son perroquet Pio, quelque part dans les niveaux du Vatican. Une fois la quête lancée, c’est direction Rome pour une nouvelle zone entièrement dédiée, avec son lot d’énigmes, de notes à collecter et une intrigue bien ficelée autour des Nephilim. Comptez environ cinq heures pour boucler l’histoire principale, un peu plus si vous êtes du genre à explorer chaque recoin. En termes de rapport qualité-prix, c’est donc plutôt généreux.
Ne vous attendez pas à des bouleversements de gameplay : on reste sur la même formule que le jeu de base, à base de castagnes viriles contre des cultistes et de puzzles retors. Le titre laisse même de côté les affrontements contre des géants, ce qui, paradoxalement, n’est pas une mauvaise nouvelle tant ces combats n’étaient pas les plus palpitants du jeu original.
Des énigmes plus inspirées que jamais
Ce qui fait vraiment la saveur de ce DLC, ce sont les puzzles mieux travaillés que dans l’aventure de base. Certaines épreuves demandent réflexion et timing impeccable, comme la fameuse salle du Gladiateur sans tête et son labyrinthe de flammes, qui pousse à réagir vite et sans droit à l’erreur. Ce soin apporté aux énigmes donne un vrai parfum d’Indiana Jones à l’expérience, rappelant ces passages où l’on doit cogiter autant que manier le fouet.
L’ambiance participe aussi à cette immersion : les catacombes romaines, sombres, chargées d’histoire et de mystères, rappellent ce que le Vatican offrait déjà dans Le Cercle Ancien, mais sans tomber dans le simple copier-coller. MachineGames exploite vraiment le décor pour varier les situations et surprendre le joueur.
Plus Indy que jamais
Comme toujours, en VO, Troy Baker assure le rôle d’Indy avec une imitation d’Harrison Ford qui ferait presque douter de qui joue qui. En VF, on retrouve la légende Richard Darbois qui malgré un timbre de voix plus âgé, assure une fois de plus le job avec brio. On retrouve un méchant bien écrit (même s’il vit un peu dans l’ombre de l’inoubliable Emmerich Voss du jeu de base) et un récit qui coche toutes les cases du cahier des charges Indy : mystères antiques, humour sec et suspens au rendez-vous.
Indiana Jones et l’Ordre des Géants ne réinvente rien. Il s’agit avant tout d’un chapitre supplémentaire qui s’intègre parfaitement à l’aventure principale. Mais c’est justement parce qu’il respecte l’ADN de la licence qu’il fonctionne. Si vous aviez aimé vous perdre dans les souterrains du Vatican, ce retour à Rome est une bonne excuse pour ressortir le fouet et replonger dans l’univers.
MachineGames prouve encore une fois qu’il maîtrise la recette. On espère sincèrement que ce ne sera pas le dernier tour de piste d’Indy en jeu vidéo. Parce que soyons honnêtes : des énigmes bien pensées, des cultistes à assommer et un bon vieux chapeau qui ne tombe (presque) jamais… on en redemande.
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