Annoncé comme l’épisode de la maturité, Nioh 3 se dévoile enfin à travers une démo jouable (j’y ai passé 5 heures environ). Ce nouveau volet de la saga de la teamninja-studio.com/nioh3/fr/ ne bouleverse pas les fondations posées par ses prédécesseurs, mais il affine chaque aspect pour proposer une expérience de jeu toujours plus viscérale et exigeante. Si les progrès visuels restent mesurés, c’est manette en main que la magie opère. Preview Nioh 3 réalisée début Juin 2025.
Une réalisation plus propre, sans révolution
Commençons par ce que l’on voit en premier : les graphismes. Nioh 3 n’écrase pas la rétine. Les environnements restent solides, les éclairages font le travail et les effets visuels en combat gagnent en netteté, mais rien de spectaculaire ne vient vraiment bousculer la formule. On note un léger bond en avant par rapport à Nioh 2, notamment dans les cinématiques, plus soignées et mieux rythmées.
Côté direction artistique, on reste sur des tons sombres et surnaturels qui collent parfaitement à l’univers des yokai. Mais ce n’est pas la technique qui fait la force du jeu. Comme souvent chez la Team Ninja, le gameplay est roi, et c’est là que l’expérience prend toute sa dimension.
Deux styles de combat parfaitement complémentaires
La grande nouveauté de ce troisième opus, c’est la possibilité de basculer à tout moment entre deux styles de combat : samouraï et ninja. Deux approches radicalement différentes, mais pensées pour être parfaitement complémentaires selon les ennemis ou les zones explorées.
Le mode samouraï reste fidèle à la formule classique, avec le retour des trois postures (basse, moyenne, haute). On adapte sa garde en fonction de l’ennemi, ce qui permet de rendre chaque affrontement technique et dynamique. Des ajouts comme Arts maîtrisés, qui booste la puissance des arts martiaux, ou Déviation, permettant de contrer une attaque au dernier moment, apportent encore plus de tension dans les duels.
À l’opposé, le mode ninja mise sur la vitesse, l’agilité et la furtivité. Le joueur enchaîne esquives, attaques aériennes et techniques de Ninjutsu pour surprendre et dominer ses adversaires. Des compétences comme Brouillard (création d’un clone après une attaque) ou Esquive (évite de justesse un coup fatal) permettent de prendre l’avantage avec style et efficacité. Changer de style à la volée est fluide, et cela ouvre la porte à des enchaînements aussi spectaculaires que meurtriers.
Exploration, loot et ennemis impitoyables
Avec ce nouvel épisode, la série fait le choix d’un monde ouvert, abandonnant les structures plus linéaires des précédents opus. C’est une décision qui paye. L’exploration est gratifiante, avec de nombreuses zones cachées, des détours pleins de surprises et surtout un loot toujours aussi généreux : armes rares, armures puissantes, accessoires uniques, tout est là pour satisfaire les amateurs de butin.
Mais cette liberté de mouvement ne veut pas dire que le jeu est plus indulgent. Bien au contraire. Les ennemis sont redoutables, souvent capables de vous éliminer en un ou deux coups si vous gérez mal votre barre d’endurance. Chaque affrontement doit être abordé avec prudence, surtout dans les zones maudites comme le Purgatoire, peuplé de yokai féroces.
La bande-son mérite aussi d’être saluée : elle accompagne parfaitement l’ambiance oppressante du jeu, entre tension constante et explosions sonores lors des combats de boss. L’immersion est totale.
Conclusion Preview Nioh 3
Le prochain jeu de la Team Ninja est donc un concentré de maîtrise. Après cinq heures passées à tester cette démo, j’ai préféré mettre fin à l’expérience pour ne pas me frustrer davantage jusqu’à la sortie du jeu (encore non datée). Ce qui en dit long : . Si la technique ne bouleverse pas tout, le plaisir de jeu est intact, voire plus intense que jamais. En espérant que cet épisode vienne clôturer la trilogie avec panache.
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