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PES 2016 (Test PS4) : Pour le meilleur et pour le pire

Oui je sais, comme le dit un certain Big Boss : « kept you waiting huh?« . J’ai pris mon temps pour tester comme il se doit ce PES 2016 (bon ok, j’ai aussi traîné sur Metal Gear Solid V). Modes de jeu, gameplay offline, gameplay online, j’ai donc examiné le patient du jour sous toutes ses coutures. Voici le résumé du diagnostic d’un PES 2016 en forme côté offline, mais ayant besoin très (très) rapidement d’un traitement de choc pour son online. 

 

La force de ce PES : la cohérence…en Fuma offline

Player ID des équipes mais aussi des joueurs, ici Messi en action avec l’enrobage Ligue des Champions, on s’y croit tout simplement

Tout d’abord je tiens à dire que malgré ce qui va suivre en dessous, j’apprécie énormément ce PES 2016 auquel je trouve beaucoup de qualités : animations, rapport joueur / ballon, physique de balle, possibilités de constructions, passes manuelles en plein match, player ID…Bref la liste est longue et dans l’ensemble, c’est cette cohérence sur le terrain qui fait la différence avec FIFA 16 selon moi.

Que cela soit au niveau du comportement du cuir ou de l’animation globale de vos équipiers (placements, appels, déplacement du bloc offensif et défensif) le tout est franchement très réaliste. Alors oui, je préfère le rythme de PES 2015, plus posé et peut-être plus « convaincant » visuellement mais dans l’ensemble, il y a tout de même des situations de jeu assez exceptionnelles dans ce PES. 


Certains (moi le premier) trouveront l’assistance à la passe trop prononcée
mais face à un bon joueur ayant une véritable philosophie de jeu, il peut devenir difficile de vraiment atteindre les 80/85 % de passes réussies. Un exemple tout bête : j’ai récemment joué contre le youtuber Weedens en offline. Comme vous vous en doutez, il possède un excellent niveau avec une véritable vision sur le terrain : il construit ses actions avec beaucoup de patience et d’intelligence ce qui a donné lieu à un match très réaliste avec pas plus de 75/80 % de passes réussies grand maximum. Votre expérience dans ce PES 2016 dépendra donc également de la personne en face de vous, ce qui a ses bons…et ses mauvais côtés. 

Petite surprise pour les ralentis moins vilains que dans la démo mais trop similaire et bien en dessous de ceux d’un FIFA 16.

Car si ce match avec Weedens était magique,  mon opposition face à choco-brother, connu pour ses tacles à la gorge et son jeu à la Van Bommel, l’était beaucoup moins. Et dans ce registre, l’arbitre qui siffle beaucoup trop rarement à mon goût en cas d’attentats, favorise le jeu bourrin (vite, un patch correctif). Paradoxalement en 2 vs 2 offline et alors que les tacles fusaient dans tous les sens, l’arbitre m’a semblé vraiment bon avec de bonnes décisions (à part sur une ou deux situations sur plusieurs matchs). Autre aspect sympathique des matchs offline : la possibilité de célébrer son but devant son pote. Mentalité japonaise oblige, cette fonction est hélas désactivée sur les matchs en ligne…incompréhensible. 

 

Un gameplay nerveux

PES 2016 vous permet d’enchaîner des dribbles et des actions plus rapidement que dans PES 2015

Plus rapide et nerveux que PES 2015, PES 2016 propose donc d’excellentes sensations dans son gameplay offline (je reviendrais sur le online plus bas). Avec des possibilités tactiques toujours aussi nombreuses et de meilleurs mouvements de la part de vos coéquipiers, on reste toujours aussi libre dans sa construction grâce notamment à la possibilité de passer en mode manuel à n’importe quel moment du match en appuyant sur la touche L2. 

PES 2016 jeu aérien amélioré

Les défenseurs réagissent beaucoup mieux sur les ballons au sol mais aussi aériens (ici Dante ne se jette pas et anticipe une déviation par exemple)

Plus fluide et plus animé que son aîné, PES 2016 offre des situations de jeu assez inédites avec des mouvements collectifs vraiment très proches des schémas tactiques réels. Avec les bonnes configurations, il est vraiment possible de reproduire les styles de jeu des meilleures équipes, le tout étant accompagné par une personnalisation des animations (le player ID) bluffant. La météo dynamique influe également sur votre manière de jouer avec une pluie arrivant en cours de match vous obligeant à limiter la circulation de balle et à davantage jouer sur des longs ballons par exemple. Mention spéciale à ce sujet sur les effets (transpirations) et la modélisation des visages toujours excellente. 


Côté IA, les défenseurs répondent présents et n’hésitent pas à aller au contact.
On sent que l’on peut faire la différence sur les 1 vs 1 même face aux plus grands joueurs en défendant intelligemment. Et heureusement d’ailleurs car dans les buts, les gardiens pourtant très bon dans la démo semblent être passé par la case KFC et avoir pris du bide depuis le 13 août dernier. Capables de sortir des doubles / triples parades hallucinantes par moments, ils restent par moment (et inexplicablement) beaucoup trop faibles sur les têtes  ou les duels en 1 contre 1. Nul doute qu’un patch correctif devrait corriger ces soucis prochainement. Du moins on l’espère (Konami et Bhatti faisant silence radio sur ce point). 

J’ai également (mais vraiment) sur-kiffé le jeu en 2 contre 2 hors ligne qui reste une véritable référence en soirée entre potes. Sur le terrain du gameplay offline, PES 2016 est très bon, voire par moments excellents et je n’ai franchement presque rien à redire. Seulement, en 2015, un jeu de foot c’est également des modes de jeu, un contenu et une réalisation. Et là, ce qui suit risque de piquer. On sort l’alcool à 90° pour désinfecter

 

Des modes de jeu insuffisants

Le menu principal a très peu changé mais était déjà efficace l’an passé. En revanche à part 2/3 musiques, la bande-son (goût personnel) et les commentaires sont insupportables

Côté modes de jeu, on notera quelques améliorations pour la ligue des masters offline et pour le mode MyClub prenant désormais en compte la gestion de niveau pour vos joueurs. Un gros plus est à souligner côté mode modifier avec la possibilité d’importer ses images pour éditer très simplement les maillots de son équipe. L’ami ID-Kun a réalisé une vidéo à ce sujet que je vous conseille de visionner si vous êtes intéressés.

pour regarder cette vidéo.

Dans l’ensemble et pour le reste, on se retrouve avec des modes de jeu très proches (pour ne pas dire identiques) à ce qui se faisait l’an passé sur PES 2015. Et c’est bien là la choco-merde ! Vous me passerez l’expression, mais le ras-le-bol est total me concernant

L’interface de My Club est bien fichue mais comporte trop de temps de chargements à mon goût.

Car pour une première année sur Next-Gen l’an dernier, il était…allez… »compréhensible » de laisser passer l’absence d’un mode coop, d’un mode 2 vs 2, de la possibilité de jouer en ligne avec un invité sur la même console ou encore de faire une ligue des masters en ligne. Mais cette fois-ci et comme je ne cesse de le répéter depuis début juin, j’attendais PES 2016 sur ces points précis. Et clairement je vous le dit : je suis Déçu. Déçu avec un grand D car il est tout simplement hors de question que je me coltine des 2 vs 2 toute l’année dans le même stade dans un lobby atroce posté sur un serveur irlandais et sans possibilité de classement. On est chez les fous où comment ça se passe ? Quels joueurs accepteraient aujourd’hui de jouer toute l’année dans le même stade avec ses amis ? Pire encore ! Avez-vous pensé aux familles ? Je joue à ISS depuis toujours avec mon frère et deux frères ne peuvent pas jouer ensemble en ligne dans PES 2016. Du coup c’est bête hein, mais vous perdez déjà tous les joueurs aimant le jeu en coop et qui se dirigeront naturellement sur FIFA 16 qui lui, propose un mode 2 vs 2 et la possibilité de jouer en ligne avec un joueur invité…Jésus Marie Choco, on croirait demander la lune, non simplement ce qui était pourtant présent dans PES 2011…

 

Surtout pour MyClub

Et en parlant de jeu en ligne, la déception est également Grande avec un mode My Club qui a offert un certain Neymar à tous les joueurs ayant pré-commandé le jeu. Résultat des courses ? Et bien Neymar affronte M’Goudou, votre défenseur malien à 42  de vitesse donc inutile de vous faire un dessin sur le résultat de vos premiers matchs si vous vouliez prendre votre temps pour construire une équipe autour de « petits joueurs ». C’est clairement impossible. Mais ça j’imagine que le gars qui a eu cette « brillante idée marketing » lors d’une réunion stratégique n’a pas pensé un seul instant à cet effet de bord qui poussera encore plus les joueurs à se diriger vers FIFA Ultimate Team. Pas plus tard qu’hier soir, je lance un nouveau match et je tombe sur un joueur avec 2 défaites pour 38 matchs avec une équipe à 96 d’esprit et une attaque composée de Neymar, Ronaldo et Messi…Le jeu est sortit la semaine dernière. C’est lamentable, vraiment. Remettez-nous vite la Ligue des Masters en Ligne qui était en tous points bien meilleure que ce mode My Club sans aucune saveur. 

Autre chose également insupportable : la plupart des manipulations effectuées dans le mode My Club vous prends plusieurs secondes (avec à chaque fois le logo chargement en cours, « établissement des communications »….sérieusement y’a pas plus sexy comme descriptif ?). On perds ainsi un temps fou pour effectuer la moindre action ce qui nous décourage à prendre le temps d’étudier les profils des joueurs, voir leur compatibilité etc…Comment le dire simplement…oui, ça ne donne absolument pas ENVIE de jouer

Voilà. Bâtissez l’équipe de vos rêves mais sans choisir vos joueurs, sans choisir votre stratégie ou votre formation en cours de matchs et sans avoir un plan de recrutement précis.

Et comment ne pas parler de l’absence d’un championnat FUMA, d’un mode de jeu en ligne original et fun vous permettant d’enchaîner des parties et surtout vous donnant ENVIE d’en lancer seul ou avec vos potes. Car ce n’est certainement pas, mais genre JAMAIS, ni dans Docteur Who, ni dans Stargate, ni dans la réalité, le lobby atroce datant de 2008 qui viendra vous donner la passion du jeu en ligne sur PES 2016, loin de là. 

Une fois de plus, c’est donc davantage la médiocrité du jeu en ligne de PES 2016 qui pousse les joueurs à choisir le titre d’Electronic Arts. Et il est franchement difficile de leur donner tort tant l’interface, la réalisation, la qualité des connexions et les modes de jeu en ligne sont bien plus aboutis du côté de EA Sports.  Surtout que cette année, le lancement en ligne a une nouvelle fois été chaotique en raison de l’absence de la mise à jour des effectifs d’abord, mais surtout par la présence de nombreux bugs inexplicables comme les gardiens ou encore une latence insupportable ne prenant pas en compte la plus simple des commandes…On se retrouve ainsi à jouer des matchs dans lesquels construire ses actions relève du miracle…

 

Un lancement online à la ramasse

Mais comment peut-on aujourd’hui oser proposer aux joueurs une telle expérience en ligne ? Comment est-ce possible à l’ère du tout connecté d’avoir encore un système de chat datant de l’époque d’MSN et des années 2000 ? Comment est-ce possible d’avoir le pire système de classement en ligne de l’histoire des jeux vidéo dans lequel les joueurs vont préférer monter en points plutôt qu’en division ? Comment est-ce possible de passer par des serveurs irlandais et singapouriens pour jouer avec mon pote qui habite Paris ? Pourquoi faire des célébrations une nouveauté si on ne peut même pas en effectuer sur le jeu en ligne ? 

Et bien j’ai une théorie les amis : tout ce qui se passe dans ce PES 2016 est volontaire. Ne cherchez plus, c’est la seule explication logique. Tout est intentionnel et il n’y a personne pour dire à l’équipe « non, c’est une mauvaise idée les gars ». 

pour regarder cette vidéo.

Voici ce que vous devez faire pour lancer un match 2 vs 2 sur PES 2016…Tout simplement honteux.

Le moteur de collision est excellent, mais en ligne et avec les bugs liés au lancement (arbitrage inexistant, latences), les parties tournent vites à la boucherie.

À la ramasse, la phrase est lâchée. Je pense qu’à un moment donner, il faut réaliser certaines choses et mettre un nom sur ce qui apparaît être avant tout (et pour la énième fois) un travail du pauvre. Pourquoi suis-je autant dépité ? Et bien peut-être parce que contrairement aux testeurs de la presse spécialisée qui peuvent passer à autre chose en testant en surface les jeux, je prends un peu plus de temps pour creuser un peu plus pour dénicher le second effet Kiss pas cool du tout. Je vais donc publier pour la première fois une liste. La liste de Choco. Elle comprends selon moi tous les ingrédients pour proposer une expérience de jeu en ligne cafardisante*. 

*Oui ce mot n’existe pas donc il fallait bien l’inventer. Carfadisant : vient du radical « cafard » et sert à qualifier l’inqualifiable, l’incompréhensible, qui persiste et résiste, comme le cafard, à l’épreuve du temps ou encore à l’explosion d’une bombe nucléaire.

 

Le guide PES 2016 de l’expérience sociale dégueulasse

 

1) Imaginez le Lobby le plus dégueulasse qui soit avec des serveurs de toutes les nationalités, une navigation qui file la diarrhée et l’impossibilité de jouer avec un invité pour accentuer votre sentiment de solitude. 

2) Mélangez votre expérience en ligne amical avec un mode division qui ne présente aucun intérêt : faites en sorte que les gens jouent pour les points et non pour grimper en division. Après quelques semaines de traitement, vous aurez une communauté de kikoolol qui jouera uniquement avec le le Bayern ou le Real Madrid balançant aux chiottes (en tirant la chasse bien sûr) le concept de prendre des petites équipes pour monter dans les divisions supérieures pour avoir un online cool et équilibré. 

3) Faites des économies en passant  par des serveurs irlandais et singapouriens pour faire un simple 2 vs 2 en amical (sans possibilité de le faire en classé hein, ça n’intéresse personne bien sûr…). Veillez à ce que ces parties se déroulent uniquement dans le même stade, sans choix de condition climatique, toute l’année afin d’accentuer le sentiment de lassitude et de dégoûter votre communauté le plus possible. 

4) Vendez du rêve avec un mode MyClub ayant pour slogan : bâtissez votre propre équipe mais ne donnez surtout pas la possibilité de faire une shortlist de joueurs spécifiques et n’oubliez pas d’imposer des tactiques / stratégies en match. Faites de ce jeu un pay-to-win à l’image du concurrent et ne jouez surtout pas la stratégie du jeu cool qui propose lui un mode de jeu addictif et 100 % gratuit. Appliquez la même politique honteuse du micro-paiement. 

5) Enfin n’oubliez surtout pas la latence et les qualités de connexion. La latence et autres bugs en ligne doivent empêcher, comme pour le lancement de PES 2014, de réaliser des transmissions manuelles ou de jouer à une touche de balle en dosant bien les passes. De plus, la gestion des contacts avec le « décalage » se doit de devenir lolesque. Et bien entendu, veillez à ce que vos gardiens, laissent passer 90 % des ballons sur les 1 vs 1 et à ce qu’il ferment très mal leur angle car on ne sait jamais, les joueurs pourraient avoir du mal à les battre…

 

Gardez votre argent…pour le moment

Et puis au moins, en offline, on peut célébrer ses buts…Pas de selfie avec Gamlang pour la #Lareec…En attendant une mise à jour là aussi ?

À l’heure actuelle, je vous déconseille de vous lancer sur le jeu en ligne de PES 2016. Vraiment. Privilégiez les matchs entre amis ou à la rigueur un mode solo si vous êtes fans et n’êtes pas lassé d’une énième ligue des masters aux mécanismes ultra classiques. La note ci-dessous tient donc compte de cette absence d’un véritable mode en ligne digne de ce nom capable de rivaliser avec ce que fait un FIFA 16. PES 2016 est donc peut être redevenu la référence absolue au niveau de son gameplay, mais il aura laissé au vestiaire tout le reste pour entrer sur la pelouse en slip.

Une mise à jour prévue pour le…29 octobre  devrait venir corriger une grande partie des défauts constatés (gardiens, latences, bugs sur les passes manuelles, commandes non pris en compte ou pris en compte trop tard) mais même avec ce réajustement, je ne peux m’empêcher d’être déçu de ce manque d’originalité et de prise de risque de la licence sur ses modes de jeu. Il ne faudrait pas grand chose pourtant : réintroduire la ligue des masters de PES 2011 nettement améliorée (interfaces, gestion etc…), proposer un véritable mode 2 vs 2 en coop (joueur « invité » inclus…) en classement, amical (pourquoi pas en fiesta aussi ?) et enfin imaginer un mode en ligne original autour de la Ligue des Champions, gros point fort de la licence depuis des années ? 

J’avais prévenu : le traitement risque d’être douloureux mais il sera au combien nécessaire pour permettre à la série PES de redevenir une référence incontournable. D’ici là, on se contentera seulement de sortir le jeu en soirée avec des chips barbecue / bolognaise, des dragibus et des canettes de Tropico, la boisson des champions. C’est hélas loin d’être suffisant pour satisfaire tous les joueurs. 

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PES 2016 (Test PS4) : Pour le meilleur et pour le pire
Les plus
  • Graphiquement très réussi
  • Un gameplay Fuma offline excellent récompensant très souvent le meilleur joueur
  • Physique de balle PES
  • Les 2 vs 2 offline, un fun incomparable
  • Le player ID des joueurs et des équipes
Les moins
  • Un jeu en ligne actuellement à la ramasse
  • L'enrobage qui ne donne pas envie de jouer, pas de mini jeux
  • Réalisation dépassée, temps de chargement trop fréquents
  • Trop d'assistances...
  • Un mode 2 vs 2 via un serveur irlandais dans un seul et même stade...toute l'année
Choco
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