C’est avec la boule au ventre que je rédige ce test de PES 2017 sur PS4. Si vous avez filé directement à la note apposée en bas de cet article, vous devez sans aucun doute être choqué. Pourtant, il était capitale pour ChocoBonPlan de marquer les esprits cette année. Oui, PES 2017 a eu une note « sanction ». Oui il a obtenu cette note alors qu’il propose sans aucun doute l’un des meilleurs gameplay disponibles à ce jour dans une simulation de foot virtuel. Je vous explique le pourquoi du comment après une session test très importante de 15 jours sur le jeu offline ET online.
PES 2017 : une véritable simulation de foot ?
On le sait tous ici. Ce qui a fait défaut l’an passé à la franchise PES c’est ce retour inattendu à un jeu arcade, rapide et particulièrement aléatoire notamment sur le jeu en réseau. Pour rectifier le tir, PES Productions a mis les bouchées double cette année au niveau du gameplay. Comprenez par là que les sensations manettes en mains ont été la top priorité de l’équipe de Manorito Hosoda cette année.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce PES 2017 côtoie la perfection in game. Le jeu est fluide, ultra réactif et reproduit des sensations au niveau du rythme (bien qu’un poil rapide à mon goût) quand on le compare à certaines situations de jeu réelles. Le slogan « Control Reality » n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard et colle parfaitement à ce que vous avez entre les mains.
Entre les différents Player ID (Paul Pogba, Zlatan Ibrahimovic, Andrès Iniesta, Lionel Messi, Cristiano Ronaldo…) le jeu respecte dans les moindres détails le comportement des plus grandes stars. Mention spéciale (même si tout le monde s’en fout) au player ID des joueurs de l’équipe nationale japonaise. Pour suivre cette sélection depuis plus de 15 ans et pour avoir vu bon nombre de matchs des « Samouraï Blue », leur reproduction de style de jeu frôle la perfection. Complètement fou.
Graphiquement, le jeu est également toujours au top avec une modélisation des visages toujours aussi impeccable et des effets de lumières particulièrement réussis. Le Fox Engine est chaud, tout simplement.
Les progrès notables
En dehors de ces excellentes sensations manettes en mains, PES 2017 progresse dans bon nombre de domaines. À commencer par l’arbitrage, beaucoup plus présent et logique. Terminé les actions sur lesquelles vous pouviez échapper impunément à un attentat sur un joueur adverse. L’avantage est également bien géré et la plupart des cartons sont distribués à juste titre.
Toujours sur le terrain, le placement de vos coéquipiers est désormais beaucoup plus rigoureux. Il devient difficile de passer entre les lignes lorsque vous jouez contre un adversaire, surtout en défense totale de l’Atlético Madrid. Le tout est plus compact, plus juste (encore une fois). Et si vous parvenez à vous frayer un chemin jusqu’aux buts adverses, le gardien sera vous accueillir à coups de parades sans aucun respect. Oui, les gardiens de PES sont les meilleurs gardiens de l’histoire de la franchise et il était temps qu’ils bouffent du lion. C’est désormais chose faite et j’espère très sincèrement que Konami ne modifiera en rien leur comportement malgré les pleurs de certains joueurs.
Les patchs pour PES, enfin
En dehors du terrain, le jeu permets enfin l’implémentation de patchs complets. Ces derniers s’appliquent assez facilement malgré quelques petites couacs légendaires de Konami en termes de communication. Même si cette année, PES subit une hécatombe sans précédent en termes de licences avec la perte de la Liga, de la Juventus de Turin, du Bayern de Munich ou encore de Manchester United, vous pourrez remédier à ce soucis en passant par le menu modifier.
Si vous souhaitez en savoir plus, je vous conseille cette vidéo du copain MacFury (que je salue) et qui vous explique comment installer l’intégralité des licences pour tous les championnats et équipes nationales. Si vous souhaitez télécharger ces patchs, je vous conseille les copains de CYPES très réactifs et qui font du très bon boulot dans le domaine.
Oui, ça transpire le foot sur le terrain
Côté gameplay, la physique de balle a encore été améliorée et certaines animations sont venues renforcer la palette de mouvements des joueurs. Si PES conserve ce petit côté « rigide » (qui ne me dérange pas plus que ça personnellement), les mouvements de courses et de certains gestes techniques , passes et même tirs sont nettement plus réalistes que sur FIFA 17. La simulation d’Electronic Arts conserve son avantage cependant en termes de nombre d’animations, beaucoup plus nombreuses et variées (mais pas forcément plus réaliste, l’éternel débat).
À cette physique de balle qui nous donne l’impression de jouer tout simplement au football, s’ajoute les toutes nouvelles tactiques avancées. Ces nouvelles tactiques vous offriront encore plus de possibilités afin de varier votre style de jeu et de faire face aux offensives de vos adversaires. Que vous souhaitiez jouer en faux numéro 9, sur les ailiers, en tiki taka ou en bombardant votre adversaire de centres, parfois un peu trop redoutables avec le MD White * (* Le Real de Madrid),vous pourrez pratiquement tout faire sur ce PES 2017. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de visionner au ralenti plusieurs occasions et phases de jeu sur lesquelles le rythme mais également les animations étaient très proches de la réalité. Un régal.
Ne jouez pas en réseau pauvre fou !
Hors ligne, ce PES 2017 est donc un excellent cru. Il devient même incontournable pour les puristes en mode Fuma (sans aucune assistance) comparé à ce qui existe aujourd’hui. Malheureusement et comme on pouvait s’en douter, c’est en réseau que les choses se gâtent. Car si FIFA a de quoi être inquiété lorsque vous êtes en soirée entre potes, si vous comptiez en découdre depuis votre canapé face aux adversaires du monde entier vous tomberez de haut. De très, très haut. Genre un saut en Base Jump avec un réacteur pour vous propulser encore plus vite vers le sol sans parachute.
Critiqué depuis de nombreuses années, le jeu en réseau de PES 2017 atteint aujourd’hui toutes ses limites. Face aux productions actuelles de jeux multijoueurs, le titre de Konami ne tient même pas une seule seconde. Temps de chargement interminables, navigation poussive, lags, latence…les maux sont si nombreux qu’il serait possible de faire un mémoire dessus.
Laissez-moi vous exposer un peu quelques exemples à ce sujet. Par exemple, lorsque vous lancez pour la première fois le mode MyClub (que nous connaissons depuis PES 2015), un tutorial se déclenche. Bien que vous connaissez le mode de fonctionnement de ce mode de jeu, vous devrez vous retaper toutes les explications (bien longues) sans pouvoir « zapper » cette séquence. Entre temps, le jeu se chargera encore et encore avec des connexions aux serveurs Konami interminables. Je n’ose même pas imaginer le taux d’abandon des joueurs sur ce mode de jeu à l’issue de ce tutoriel.
Autre exemple : la recherche d’adversaire. Cette année, Konami a instauré un nouveau système de filtre par « qualité de connexion ». Si il est possible d’avoir des matchs « normaux » en lançant une recherche de niveau 5 (PS : Konami ne précise à aucun moment quel niveau correspond à quel degré de qualité…), vous attendrez également longtemps…Très longtemps…Trèèèèèèssss trèèèèsss longtemps.
@theo_fleury @ChocoBonPlan @Durandil67 @Konami @blog_pes par contre le team lobby… pic.twitter.com/51nlCRykgt
— Vanished ψ(`∇´)ψ (@VanishedWap) 27 septembre 2016
@ChocoBonPlan @Durandil67 @Konami @blog_pes @theo_fleury ???????? pas très encourageant là !! je le revends si le Online ne se stabilise pas
— Othmane Krafess (@OthmaneKrafess) 27 septembre 2016
@ChocoBonPlan @Durandil67 @Konami @blog_pes le seul jeu ou tu peux aller faire des courses en attendant
— Theo fleury (@theo_fleury) 27 septembre 2016
#CaFaitMalAuMoral Quand tu voit la qualité des serveurs chez @Konami pour le lancement de #PES2017 @ChocoBonPlan @blog_pes @theo_fleury pic.twitter.com/wHxnncP7lb
— Durandil PES (@Durandil67) 27 septembre 2016
Et pendant ce temps, les responsables de la communication en Europe que sont Asim Tanvir et Adam Bhatti « se réjouissent d’un jeu en réseau excellent ». Une technique de propagande assez ahurissante quand on sait qu’au Royaume Uni, il s’est vendu plus de Bioshock Collection que de PES le jour de sa sortie.
Following today’s maintenance, we’ve made improvements to the stability of online matches. #PES2017 pic.twitter.com/WnYrzFwKYr
— Pro Evolution Soccer (@officialpes) 29 septembre 2016
Et hop on fait passer une énorme erreur pour une erreur mineure tout en montrant la « réactivité » de Konami qui a corrigé la stabilité du réseau.
Lorsqu’un joueur achète son jeu, il est bien stipulé derrière la boîte « compatible avec le jeu en réseau« . Je n’accuserai pas Konami de publicité mensongère car oui il est possible de jouer en réseau. Mais sur un réseau connecté à l’URSS de Staline et via des modes de jeu absolument et incroyablement dégueulasses (vous m’excuserez ce terme, je n’ai pas trouvé d’autres mots pour les décrire).
MyClub, le fiasco continue
Quel est le paradoxe de PES 2017 ? Il s’agit d’une simulation de football qui vous donne le contrôle total sur le terrain mais qui vous oblige à la jouer Motus Motus lorsque vous évoluez sur « MyClub ».
MyClub est le mode « phare » de Konami sur PES 2017. L’équivalent du « FIFA Ultimate Team ». Ce mode de jeu scandaleux, dépassé, lamentable et sans aucun intérêt comparé à la Ligue des Masters est le fer de lance de la firme nippone depuis 3 ans maintenant.
Voici comment se passent les choses : vous recrutez un entraîneur qui ne pourra évoluer que dans un seul et unique schéma de jeu. Si vous choisissez le 4-3-3, vous jouerez en 4-3-3 quoiqu’il arrive. Vous gagnerez, et vous mourrez en 4-3-3 sans aucune possibilité de modifier le style de jeu serré, resserré, offensif, défensif etc… de vos joueurs. Les choses commencent bien me direz-vous. Attendez de voir la suite.
Derrière vous tirez vos joueurs au hasard via vos GP remportés dans le jeu. Vous pouvez remporter des GP en gagnant des matchs face à d’autres joueurs, ou face à l’IA. Une autre monnaie (les pièces MyClub) vous permettent également d’acheter des joueurs souvent bien plus puissants. Plus rares à obtenir dans le jeu, vous pourrez cependant faire chauffer la carte bleue afin d’obtenir vos pièces et d’avoir votre équipe de rêve dès le lancement du jeu. Vous comprenez un peu l’arnaque ?
Et la Ligue des masters en ligne dort toujours
Voilà. Ceux qui paieront dès le début seront avantagés, les autres marcheront dans la boue. Pour les nouveaux joueurs ayant « switché » de FIFA à PES depuis 2015, sachez que la franchise de Konami avait un mode de jeu nettement plus réaliste, poussé et intelligent que ce piètre MyClub : la Ligue des Masters en ligne. Gestion de votre budget pour recruter des joueurs, compétitions en ligne, système de division avec montées et descentes nettement mieux gérées qu’aujourd’hui…
Bref, n’importe quel joueur de PES ayant connu cette époque de la Ligue des Masters en Ligne ne peut cautionner MyClub aujourd’hui. C’est impossible. C’est comme si vous demandiez à quelqu’un qui vient de sauter en parachute de faire le train du farwest de DisneyLand Paris en lui martelant « tu verras, c’est beaucoup plus fou » . Non, tout simplement, non.
Nouveau marché des transferts et lobby atroces
Annoncé dans un trailer aussi incompréhensible que maladroit, le nouveau marché des transferts de MyClub est une honte. Encore une fois, c’est direct et ça peut paraître gratuit, mais c’est pourtant la réalité. Non, vous ne pourrez pas recruter le joueur de votre choix sur PES 2017. Entre les temps d’attentes interminables des enchères, leurs thèmes ridicules et la course aux GP pour les enchères surréaliste, il y a de quoi être rapidement dégoûté. Pourquoi perdre son temps dans des menus incompréhensibles si au final, le tirage au sort reste la meilleure solution pour recruter un joueur ? Il ne fallait évidemment pas nuire au business des micropaiements de Konami allez-vous me dire. C’est vrai, j’avais oublié.
Je ne m’attarderai pas également sur l’absence d’un mode season coop, des lags atroces rencontrés en lobby sur les « 2 vs 2 » trafiqués. Car oui, il est possible de jouer en 2 vs 2 sur PES 2017 en transformant un lobby de 11 vs 11 joueurs en lobby de 2 vs 2 et en faisant attention à cocher la fameuse case « tout joueur » afin de contrôler tous les joueurs de votre équipe.
Bien entendu la latence qui est le critère indispensable pour profiter de ce mode de jeu – vous allez le deviner – est dégueulasse. Un patch suite à la pétition que nous avons lancé et qui a vu la signature de plus de 2500 fans devrait arriver en décembre. Je n’ai de mon côté absolument aucun espoir sur la qualité de ce qui sera proposé via cette modification. Les mecs sont sur la lune.
Le scandale Xbox One
Enfin comment ne pas parler du véritable SCANDALE qui touche les joueurs Xbox One, carrément jetés à la poubelle par Konami. Non seulement pour une année supplémentaire, leur jeu ne sera pas au niveau de la version PS4 mais ils ne pourront pas non plus profiter de véritables patchs comme sur PS4. La sanction est tout simplement terrible : jouer avec le MD White toute une saison. Honteux, pathétique, les mots me manquent pour décrire ce gros fuck lâché en pose caca aux joueurs Xbox One.
J’ai connu moi même cette période noire sur Xbox 360 avec le lancement de PES 2014 où nous devions alors passer par des sites polonais afin de télécharger des patchs amateurs capables de faire fonctionner le jeu en réseau. Oui, vous avez bien lu et non, ce n’est pas un troll. Depuis trop d’années, Konami a délaissé le marché Xbox pour se concentrer uniquement sur celui de la PS4. Je ne serais même pas étonné si l’année prochaine le jeu ne sortait pas sur la console de Microsoft. Si vous êtes sur Xbox One, acheter FIFA 17 est la seule alternative qui vous reste aujourd’hui.
L’ambiance du pauvre
12 musiques (dont une avec Justin Bieber), des commentaires très mal joués et une ambiance sonore et visuelle autour du terrain des plus déprimantes. Oui l’enrobage de ce PES 2017 fait peine à voir aujourd’hui. Entre Daren Tullet qui applaudit lorsque vous mettez un but et Grégoire Margotton qui parle de passe en profondeur sur un centre, les erreurs de commentaires sont multiples.
Il est tout de même incroyable que PES se contente également d’aussi peu de musiques et surtout, de très mauvaises musiques là où un FIFA 17 accompagne parfaitement le joueur de bout en bout. Vous souhaitez déprimer en jouant à un jeu vidéo ? Lancez le mode entrainement de PES sans aucune musique et écoutez ce coup de sifflet strident vous indiquant quand « travailler » et quand vous arrêter.
Mon. Dieu.
Tout un chantier pour PES 2018
Si ce PES 2017 était sortit en 2000 face à FIFA 17 (auquel nous sommes encore en train de jouer pour les besoins de notre test qui arrivera prochainement), je n’ai absolument aucun doute sur le fait que le jeu, malgré son manque de licence, serait la référence incontournable des jeux de football.
Pour reconquérir l’immense majorité des joueurs partis (à juste titre) sur le titre d’Electronic Arts pour son mode FIFA Ultimate Team, Season Coop et la qualité de son jeu en réseau, Konami devra investir.
On ne parle pas d’un petit investissement pour développer un pachinko ou un Metal Gear Survive hein, mais bel et bien d’un investissement conséquent (genre un gros chèque) afin d’améliorer la qualité de ses serveurs, de proposer une toute nouvelle interface pensée pour le jeu en réseau avec raccourcis, fonctionnalités et modes de jeu dignes d’un jeu de foot en 2016.
Suite aux questions que j’ai pu poser à Manorito Hosoda, le producteur du jeu, ces derniers devraient faire du jeu en réseau et des modes de jeu leur principale priorité pour PES 2018. Le meilleur serait donc à venir pour la série PES. Il serait temps que Konami prenne conscience que ce n’est pas seulement en signant des partenariats Premium à coups de millions qu’ils arriveront à reconquérir le coeur des joueurs. C’est en répondant vraiment à leurs attentes en leur donnant ce qu’ils réclament depuis plusieurs années : un véritable jeu en réseau et des modes de jeu. Bref, un jeu enfin complet.
Trop, c’est trop
Ne vous méprenez pas : PES 2017 est un super jeu de football…offline. Si votre créneau reste le jeu face à l’IA ou entre amis en soirées, n’hésitez pas une seule seconde. Avec l’intégration de patchs, vous tenez une pépite. En revanche si vous êtes avant tout un joueur du réseau, la conclusion ci-dessous vous est adressée.
Cette année et plus que jamais, Konami a décidé de vendre la moitié de son jeu aux joueurs. Un jeu online scandaleux pour les joueurs PS4, une version bridée sur Xbox One. De mon côté, j’attribue donc la moitié de la note que PES 2017 mériterait vraiment. Je suis un grand fan de la licence Pro Evolution Soccer et je ne m’en suis jamais caché. Cependant, il faut que les choses changent et qu’elles changent en profondeur. On ne parle pas seulement d’un patch pour rendre les menus plus agréables ou d’une mise à jour visant à ajouter des lobbys en 2 vs 2. Le soucis est vraiment beaucoup plus grave que ça et la différence en terme de ventes entre PES et FIFA vient appuyer ces faits.
PES doit faire sa révolution au niveau du online, de l’e-Sports, des modes de jeu. Son immersion, ses options de personnalisation et surtout son côté social ont également besoin de cette révolution. Sans parler de la gestion globale de la société Konami crachant jour après jour son amour auprès des clients fans en communiquant sur un mode My CBClub périmé et en annonçant un Metal Gear Survive ubuesque.
Mon incompréhension est également totale devant certaines notes de la presse se contentant de juger le jeu uniquement sur sa partie solo. Difficile de comprendre la clémence des journalistes spécialisés concernant un jeu à moitié fini. Les médias ainsi que les joueurs ont également une part de responsabilité devant ce fiasco. Mettre 9/20 peut paraître sévère, mais lorsqu’on y réfléchit bien, est-ce qu’un jeu qui vous fait passer plusieurs soirées consécutives devant des matchs injouables sur le réseau, seul mode de jeu auquel vous jouez, mérite vraiment bien plus ?
Il est grand temps pour Konami d’arrêter de jouer en CFA et de viser la montée chez les professionnels.
LOL jme rends compte que ton test c est PES 2017 ET PAS 2018 😀
Salut,
deja ton test est au top – bien ecrit, bien developpe, chapeau.
Je te reponds sur l IA.
Je jouais enorment a PES sur ps2… oui oui PS2… J ai a peine joue a FIFA mais pas l impression de jouer au foot – meme sur les meilleures versions.
La je me suis teste et repris une PS4 Pro juste pour PES… et pour l heure je suis satisfait.
Avant d aller en ligne je m entraine en Master League, niveau max (le niveau legende pas encore debloque quand j ai debute)… rien de mieux pour progresser qu’une equipe de naze et une IA clairement insupportable.
J ai bcp pense a ton test en me prenant toujours les memes buts de la tete, centre but…
Puis j ai trouve la methode et ne prend quasi aucun but maintenant :
1 – j ai recrute un gardien – 75
2 – j ai recrute un defenseur – 74 je crois (Falette)
3 – j’ai mis le marquage individuelle sur l’attaquant ou les 2 attaquants.
Resultat : fini les frappes de loin, je gagne tous les duels de la tete.
=== J’ai decouvert un vieux bug d’IA, dans certaines formations, si tu longe la ligne avec ton lateral, tu peux aller tout droit et personne ne vient d’attaquer… c est ridicule, clairement un bug mais ca permet de bien avancer.. centrer… voila
Bon voila pour l heure je kiffe ma master ligue et des que j’en aurais marre j’irais me frotter online 🙂
Bon test, même si la note sanctionne trop le online pour un offline de qualité.
Nous on s’en fout, on lit tout le test, mais si un jour t’es pris en référence je sais pas ou sur je sais pas quel site (c’est d’la théorie hein), les gamers lambda qui ne connaissent pas vont direct assimiler le jeu a une bouse, ce qu’il n’est pas.
D’ailleurs je compte sur toi Choco pour nous signaler quand FIFA apportera les vraies sensations de football qu’offre PES, la construction de l’action, le ressenti de la balle ; si un jour FIFA se penche un peu plus sur ça au lieu de nous proposer un gameplay ou j’ai toujours l’impression d’etre assisté avec une inertie un peu bancale des joueurs, j’y jouerai peut-être. En attendant c’est PES offline seulement.
Salut LaKrampe,
Je pense pas que FIFA arrivera un jour à apporter les sensations d’un PES. De ce côté là, le jeu conserve son touché unique et que je préfère quoiqu’il arrive au jeu d’EA.
Maintenant sur tout le reste et dans notre époque totalement connectée, PES passe complètement à côté. Difficile aujourd’hui pour les trentenaires de se réunir en offline entre le boulot et la vie de famille. Du coup, il reste seulement les parties en réseau et de ce côté là, PES on oublie donc on achète tous FIFA par défaut.
Sans parler de l’absence du 2 vs 2.
Salut tout le monde, je ne crois pas que l’on puisse quitter définitivement PES, moi perso j’ai débuté FIFA, je suis aussi comme vous un déçu de pes surtout 2016, mais regardons la réalité en face, même si sur la forme FIFA semble écraser la concurrence, mais niveau Gameplay c Laurel et Hardy, sur le fond pes et inégalable, le divorce ne dure jamais très longtemps, quant ont a déjà pratiquer le football en reel, on s’aperçoit que pes est beaucoup plus réaliste, et point de vue sensation c une bombe atomique, je joue toujours a FIFA, mais je ne m’éclate pas, et je ne suis pas le seul, c’est même pour ça qu’ont dit que les joueurs de FIFA regardent plus le décor, et combien la pelouse est verte, au détriment du jeu, qui lui est en revanche un petit pétard, enfin c mon avis, moi en tout cas c’est PES un jour, pes toujours, et la perfection n’ai pas de ce monde, mais vivement du renfort pour KONAMI, l’espoir fait vivre.
Effectivement les amis Pes grille les dernières chances d’un éventuel come-back à cause de lacunes et problèmes techniques inexcusables en 2016.. Bien sûr le réseau à était amelioré depuis le lancement mais malheureusement trop tard pour la majorité des joueurs et c’est totalement logique de se retourner sur Fifa 17 qui est solide sur toutes les carences de Pes 2017 ( oui toutes..) je n’ai pas lâché Pes cette année car malgré un Fifa mieux que l’an passé je n’arrive pas m’y retrouver niveau Gameplay et sensations ( peut être un jour). Cette licence made in Konami mérite d’être reprise par une nouvelle boîte de développement, car même avec un Pes 2018 parfait niveau gameplay pour l’année prochaine, si ils gardent le même enrobage vide et infâme alors ça sera fini pour eux ( si ça ne l’es pas déjà…) Prions pour un renouveau en 2018, c’est tout ce qu’ils nous restent ☺
Meilleur test sur PES ever. Enfin un test réaliste et objectif d’un gars qu’il connaît vraiment PES sur le bout des doigts.
Le constat est dur mais réel.
Merci Quinton. J’aurai tellement aimé avoir un PES qui tienne au moins bien la route sur le online…
Mais à ce qui parait les connexions se sont améliorées…Une fois que tout le monde a fui. Comme d’habitude. Konami ne se rends même pas compte que les joueurs ne vont plus leur donner de 3ème, 4ème, 5ème chance.
Il y en a qui sont partis vraiment pour de bon.
Salut Mendrak et merci pour ton retour. Je respecte ton point de vue sur la question du réseau de PES. Aussi, au moment où j’ai testé le jeu, le réseau était impraticable et tout le problème est bien là.
Chaque année il y a des soucis encore et encore et même au delà des soucis du jeu en réseau, ce qui me chagrine le plus ça reste la pauvreté des modes de jeu et tout ce qui tourne autour du contenu, de la navigation, des temps de chargement etc…
Quand on a plus beaucoup de temps pour jouer à un jeu, devoir sacrifier la moitié de ce temps de loisir à attendre est tout simplement impossible pour moi dorénavant.
Si tu as un avis sur ce PES ensuite, n’hésite pas à le poster depuis ton profil « Poster un Avis » où tu pourras attribuer la note + les points forts et points faibles selon toi.
Nous mettons en avant tous les avis de tous les joueurs. Personne ne détient la vérité d’où ce nouveau site où l’on souhaite connaître les avis et les opinions du maximum de joueurs et non pas seulement d’un ou deux youtubers et des journalistes 😉
salut choco
bravo, toujours au top, comme a ton habitude excellent boulot, même si cette fois je te trouve un petit chwiya sévère, perso je trouve ce pes tres équilibré, le game play frôle la perfection (rien a voir avec FIFA), et le offline nettement amélioré, cette annee au moins le jeux en reseau et plus reactif avec beaucoup moins de latence bref ca ressemble vraiment a un match de foot contrairement a pes 2016 ou la c’étais comme tu avais si bien l’habitude de le dire « la fete du slip », biensur le online n’ai pas encore au niveau de FIFA, mais le offline fait de l’ombre au jeu de EA, c’est pour ca que je pense que 09/20 et extrêmement sévère,car cette notte ne prend absolument pas en considération l’amélioration nette du online par rapport a l’année dernière, je pense aussi que tu aurais peut etre du coupé la poire en 2 et mettre une note pour le offline et une autre pour le online, mais ca reste mon avis, en tout cas continue comme ca je suis sure que tu fera bouger les choses, au faite a quand le prochaine episode de la LAREEC ? merci et bon courage