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Test de Wolfenstein 2 (Xbox One) : Brütal und spektakulär

Blazko le Barjo reprend du service pour bouter (et surtout buter) les Nazis hors des USA. Cette suite de The New Order tient-elle ses promesses d’action et d’hémoglobine ? Après avoir terminé le jeu, voici mon verdict dans le test de Wolfenstein 2 The New Colossus.

 

Test de Wolfenstein 2 : Welcome to the jungle.

 

« j’ai toujours voulu voir New York »

 

En 2014, Les développeurs de MachineGames et l’éditeur Bethesda avaient réussi l’impensable. Et deux fois, en plus. La première, en ressuscitant l’une des licences les plus iconiques du jeu vidéo et la seconde, en le faisant brillamment.  Wolfenstein The New Order était un FPS solo brutal, à l’ancienne et dynamique. Mais pas seulement, cette uchronie où les Nazis conquièrent l’Europe et à travers un humour noir et corrosif, avait un scénario correct. On accompagnait le soldat Blazkowicz dans sa vaine lutte contre l’avènement du IIIème Reich à l’échelle planétaire. Vaine car à la fin du jeu, la machine implacable nazie est tout juste grippée et Blazko est laissé pour mort…

Dans cette suite, les nazis ont commis deux erreurs monumentales. Un, ils ont conquis et mis à leurs bottes les USA et deux, ils n’ont pas réussi à tuer Blazko. The New Colossus commence chronologiquement immédiatement après le premier opus avec un des prologues les plus originaux et barrés auquels j’ai pu jouer. La libération des USA commence dans les rues de New York dans une ambiance qui m’a tout de suite fait penser aux (excellents) Metro 2033 et Metro Last Light d’une part, et à Fallout d’autre part.

 

Test de Wolfenstein 2 : pas de « road tripes » à travers tous les USA.

 

Les dialogues surréalistes pullulent.

 

Malheureusement, les plans de la résistance menée par Blazko n’emmèneront par la suite le joueur que sur quelques destinations américaines. Il y en a que quatre en tout, ce qui occasionne pas mal de recyclage de niveaux. Ainsi, au gré du scénario, il n’est pas rare de revenir dans un des niveaux précédents. Comment ne pas regretter de ne pas défourailler dans les rues de Las Vegas, San Francisco ou Los Angeles. Il y a un tel potentiel tant l’inconscient collectif est baigné (ou saturé, c’est selon) de pop culture américaine, de clichés et autres références. Mais non… que quelques destinations dont Blazko ne profitera pas beaucoup puisque en général, après quelques instants en extérieur, la majorité de l’action se déroulera dans des bases nazies grises… à l’image de celles du premier volet. Recyclage, recyclage…

Heureusement, le jeu se rattrape très largement au niveau ambiance et scénario. Cela passe par des briefings de missions de très hautes volées, avec des scènes littéralement mémorables. Tour à tour flippantes, drôles ou loufoques, les cinématiques resteront gravées dans l’esprit du joueur. De plus lors des missions, la propagande grossière et omniprésente, les nombreux dialogues truculents et/ou acides accompagnent l’action et nous plongent allégrement dans cet univers barré. Enfin, des twists dans l’histoire finiront de surprendre et de combler le joueur. Je ne peux pas et ne veux pas en dire plus pour ne pas gâcher de surprise. Mais oui, Wolfenstein 2 a une histoire réussie complètement délirante et brutale, mise en scène de manière magistrale.

Assez vite dans la progression, des missions d’assassinats d’officier haut placés seront disponibles. Elles permettent de revenir dans les niveaux précédents pour de nouveaux défis et ramasser les objets oubliés ou ratés. Bonne idée dans l’absolu car cela rajoute de la durée de vie… mais cela remplace malheureusement la possibilité de refaire les missions principales et de se délecter des excellentes cut-scenes. Niveau durée de vie, j’ai compté 25 heures de jeu pour compléter la campagne et les missions d’assassinat. Kolossal à l’échelle du FPS purement solo.

 

Test de Wolfenstein 2 : Plan A, tuer tous les ennemis.

 

« Il n’y a pas un problème qu’un pompe ne peut pas résoudre » disait ma grand mère. Alors deux…

 

Wolfenstein 2 reprend les codes des jeux de tir à la première personne à l’ancienne tout en apportant quelques nouveautés. À l’ancienne car Blazko ne se soigne pas automatiquement en se planquant derrière une caisse. Il porte tout son arsenal sur lui et choisit son arme via une roue de sélection. Il peut également se munir de deux armes en même temps pour mettre de l’ambiance dans les rangs nazis. Petite nouveauté appréciable, on peut désormais choisir n’importe quelle arme dans chaque main. Qui n’a jamais rêvé d’avoir dans un jeu un fusil à pompe en main droite et d’un lance roquette en main gauche ? Blazko le fait, tous les jours…

Au rayon nouveauté, à mi jeu, après un retournement de situation dantesque, Blazko aura accès à trois reliques qui lui permettront d’emprunter des chemins jusque-là inaccessibles. Sans atteindre ce qu’autorise un Deus Ex en terme de possibilités, ces trois gadgets agrémentent les gun fights et dans une moindre mesure l’exploration. Les niveaux sont assez linéaires, et les accès jusque-là bloqués mèneront en général  à des collectibles ou des améliorations d’armes.

 

Test de Wolfenstein 2 : Plan B, tuer encore plus d’ennemis.

 

Les atouts sont encore là pour améliorer notre Blazko.

 

Comme dans The New Order, il est possible d’améliorer notre héros via un tableau d’atouts. Pour ne prendre qu’un exemple, tuer 150 enemis permettra à terme de porter plus de grenades. Il y a trois branches : chaos, tactique et furtivité. Oui, furtivité… il est en effet possible de se faufiler jusqu’aux officiers pour les occire et ainsi limiter les renforts en cas d’alerte. Mais on ne va pas se mentir, dans la plupart des situations, la furtivité part en Wurtz et se termine en carnage sans nom.

Au rayon déception, on peut regretter le faible renouvellement de l’arsenal à disposition. Mais après tout, tant que Blazko peut porter deux pompes en même temps, le débat est vite réglé… Autre point un peu raté, la mauvaise gestion des lancés de grenades. En effet, pour lancer une grenade, le joueur appuie une fois sur la touche RB/R1… ce qui en général se fait au petit bonheur la chance et rate sa cible en général…

 

Test de Wolfenstein 2 : une technique nicht wunderbar.

 

Pour un peu, on se croirait dans Metro (2033 ou Last Light) ou Fallout

 

Graphiquement, le jeu est plutôt joli… mais de très loin. Mais les points positifs de la relative faiblesse graphique sont inégalables. En effet les temps de chargements sont courts et le jeu tout le temps fluide. Les musiques accompagnant les combats sont dans le ton et s’effacent quand le dernier ennemi gît à terre. Pas de crash constaté non plus.

Le jeu est entièrement et très bien doublé en français. Entre les deux Wolfenstein, Blazko change de voix pour celle de Patrick « Bruce Willis » Poivez. Chacun ses goûts, perso je préférais celle de Patrick Bethune. Surtout qu’en introduction du jeu, dans le « précédemment » des séquences du 1 sont reprises… avec la voix de Patrick Bethune. Etrange.

Par contre, point méga positif : la sauvegarde manuelle à tout moment ! Point de départ pour toutes les tentatives les plus courageuses ou les plus stupides (les deux vont de paires en général).

Niveau difficulté, Wolfenstein 2 propose un sérieux challenge même en mode normal. Le jeu mettra les nerfs et les reflexes des chasseurs de nazis à rude épreuve.

 

Conclusion : 

Digne successeur de The New Order, Wolfenstein 2 est un FPS bourrin et jouissif, mais pas seulement. Emmené par des cinématiques marquantes, le scénario surprend par moment et part loin dans le grand n’importe quoi. Pour le plus grand plaisir de ceux qui apprécient l’humour noir et acide mais aussi le gore, le jeu se traverse en une vingtaine d’heures. Malheureusement, Blazko passe le plus clair de son temps dans des bases grises, sans que le joueur ne parvienne à réellement se sentir aux USA. Ainsi, sur quelques aspects, on a l’impression de s’être trompé de disque et de jouer à The New Order… Mais, cette  impression est vite balayée à la cinématique suivante. Heureusement. 

15
Test de Wolfenstein 2 (Xbox One) : Brütal und spektakulär
Les plus
  • Les cinématiques mémorables
  • Un bon gros défouloir
  • Les gadgets
  • La bonne durée de vie pour le genre
  • La VF
  • La sauvegarde manuelle
Les moins
  • Trop peu de destinations
  • Trop peu de niveaux en extérieur.
  • Recyclage de niveaux trop marqué
  • Graphismes en deçà
  • La nouvelle voix de Blazko ?
Graphismes 13
Gameplay 17
Son 15
Durée de vie 16
Rapport qualité/prix 15
Bibi
Bibi
Rédacteur
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Je ne suis pas fou, ce sont les autres qui ne le sont pas assez

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Derniers commentaires

Laisser un commentaire 2 commentaires
Stephen McFlaherty
Niveau 8
Écuyer

Yo yo les amis! je viens de le terminer sur PS4 et je suis pour ma part très déçu

voici en gros ce que je reproche au titre :

-un mixage audio catastrophique, les voix des persos qui sont soit trop fortes soit totalement inaudibles…le pire concerne les guns, le son est beaucoup trop faible et ça manque de grave…  ça sonnne comme un jouet… ça casse vraiment la sensation de puissance

-difficulté impossible à régler pour moi, soit c’est trop hardcore, même en facile, soit c’est trop easy, en « très facile »… Le problème c’est qu’on peut mourrir en 2 secondes sans trop savoir pourquoi. Souvent on ne sait pas d’où viennent les balles (et les grenades et c’est vraiment frustrant)

La frustration est aussi liée à la jouabilité, supprimer l’aide à la visée sur un FPS à la manette n’est franchement pas une bonne idée. Car on aura jamais la vitesse et la précision d’un combo clavier/souris…

Se rajoute à cela le fait de devoir toujours regarder vers le bas et matraquer carré pour ramasser munitions/vie… ce qui est simplement ULTRA CHIANT en plein combat !

Pour finir, les passages dans le sous marin sont PENIBLES! devoir chercher un mec dans ce sous marin immense, sans aucune indication m’a rendu fou…

Bref encore une fois c’est dommage, surtout que les trailers montraient bien d’autres choses. En les voyant je m’imaginais déja défourailler du nazi en pleine ville. Finalement on se retrouve encore avec les éternelles usines ou zone industrielles allemandes…

    diamk
    Niveau 305
    Héros Légendaire

    Salut 😉 perso j’y ai joué sur PC donc mon avis est très différent du tiens mais effectivement si il n’y pas d’aide à la visée en version console ça doit corser un peu plus les choses. Pour ce qui est de la difficulté en elle même, certains passages du jeu deviennent très compliqué vu qu’il y a peu de lisibilité au niveau des dégâts reçus et puis surtout dès qu’on se fait prendre par les flancs on mange direct, donc toujours rester en mouvement et utiliser le décors sont primordiaux vu que les maps sont presque conçues comme des « arènes ».

    Après je te rejoins sur le fait que devoir ramasser les munitions/soins avec une touche, c’est pénible. Idem pour les maps qui font un peu trop copié/collé (surtout dans les missions d’assassinats) contrairement à The New Order où il y avait plus de diversité.

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