Après un premier épisode surprenant et très apprécié des joueurs, Asobo Studio remet le couvert avec une suite plus qu’attendue. Sera-t-elle à la hauteur de son ainé pour un magistral point final à cette histoire ? Voici le test A Plague Tale Requiem sur Xbox.
Test réalisé sur Xbox Series X à partir d’une version commerciale.
Test A Plague Tale Requiem : de très jolis graphismes
Les paysages sont superbes.
La première chose à laquelle on s’attend en lançant ce jeu, c’est de prendre une gifle sur la partie graphique. Si la gifle est assez douce, il ne faut pas nier les efforts des développeurs pour nous immerger dans cette Provence des années 1300. Tout y est crédible, assez photo réaliste par moment et avec des couleurs vivent qui font plaisir à l’œil. De plus, Asobo s’amuse à changer de ton en fonction des situations vécues durant l’aventure, renforçant davantage l’ambiance. On retrouve avec plaisir Amicia et Hugo qui profitent aussi de nouvelles animations. Mon seul bémol serait à propos des rats. Même si leurs nombres à l’écran est démultipliés et procure une sensation des plus désagréables, ils perdent un peu en crédibilités quand on les observe de près.
Test A Plague Tale Requiem : une ambiance maitrisée
Je hais les rats…
Pour la partie sonore, le compositeur Niçois Olivier Derivière insuffle toute la folie nécessaire au titre. Il nous emporte dans un tourbillon de rythmes et de musiques qui servent parfaitement ce que l’on vit à l’écran. Il suffit juste d’écouter les notes qui grincent, devenant presque dérangeantes, lorsque les rats ont décidé de nous rendre visite. C’est donc un grand oui et un merci pour ces compositions de haute volée qui régalent les oreilles.
Test A Plague Tale Requiem : un jeu pour adulte
Amicia est d’une détermination sans faille.
L’écriture du scénario est la grande force du jeu. Pensé comme un film, les dialogues font mouche et le ton est sérieux. Pour rappel, nous retrouvons Hugo et Amicia fuyant la Guyenne, en espérant y laisser leurs malheurs et la peste. Mais la Macula est tenace, et les deux héros vont devoir affronter leurs destins en Provence. Sans en dévoiler la fin, vraiment sympa au passage, de nombreux rebondissements devraient vous bousculer pendant vos sessions de jeux. Le titre d’Asobo nous emmène de phases quasi-contemplatives à des moments très durs et malsains. Certaines scènes peuvent être choquantes tant sur les propos qu’au niveau visuel.
Test A Plague Tale Requiem : une technique en demi teinte
Le mode photo est simple d’utilisation.
Malgré toutes ses qualités, A Plague Tale Requiem n’est pas exempt de défauts. Les développeurs ont décidé de nous faire profiter du titre en 1440 P et 30 Fps sur Xbox Series X et PS5 (1080 p sur Series S). Un choix étonnant qui, hormis ne pas rendre justice aux capacités des deux consoles, ne se ressent que peu une fois plongé dans le jeu. À part quelques freeze et des petits bugs visuels, rien ne choque sur cette production française. Cependant, les animations rigides et la lourdeur de certains passages irritent un tant soit peu. Les énigmes sont parfois un peu trop simplistes et on suit ce jeu comme long film au final (un peu trop long?). Pour finir, les phases de combats manquent de dynamisme à cause d’un menu un peu complexe à gérer durant les situations les plus tendues.
Test A Plague Tale Requiem : conclusion
Une « famille » soudée.
A Plague Tale Requiem est un digne successeur, beaucoup plus beau visuellement, mais à la recette inchangée. Malgré les quelques évolutions de gameplay disséminé ci et là au fur et à mesure que l’on avance, on reste en terrain connu. Les fans du premier opus seront aux anges quant aux autres, je ne saurais trop vous conseiller de lui donner une chance, ne serait-ce que pour son écriture, ses paysages et les thèmes abordés.
Au final, Asobo Studio prend peu de risques, mais nous offre un jeu solide, émouvant et diablement prenant.
La note est trop sévère ? Pas assez sévère ? Vous avez des informations supplémentaires à apporter ? N’hésitez pas à commenter ^^