Avec son décorum et ses menus sobres et élégants, Forza Motorsport assume totalement son coté sérieux… Mais cet opus apparaît beaucoup moins austère que ses prédécesseurs, avec par exemple cette fois-ci, de vrais podiums. Proposant 25 championnats, un mode carrière copieux, à défaut d’être original, il propose aussi une profondeur de paramétrage et accessibilité remarquable. Plus que jamais, cette mouture 2023 continue à s’adresser à tous et toutes. Et côté modes en ligne, j’ai adoré le “multijoueur en vedette”, reproduisant les différentes étapes d’une vraie course. Incontournable ! (Test Forza Motorsport réalisé à partir d’une version éditeur)
Test Forza Motorsport : Y’a de la joie !
Beau, fluide, temps de chargement modérés, que demander de plus ?
En son temps j’avais fustigé Forza Motorsport 7 pour son manque de joie autour de la course. Les podiums étaient en effet d’une tristesse infinie, dans une vaste salle sans âme, triste, grise. Vraiment pas engageant. Et je commence tout d’abord par ce point dans cet opus : les vainqueurs sont enfin heureux et on a droit à des podiums dignes de ce nom, aux abords du circuit. Tout le monde est content.
En pole position du bonheur le bibi.
Pour le mode carrière il y a eu du boulot. En effet, il y a 25 championnats composés d’au moins cinq courses chacun, à l’exception de la finale qui consiste en une épreuve d’endurance. Solide. De plus, les stipulations changent d’une compétition à une autre. Certaines sont réservées à des muscle cars modernes, d’autres à des prototypes. Vous avez compris : rien de bien original donc mais ça fait largement le boulot.
Ensuite, pour les plus pointus ou ceux qui veulent progresser, des phases d’essai (facultatives) s’invitent avant chaque course pour se perfectionner. Cette phase met en lumière les portions clés qui sont autant de pièges à éviter ou de sections à exploiter. De plus, chaque tronçon traversé est noté pour évaluer notre performance. J’ai ainsi de manière empirique, mais aussi grâce à ces indicateurs, pu m’améliorer.
De nuit et sous la pluie, le pilotage devient autant magnifique qu’épique.
Le tout en m’amusant car je vois le chrono afficher de meilleurs temps et il n’y a rien de plus motivant que d’essayer de le battre. Par contre, par la suite, et pour pimenter les courses et les récompenses, on peut choisir sa place dans la grille de départ. Bizarre et pas très “simu”, mais cela pousse aux gains et à se dépasser. Et entre nous je préfère cela à des solos avec des cinématiques embarrassantes (avec des acteurs ou des épreuves scriptées pénibles). Place à la course !
Pas là pour rigoler (enfin si un peu)
La vue intérieure reste la plus impressionnante et la plus immersive.
Forza Motorsport peut s’adresser à un large éventail de profils de joueurs et joueuses. Les paramétrages de la difficulté des adversaires ainsi que des conditions de courses sont très complets. Casu en pilotage mais exigeant en termes de règle ? C’est possible en paramétrant les drivatars en mode normal et en y ajoutant des conditions de pénalité et d’accès au rembobinage. J’ai par exemple opté pour un mix avec difficulté normal des pilotes, le tout avec des pénalités obligeant à conduire plus proprement sans les raccourcis “Mario Kart”.
Techniquement très convaincant, en 18 heures de jeu, aucun bug constaté.
Pour les amoureux de la bagnole ou même simplement les curieux, une rapide présentation des circuits avant chaque course permet de se familiariser avec les 20 tracés présents. Auxquels il faut ajouter leur variations, version courtes ou grands prix, inversés ou avec chicanes intégrées, il y a de quoi faire. Je dis ça pour le multijoueur privé, pour ceux qui veulent créer leur propre compétition.
Partir en dernier pour empocher un max de crédits ou assurer le coup en partant depuis le ventre mou ?
J’ai beaucoup apprécié le mode en ligne “multijoueur en vedette”. Des épreuves sont programmées très régulièrement, avec voitures et puissances assignées. On a 15 minutes pour boucler les essais si on le désire et surtout les 3 tours de qualifications qui déterminent la place de chacun sur la grille. Quand le temps est écoulé pour tout le monde, la course s’engage. Le matchmaking promet de trier les pilotes entre eux, selon deux critères. L’un de performance pure, l’autre de propreté de la conduite. Dans cette phase de test, impossible de vérifier la fiabilité de ce système mais il faut avouer que le principe est louable.
Pour le moment, j’ai une réputation vertueuse… pour le moment
Conclusion Test Forza Motorsport
Avec son solo massif, Forza Motorsport permet une durée de vie plus que respectable. Alors avec en plus ses modes en lignes, et surtout le “multijoueur en vedette”, celle-ci s’annonce gigantesque. Ainsi à l’heure de son lancement, Forza Motorsport dispose déjà d’une base solide avant de futurs ajouts et extensions. Par ailleurs, avec ses cutscenes mettant en avant les pilotes, l’immersion est elle aussi au rendez-vous. Et quand le top départ est lancé, que les moteurs hurlent de rage, les frissons de la course parcourent tout le corps. Et si c’était ça une vraie simu ?
La note est trop sévère ? Pas assez sévère ? Vous avez des informations supplémentaires à apporter ? N’hésitez pas à commenter ^^