De retour dans un cockpit !! Les jeux d’avions sur console et plus particulièrement de DogFight sont pratiquement inexistants depuis plusieurs années. Seul successeur à son précèdent opus, Ace Combat 7 revient aux affaires pour affirmer sa maitrise. Le retour d’une référence ?
Testé sur PS4 Pro, Garantie sans spoiler, et sans Motion Sickness.
Test d’Ace Combat 7 : J’ai volé un avion
Une histoire simple, efficace mais parfois mal racontée !
Vous incarnez Trigger, un pilote hyper doué confronté à une guerre entre les nations Oséa et Eruséa. Chaque mission sera l’occasion d’évoluer dans une ambiance tendu et surligné par des cinématiques tantôt avec des images réelles, tantôt avec des images de synthèse. Petite aparté, le rendu de ces dernières dénotent franchement avec le reste, un petit côté Uncanny Valley.
Fendez les nuages à la vitesse du son
Le scénario réserve quelques twists mais ne vous émerveillera pas par son originalité. Un manque de souffle épique peut même se faire ressentir tant le manichéisme des situations est imposant. Les références aux anciens jeux peuvent mettre certaines personnes sur le cotés, mais pas de panique ! On est pas là pour saisir la substantifique moelle d’un scénario novateur, on veut chasser de l’oiseau de métal.
Test d’Ace Combat 7 : Allo Papa Tango Charlie
Et un missile qui me frôle le nez
Le gameplay de Ace Combat 7 est très arcade, comme ses prédécesseurs. Trois niveau de difficultés, deux système de maniabilité adapté à chacun et c’est partis. Les commandes sont simples, rapides à prendre en main et permettent un fun immédiat. Abattre les chasseurs ennemies ou encore des cibles au sol ou en mer sont autant de façon de flatter son instinct de pilote.
Quel véritable plaisir de fendre l’air, traverser des nuages en voyant la condensation sur son cockpit et pulvériser son adversaire dans une explosion tonitruante. Dit comme ça, c’est beau ! Les ennemies sont malgré tout peu variés (trop de drones), et une certaine lassitude, vraiment lié au genre, peut faire décrocher les moins assidus.
Vrille, looping, toute les manœuvres sortent rapidement
Les replays après chaque mission sont autant d’occasion d’apprécier la modélisation des avions de chasses ainsi que des effets météorologiques. Vous prendrez plaisir à regarder à chaque fois vos exploits, effet garantie.
La réalisation est soignée et réussi avec des avions de chasses finement modélisé et des environnements vaste et détaillés, sauf évidemment lorsque l’on se rapproche du sol. On découvre alors des caches misères et des textures baveuses. Pas très graves vu la vitesse à laquelle on parcourt le ciel.
Test d’Ace Combat 7 : Learn to Fly
L’arbre de recherche, pour débloquer avions, armes et bonus.
L’arbre technologique vous permet de dépenser des points PAM durement acquis lors de vos missions dans des upgrades ou des nouveaux joujoux volants. Chaque nouvel avion est l’occasion d’apprécier les spécificités de chaque modèle, d’un F15 au Mirage en passant par le MiG. Pour les passionnés, c’est du bonheur.
Outre le mode campagne qui se termine en à peine 8 heures, la partie multijoueur fait son office avec ce coté imprévisible du PvP qui fait tout le sel des joutes Online. De plus, le Chat vocal ajoute une ambiance d’escouade de la mort. Avantage non négligeable, ce que vous gagnez en multi peut vous servir à débloquer du contenu pour le Solo, sympa.
Chassez un ami, tension assurée
Un mode libre vous donnera quant à lui l’occasion… de ne rien faire si ce n’est flâner au grès des nuages.
Les musiques sont percutantes mais ne flattent pas particulières nos oreilles. Les thèmes sont parfois hors sujet malgré quelques envolées bien percutantes.
Un mot sur le mode VR : c’est une tuerie. Dommage que le jeu entier ne puisse pas se faire sous ce mode là. Les sensations sont dantesques et l’ivresse des cieux vous guette à chaque vrille ou looping. Seulement3 missions et 4 avions vous seront disponible pour tester ce qui se fait de mieux en ce moment avec le PSVR.
Test d’Ace Combat 7 : Conclusion
Retour gagnant pour Ace Combat 7 Skies Unknown qui renoue avec ce qui faisait le succès des précédents jeu ! Les sensations de vol jubilatoires liées à une réalisation sans faille propulse cet opus comme le meilleur représentant de sa catégorie. La partie VR aurait été plus développée et ce jeu serait devenu une référence de sa génération. Une prochaine fois, peut être, quand la technologie sera encore plus abouti.
Amateur d’avion de chasse (au sens propre), décollez de la piste d’un gameplay travaillé, traversez les nuages d’un scénario banal et surplombez la courbure d’une aventure bien rafraichissante ! Le soleil radieux de ce début d’année.
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