Levez-vous, sans éclat. Levez-vous et prenez la direction de votre magasin le plus proche pour acheter Elden Ring. Levez-vous sans éclat pour affronter une nouvelle expérience vidéoludique qui vous marquera à tout jamais. Levez-vous pour l’amour du jeu vidéo bon sang, pour ce qui a procuré en chacun de nous cette passion envers ce media, cette magie du Voyage, de l’Aventure, de l’Exploration. Et asseyez-vous pour jouer à ce qui est sans aucun doute, le plus grand jeu jamais réalisé à ce jour. Test Elden Ring réalisé à partir d’une version commerciale.
Test Elden Ring : le choc du monde ouvert
Mesdames et messieurs, voici une (petite) partie de votre immense terrain de jeu.
Il y a des jeux qui procurent un choc. Un choc visuel avec leurs graphismes, un choc de gameplay de part des mécaniques de jeu amusantes, prenantes, un choc auditif de part une bande-son mythique. Et il y a des jeux, cultes, qui proposent une expérience tellement forte, tellement marquante, qui viennent inscrire au fer rouge leur nom dans l’histoire du jeu vidéo. Et bien mes amis, Elden Ring appartient à cette dernière catégorie, au même titre que de grands jeux cultes, classiques comme Zelda Ocarina of Time 64.
Hmmm, Elden Ring est-il en train de me troller avec tous ces univers à découvrir et explorer, non stop ?
Passé une introduction de toute beauté et qui vous annonce les énormes claques que vous prendrez dans la tronche au cours de votre Aventure, et passé la création de votre personnage via un outil correct* bien que manquant un peu de diversité sur les coupes de cheveux, vous êtes jetés en pature dans le monde sans pitié d’Elden Ring.
*Inutile de vous attarder trop au début à créer votre personnage, n’ayez craintes, vous aurez tout le loisir de le modifier par la suite en sauvegardant des presets de perso (tout en changeant aussi son nom / prénom). Oui, je sais, c’est la porte ouverte au troll sur les invasions en ligne : « l’esprit sombre de Krusty le Clown vous envahi ». Vous saisissez le potentiel j’imagine.
J’ai fait un petit « link » histoire d’avoir un Zelda en mode « Adulte » et plus « Sombre »
Plus accessible qu’un Dark Souls, Bloodborne ou encore même Sekiro, Elden Ring vous présente grossièrement les grandes lignes de son gameplay au cours des premières heures : des affrontements, de l’exploration à pied ou à dos de Torrent, votre monture, la découverte des grâces (des checkpoints) ou encore la découverte des « cartes » qui vous permettront de vous repérer dans un monde ouvert absolument titanesque à tous les niveaux. Un accompagnement clairement bienvenu pour les novices et qui fait office de petite présentation classique pour les joueurs expérimentés sur la série des Souls. Avec tout de même quelques petites nouveautés de gameplay comme le saut mais je vous laisserai le soin de découvrir tout cela de votre côté ^^
Comment j’ai atterri ici…est la question qui reviendra le plus souvent dans Elden Ring avec ses secrets, de secrets, de secrets.
Le monde ouvert de la sorte est une première pour FromSoftware qui a une fanbase de joueurs solidement ancrés sur leurs positions avec la franchise des Souls. Il faut bien se rendre compte du pari osé que cela a représenté donc pour Hidetaka Miyazaki et ses équipes désormais attendues au tournant. Des équipes habituées à ne rien divulguer aux joueurs, à laisser très peu d’indices et à ne surtout pas les prendre par la main comme le font hélas bon nombre de studios désormais. Comment s’adapter au succès grandissant de FromSoftware sans pour autant perdre l’ADN du studio. Oui, je n’ose imaginer la pression sur les épaules d’Hidetaka Miyazaki.
Attention à la santé de Torrent qui ne mange que des baies de sorbier (vous en trouverez un peu partout ne vous en faites pas)
Face à l’immensité du monde d’Elden Ring, les équipes de FromSoftware ont donc habillement intégré des petits tutoriels et informations dans le gameplay. Malgré son immense richesse, Elden Ring ne vient pas accabler le joueur via de longs tutoriels ennuyeux. Tout est distillé de manière scientifique petit à petit afin que le joueur plonge progressivement dans un monde ouvert choquant. Et c’est là qu’opère la magie : on s’approprie calmement, sereinement, un monde titanesque, à une époque où tout est fait pour aller très vite, consommer très rapidement son jeu et passer au suivant, Elden Ring vient dire stop et nous renvoie directement à l’âge d’or du jeu vidéo.
L’Academie de Lucaria fait partie de ces endroits qui nous font poser la manette pour admirer le travail
Le monde ouvert d’Elden Ring est choquant de part sa taille mais aussi de part les nombreux mystères, donjons et secrets qu’il propose. Chaque joueur peut ainsi construire sa propre aventure sans forcément suivre le même chemin, le même build, la même logique de progression. Certains partiront au Sud, d’autres à l’Ouest, ou encore d’autres à l’Est. Alors oui, les « Grâce » (les checkpoints) vous permettront de suivre l’intrigue principale via des chateaux / donjons bien plus gros et dangereux que des catacombes, mais croyez-moi quand je vous dis que tout ce qui est secondaire est si énorme dans Elden Ring, qu’ils pourraient aisément constituer chez d’autres jeux des quêtes principales.
Pour vous donner un ordre de grandeur de l’aventure qui vous attends, et pour vous rendre compte de la folie de Miyazaki et de leurs équipes : certaines zones secondaires sont tout simplement aussi grandes que des zones entières principales de Demon’ Souls. Le monde ouvert d’Elden Ring a donc un Dark Souls, un Bloodborne et un Sekiro dans chaque doigt de pieds. Et cela mes amis, est tout simplement choquant. Choquant car Elden Ring est le secret, des secrets, des secrets. Vous aurez toujours quelque chose à découvrir, où que vous alliez, quoique vous fassiez, face à vous, devant vous, derrière vous et même parfois sous vos pieds…(je n’en dis pas plus promis).
Moi avant de lancer le jeu à chaque fois. MERCI FROMSOFTWARE
Pour pallier à cette immensité de la map, FromSoftware a intégré une monture, Torrent, à mi-chemin entre le cheval et le belier et qui vous permettra de vous rendre (presque) partout. La direction artistique de la carte du monde, mais aussi les noms des maisons / domaines / chateaux et j’en passe ont clairement une influence Game of Thrones / Berserk avec un résultat original et frappant.
Test Elden Ring : graphiquement joli, mais perfectible
Certaines zones sont sublimes de part leur « noirceur » mais il y a hélas quelques chutes de framerate sur PS5
Elden Ring n’est pas un jeu exclusif à la Next Gen. Annoncé depuis de nombreuses années, le titre a été developpé pour être CrossGen PS4/PS5. La claque graphique façon Horizon Forbidden West n’a pas lieu (même si certains panoramas sont à tomber hein).
Vous aurez une fois de plus le choix entre le mode performance (60 fps en moyenne) ou graphismes (30 fps mais une meilleure résolution). Et une fois de plus, je ne peux vous conseiller que le mode performance à 60 fps, nettement plus agréable et adapté à l’exploration ou encore aux affrontements.
Graphiquement et sur PS5, Elden Ring est un très joli jeu. Le choix des couleurs, le cycle jour / nuit (qui a aussi un impact sur le gameplay mais j’y reviendrai plus bas aussi), certains paysages font quand même poser la manette. Cependant, la beauté du jeu tient davantage de sa direction artistique de haute volée, que de sa technique. Car hélas, un jeu si ambitieux présente forcément des bugs techniques qui auraient vraiment mérité à être corrigés (à voir pour un prochain patch). Rien de catastrophique fort heureusement, mais voir certaines textures apparaîtrent au dernier moment ou des chutes de framerate, quand on est sur PS5, perturbe quelque peu manette en mains. Surtout après la gifle Horizon Forbidden West encore une fois.
Le cycle jour / nuit permets d’assister à des panoramas les amis, ça TUE la rétine
Graphiquement, Elden Ring est donc perfectible. A voir également si FromSoftware proposera une optimisation dans les mois qui viennent sur des consoles plus « costauds » (coucou la PS5 et Xbox Series Pro qu’on sent venir gros comme une maison). D’ici là, encore une fois, vous aurez l’esprit tellement hapé par l’exploration et le gameplay aux petits oignons que tout cela vous semblera clairement relever davantage du détails perfectible que d’un véritable souci posant problème. C’est dire si le soft a des qualités pour nous faire avaler ces défauts sans broncher.
Test Elden Ring : ambiance unique, contenu complètement fou
Je ne sais pas ce que je dois commenter. La chute d’eau en fond, les morts au premier plan ou l’immense géant posé sur son trône
Si l’on en arrive à oublier les soucis techniques du jeu, c’est en très grande partie en raison de la direction artisitque d’Elden Ring. Les mots et superlatifs me manquent pour vous décrire ce que vous prendrez dans la tronche, heures après heures, que cela soit sur l’exploration globale, des donjons secondaires ou sur la quête principale.
Les tracés sur les cartes que vous débloquerez vous permettront de vous lancer dans de la pure exploration, m’amenant à la difficulté majeure de proposer un test « dans les temps » pour Elden Ring. Rusher le jeu sur la quête principale uniquement n’a strictement aucun sens tant le jeu propose au final bien plus. Et je ne vous cacherai pas que je n’ai toujours pas vu le bout de l’aventure sur ce coup tant le bonheur de parcourir ce chef d’oeuvre demeure intacte.
Elden Ring est un vibrant hommage à la Dark Fantasy et à Berserk notamment
Je pense que pour voir l’intégralité du monde d’Elden Ring et débloquer tout ce qu’il y a débloquer, il faudra compter au bas mot 200 heures de jeu. Si vous foncez en ligne droite, ce qui n’a aucun sens à mes yeux tant il est impossible de jouer de la sorte, vous pourrez voir le bout peut être au bout de 60/70 heures.
Cependant encore une fois, la durée de vie est colossale et penser simplement qu’Elden Ring vous propose de suivre un tracé pour la quête principale et rien d’autre n’a aucun sens. Ce n’est pas un jeu comme les autres. Ici, tout ce qui est secondaire ne l’est pas au final. Cette frontière entre « l’optionnel » et le « principal » n’existe pratiquement pas. Et c’est bien pour cela qu’Elden Ring apparaît à mes yeux comme étant une révolution vidéoludique et un tournant majeur dans l’approche des jeux en monde ouvert : il représente l’Aventure parfaite, celle qui vous lâche dans un monde immense et dans lequel vous progressez à votre rythme en construitant VOTRE propre parcours. Et quand le tout est accompagné d’une direction artistique sublime et unique, je peux vous assurer que vous prendrez le temps qu’il faut pour tout découvrir.
Ce plan là, il est en « option » dans le jeu. Voilà le niveau d’Elden Ring
Car le travail réalisé à ce niveau là est tout simplement titanesque et donne l’impression d’avoir eu avec la saga Dark Souls (culte), des « brouillons ». J’ai du mal à réaliser ce que je viens d’écrire mais c’est pourtant le constat sans appel : la franchie des Souls, aussi mythique soit-elle, était une sorte de bac à sable à côté.
Réussir à faire plus fort qu’Anor Londo pour ne citer que cet endroit mythique des jeux FromSoftware relève clairement du génie. Et il en va de même avec les ennemis et le bestiaire conséquent. Chaque zone du jeu possède ses ennemis propres avec leurs attaques, leurs design et j’en passe. La sensation de variation du gameplay est donc accentuée et soutenue par la variation des ennemis, des décors, des objets, des armes, des armures…Car comme si tous ces points forts ne suffisaient pas, sachez que le gameplay d’Elden Ring est ce qui se fait de mieux à jour pour un jeu d’Aventure.
Test Elden Ring : un gameplay au top du top
Attaques spéciales, points faibles sur les éléments, contres, attaques sautées, parades…à vous de choisir votre arme et votre style.
Le gameplay constaté durant mon test Elden Ring tire le meilleur de tous les jeux From Software, en passant par Dark Souls, Bloodborne et Sekiro. Tout lister viendrait hélas à spoiler certaines nouveautés qui font aussi partie intégrante de l’expérience. Mais grosso-modo, si vous avez joué à tous les jeux FromSoftware à ce jour, vous pourrez par exemple construire un personnage avec un Katana et l’agilité présente dans Sekiro, des attaques critiques redonnant de la vie comme dans un Bloodborne, et un bouclier / pyromancie pour du contre ou des affrontements PVP façon Dark Souls. Les possibilités sont tout simplement pléthoriques, tout comme le choix des armes, des attaques spéciales (cendres), des contres éclairs, des attaques sautées ou encore des « invocations », nouveauté et marque de fabrique d’Elden Ring.
En effet, l’exploration dans le dernier jeu de FromSoftware est vraiment récompensée, tout comme la prise de risque. Vous aventurer dans des endroits dangereux pourraient vous mettre en morceau mais aussi vous rapporter gros et vous permettent par exemple de débloquer une invocation spécifique de « fantômes ». A titre d’exemple, je me bats pas mal avec des « loups » (lâchez les chiens) face à certaines hordes d’ennemis. Ces derniers peuvent servir de diversion et vous permettrent d’abattre un ennemi plus puissant par exemple avant de vous attaquer au reste de la horde. Pour rassurer les joueurs du PVP en ligne : non, ces fantômes ne peuvent pas être invoqués.
Un peu de Berserk et beaucoup de l’Attaque des Titans sur ce plan quand même
En supplément de cette nouveauté (je n’en dis pas plus aussi pour ne pas trop vous spoiler), Elden Ring introduit aussi avec brio les combats à cheval. Que cela soit à la lance, au katana, à l’épée… ou à l’arc, vous pourrez donc parcourir les vastes plaines de la Necrombie tout en zigouillant vos ennemis. Là aussi, les possibilités sont multiples et permettent d’apporter des aspects tactiques supplémentaires lors de l’approche de certains campements par exemple.
Et vu qu’Elden Ring s’inspire FORTEMENT de l’expérience des précédents jeux FromSoftware, le jeu introduit aussi une dimension infiltration façon Sekiro. Si il faudra parfois affronter de face de gros ennemis, vous aurez quelques fois l’option infiltration clairement bien intégrée au gameplay. Là aussi, l’équilibre est parfait et chaque élément du gameplay trouve une réelle utilité vis à vis du build de votre personnage. Rien n’est là pour « faire joli » ou pour « impressionner bêtement le joueur ». Si FromSoftware vous propose un élément du gameplay, c’est qu’il pourra vous servir tôt ou tard dans votre façon de jouer. Et ça c’est fort, très fort.
Les phases d’infiltration sont parfaitement bien intégrées au gameplay sans créer un déséquilibre. Certains ennemis pourront être éliminés de la sorte, d’autres non
Il en va de même également pour les objets que vous pourrez trouver. Rien n’est anodin et tout doit être lu / étudier afin d’en tirer la meilleure utilisation possible, via l’outil de fabrication des outils par exemple. Vous pourrez étoffer ce dernier via des manuels dissiminés un peu partout dans le monde ou vendu par des marchands. Egalement, et je n’ose y penser, certains évènements interviennent clairement selon le moment de la journée (nuit / jour). Vous vous en doutez bien, il m’est impossible de me prononcer avec exactitude sur l’impact de ce cycle sur l’ENSEMBLE du jeu, mais je peux vous assurer ceci : oui, j’ai eu des évènements spéciaux en arrivant la nuit à certains endroits…Je pense que vous commencez à réaliser un peu le potentiel de toute cette folie.
La magie de certaines rencontres…parlez bien à tout le monde les amis, il y a des éléments de gameplay à débloquer PARTOUT
Niveau confort, la maniabilité a d’ailleurs aussi été optimisée via des raccourcis intégrées facilitant grandement certains aspects de « gestion d’inventaires » propres aux jeux FromSoftware. Tous ces éléments mis bout à bout me font penser que le gameplay d’Elden Ring est tout simplement l’un des meilleurs auquel il m’ait été donné de jouer. Et cela ne nuit en rien à la difficulté du soft, bien au contraire.
Test Elden Ring : un jeu plus facile ? Vraiment ?
Avant de passer à la conclusion de ce test que j’ai essayé de maintenir avec le minimum de spoiler (et croyez-moi que la tâche était très compliquée), je voulais faire le point sur la difficulté d’Elden Ring. Comme évoqué plus haut, oui, le jeu est plus accessible. On vous explique plus de choses, notamment dans les premières heures, avec des sortes de « parchemins » tuto vous expliquant la marche à suivre pour fabriquer des objets ou affronter certains types d’ennemis, découvrir certaines parties du monde.
Cependant, est-ce que le jeu est plus simple, plus facile dans le gameplay pur qu’un Dark Souls ? La réponse est qu’il est peu pertinent de poser cette question tant les expériences n’ont rien à voir entre elles. Cependant, il est possible de comparer la difficulté à certains niveaux. A commencer par les combats.
Il m’a jeté comme j’ai jeté mes poubelles ce matin. Une mort façon Dark Souls, pleine de surprise avec un ennemi m’attaquant par surprise.
Je trouve ainsi, qu’à titre personnel, certains ennemis secondaires sont « plus simples » à vaincre que dans un Dark Souls. Cependant, d’autres dans Elden Ring ne sont clairement pas là pour faire de la figuration et vous fileront la pression comme il se doit. Vous allez mourir souvent dans Elden Ring, que cela soit à dos de « Torrent » ou à pied, c’est une certitude.
Voilà qui n’augure rien de bon. Attendez-vous à mourir quand même très souvent dans le jeu
En revanche, vous referez beaucoup moins de fois le « même » chemin en boucle pour aller affronter un boss par exemple, vu le nombre bien plus important de « checkpoints » (effigie de Marika ou Grâce) présentes dans le jeu. Et encore heureux car il faut replacer ces checkpoints dans leur contexte les amis. D’un côté Dark Souls est un monde « fermé », de l’autre Elden Ring est un monde ouvert dans lequel il y a pratiquement un Dark Souls entier dans chaque zone…Le jeu n’a pas besoin de cela pour booster sa durée de vie déjà quasi-infinie.
Une petite pause pour admirer le paysage et se rappeler qu’il y a encore des tonnes et des tonnes d’endroits à explorer
En termes d’affrontements, la difficulté est aussi différente car les armes et options ne sont pas forcément les mêmes. Il n’y a aucune balade de santé dans Elden Ring et si c’est le cas, vous tomberez forcément à un moment donné sur un ennemi qui vous rappelera que vous avez un jeu FromSoftware entre les mains. La marque de fabrique de la maison donc.
Enfin, concernant les boss, je ne vais pas vous spoiler, mais Magrit le Déchu, qui est le tout premier boss du jeu fait un peu office de baptême. Allez-y en touriste et celui-ci vous massera comme il se doit avec son marteau et son épée. Respectez-le un tant soit peu, préparez-vous et soyez persévérant : vous en viendrez à bout à un moment donné.
Les Cendres de Guerre vous permettent de débloquer des attaques spéciales « boostées » via une affinité lourde, acérée, magie etc… Ici, un contre chargé avec le Katana
Mention importante sur cette partie du test : je parle ici uniquement de la difficulté hors ligne. N’ayant pas encore fait de la coopération en ligne, il est difficile pour moi de me prononcer sur ce point. Mais en solo, et je le répète : non, Elden Ring n’est pas plus facile qu’un Dark Souls. Concernant la comparaison avec Sekiro, ce titre étant clairement à part avec son gameplay spécifique, autant comparer Elden Ring avec Returnal : c’est un non sens. Une chose est certaines : en jouant à Elden Ring vous ne jouerez pas à Assassin’s Creed ou Horizon Forbidden West.
Conclusion Test Elden Ring
Malgré quelques couacs techniques et certains aspects perfectibles, Elden Ring cotoie les sommets de l’art vidéoludique. Si tout n’est pas parfait à travers ce test Elden Ring, l’expérience en elle même l’est et mérite amplement cette note dédiée aux jeux faisant évoluer et franchir un cap à ce média.
J’ai à ce jour et au total des milliers d’heures sur les jeux FromSoftware (saga Dark Souls, Bloodborne, Sekiro…). Réussir à surprendre de nouveau les fans de la première heure était clairement un challenge osé et pourtant, Hidetaka Miyazaki y parvient une nouvelle fois avec brio et insolence.
Elden Ring marque un tournant dans le registre des jeux en monde ouvert en proposant aux joueurs une aventure visuelle, sonore, technique, artistique mémorable et culte. Les superlatifs manquent pour décrire les sensations manettes en mains et c’est avec des diamants plein les yeux que j’y retournerai une fois ce test publié.
Car si le jeu parfait n’existera jamais, l’aventure vidéoludique parfaite elle, est bien de ce monde.
Et elle se nomme Elden Ring.
Elden Ring n’est pas un jeu pour tout le monde, et sans doute pas pour moi.
Je ne suis pas familier des souls, ma seule expérience s’en rapprochant est Nioh, qui est un jeu qui ne pardonne pas les moments d’inattention, et pour lequel les combats contre les boss sont tendus mais gratifiants. Je m’imaginais retrouver la même précision dans les timings et la distance de chaque attaque, mais on est finalement sur un jeu radicalement différent.
L’expérience n’est pas désagréable dans un premier temps, si on exclut qu’on nous pousse ostensiblement à prendre un abonnement PS plus au lancement du jeu. Le passage à un open world permet (parfois via des détours) de tenter de contourner la difficulté d’une approche frontale dans certains combats, et de se la jouer infiltration face à des ennemis sans intelligence. Il suffit de s’ éloigner un peu pour qu’ils nous oublient et nous présentent leur dos. Même s’il peut être fun d’abattre des ennemis dans le dos, en s’y prenant ainsi, on a l’impression de commencer un jeu facile et générique. Dans un combat de face, on a dans un premier temps pas besoin d’un timing précis, ni de sentir la distance des attaques. Les combats paraissent bourrins et brouillons.
La réalité de la difficulté nous rattrape cependant rapidement avec le (véritable) premier boss du jeu : Magrit le déchu. Très brutalement, la promenade est fini, et on se retrouve face à un ennemi surclassant très largement en difficulté tous les boss de Nioh. Tout le monde ne sera pas nécessairement d’accord sur ce point, mais je me suis pointé face à lui en étant peu équipé et lvl 10. Peut-être que démarrer avec l’indigent n’aidait pas… Après de multiple essais accompagné du suicidaire PNJ Rogier, je me suis rendu compte que le combat est prenable, mais qu’une fois Rogier mort inévitablement, il me faudrait LONGTEMPS pour gratter la barre de vie de ce boss auquel je ne peux mettre qu’un coup occasionnellement pour retirer un demi-mm de sa longue barre de vie, alors que la moindre erreur ne pardonne pas. De plus, je continue de ne pas sentir la distance dans ce jeu, ce qui est un gros problème (en plus d’être désagréable), car un coup placé dans le vide est punitif.
Au final, j’ai fini par faire demi-tour pour faire un peu d’exploration, et surtout tuer des ennemis pour le leveling, en espérant qu’ils droppent quelque chose (et c’est trop rare). Je suis revenu plus fort face à Magrit le déchu pour finalement le battre sans impression d’accomplissement. Je faisais un peu plus de dégâts et Rogier a pu survivre jusqu’à la fin du combat. J’ai donc eu l’impression d’une victoire au bourrinage et au farm. Bon, dans mes multiples défaites en venant initialement sous-levélé, j’ai bien sûr appris un peu les patterns du boss, mais j’ai continué de penser que le combat était confus et brouillon alors que j’espérais de la précision, un gameplay de qualité. D’ailleurs, le fait qu’on nous propose d’être accompagné par un PNJ (à l’invocation TRES longue d’ailleurs) m’a fait douter d’être sur un jeu pensé pour le solo, et pourtant c’est clairement le genre de jeu que je souhaite vivre en solo ! Au final, j’ai perdu l’envie de continuer en explorant le château qui suit. En réalité, le château est plutôt joli et bien conçu (même si des châteaux, on en a vu des tas dans l’histoire des jeux vidéos) , cela aurait pu me retenir sur le jeu si les combats avaient eu la précision et la satisfaction attendue.
Ma conclusion (personnelle) : j’attendais sans doute trop de Elden Ring qui devient donc ma déception de l’année.
J’ai eu le même ressenti que toi. Il y a quelque chose qui ne va pas dans le gameplay d’Elden Ring par rapport aux autres jeux FS, c’est plus brouillon moins précis. Si tu ne joues pas magie c’est vraiment pas très agréable à jouer (j’ai fait DS Remake quelques semaines plus tard, c’est tellement plus carré que ER).
Je suis néanmoins allé au bout, en prenant de moins en moins de plaisir (et j’en prenais pas mal au début quand même), jusqu’à l’overdose de la fin du jeu et son enchainement de boss/dragons sans intérêt. J’ai trouvé le jeu tellement répétitif par rapport aux autres jeux FS… les grottes, églises, camps, donjons au début t’es content de les découvrir à la fin tu passes devant et tu souffles ^^