The Plucky Squire est un jeu d’action-aventure charmant où l’on incarne Jot, un héros de livre d’histoires. Le gameplay se déroule entre les pages d’un livre et le monde réel en 3D, offrant des énigmes, des combats et des explorations créatives. Son style artistique unique rappelle les dessins animés et nous renvoie directement à notre enfance. Un titre qui m’avait intrigué et sur lequel je me suis littéralement jeté. Test The Plucky Squire, réalisé à partir d’une version commerciale.
Test The Plucky Squire : un style graphique original
La première chose qui frappe avec The Plucky Squire, c’est son style graphique et sa direction artistique, qui saisissent parfaitement la magie de l’enfance et l’imagination que l’on développait à travers la lecture et certains objets. C’est simple : le jeu est adorable. C’est le mot qui convient le mieux à la production d’All Possible Futures. Deux modes sont proposés au lancement du jeu : Aventure ou Histoire. Le premier propose un challenge (inexistant en réalité) et le second vous invite à vous concentrer surtout sur le scénario. Optez les yeux fermés pour le premier mode.
Le ton et le côté décalé sont donnés d’entrée de jeu
Mais de quoi parle donc The Plucky Squire ? Eh bien, vous incarnez Laius, un brave héros qui finit toujours vainqueur dans les histoires auxquelles il prend part, ce qui a le don d’énerver le sorcier RageCuite. Un jour, ce dernier trouve le moyen d’expulser Laius vers le monde réel afin de modifier le cours des histoires et enfin « gagner » face à son ennemi de toujours.
Comment ne pas valider un tel nom de méchant ?
Le scénario est simple, facilement compréhensible par les plus jeunes, mais manque vraiment de profondeur pour les plus grands. Qu’importe, nous ne sommes pas là pour cela ; le titre s’adresse avant tout aux tout-petits et aux adultes qui gardent en eux cette vision de l’enfance que beaucoup d’entre nous ont oubliée.
Les jeux de mots sont nombreux. Barbelune représente.
À travers sa direction artistique et son style graphique original, The Plucky Squire nous arrache de nombreux sourires pour notre plus grand bonheur. Le choix des couleurs, les dessins en 2D et les modélisations 3D ont fait l’objet d’un véritable soin, avec une grande cohérence entre les deux univers. Un joli travail qu’on ne peut qu’applaudir tout au long de l’aventure.
Un gameplay qui se renouvèle sans cesse
Mais un style graphique original ne suffit pas à proposer une aventure de qualité. Pour captiver les joueurs et le jeune public, le titre varie constamment dans ses phases de jeu. À ce sujet, j’ai pris soin de sélectionner quelques exemples parmi la multitude de captures d’écran réalisées durant mon aventure, car révéler les quelques surprises gâcherait leur effet.
Le jeu regorge de bonnes idées avec une vraie volonté de proposer de nombreuses expériences différentes aux joueurs. C’est OUI.
Ainsi, il est possible de basculer entre le monde « réel » et le monde de Mojo (le livre dont vous êtes le héros). Des énigmes sont proposées dans les deux mondes, avec la possibilité d’interagir sur les écritures et de transposer des objets 2D en 3D (et vice-versa) pour progresser. Niveau difficulté, les adultes trouveront le « défi » proposé plutôt facile, mais les enfants découvrant le jeu vidéo seront parfaitement initiés aux mécaniques de réflexion de ce média.
Quand faut y aller, faut y aller. Géronimoooooooo
The Plucky Squire m’a vraiment fait penser à Tunic pour les tout-petits, idéal pour initier les plus jeunes à la magie du jeu vidéo en leur proposant une expérience ludique, créative et enrichissante d’un point de vue vocabulaire (car ils apprendront également certains mots). Voyez plutôt par vous-mêmes ^^
Une narration qui nous porte tout au long
Proposer un gameplay qui sait se renouveler, c’est bien, mais savoir raconter l’histoire avec brio, c’est encore mieux. The Plucky Squire ne manque pas d’humour et n’est jamais inutilement bavard. Chaque dialogue fait mouche, et l’on sent une volonté de maintenir le joueur immergé dans l’univers proposé. S’il y a bien une qualité que je note pour ce titre, c’est celle-là. Je n’ai pas décroché une seule minute ; j’ai été plongé du début à la fin, sans jamais m’ennuyer.
Le monde réel et le monde de Mojo sont parfaitement connectés. Une belle réussite.
Que ce soit à travers les dialogues, les jeux de mots ou encore les objectifs à réaliser, The Plucky Squire frappe fort et de manière juste. Certes, on reprochera tout de même un challenge inexistant pour les plus grands et un gameplay qui aurait pu être un peu plus approfondi lors de certaines phases, mais cela n’aurait-il pas finalement été contraire à l’expérience proposée ? Je le pense sincèrement. Le Vaillant Petit Page veut parler à tous et il n’était pas question ici de proposer quelque chose de trop complexe et trop développé non plus. Cela se tient.
A vous de vous frayer un chemin à travers des ennemis qui ne sont pas vraiment redoutables, mais qu’importe, on est dans une histoire pour enfants après tout.
Après tout, les jeux pour enfants sont souvent simples et assez courts. Le jeu assume son identité jusque dans ses mécaniques : une expérience magique pour les plus petits avant tout, et une expérience nostalgique pour les plus grands.
Bien que le jeu ne force pas à une réflexion très poussée, certaines énigmes proposeront un challenge pour les plus jeunes enfants.
Enfin, un mot concernant la durée de vie. Avec l’absence d’un véritable challenge, l’aventure se déroule sans véritable obstacle. J’ai terminé le jeu en environ 8 heures. En revanche, pour de jeunes enfants qui prendraient leur temps pour lire et résoudre les énigmes, la durée de vie pourrait facilement doubler. On atteindrait alors une quinzaine d’heures pour les plus jeunes, à raison de 2 heures de jeu par semaine, soit environ 8 semaines, donc 2 mois. Ce qui est plutôt bon.
Conclusion Test The Plucky Squire
Les personnages sont tellement attachants. La porte ouverte aux produits dérivés et à mon portefeuille dépouillé.
Le Vaillant Petit Page ne m’a absolument pas déçu ; il est la petite pépite que j’attendais. Malgré sa durée de vie relativement courte, j’ai passé d’excellents moments, et je sais déjà que j’offrirai le jeu en boîte à mes gosses. Un titre rafraîchissant qui rend hommage à cet imaginaire d’enfant que nous avons tous connu. Un jeu sur lequel on passe de très bons moments, avec une mise en scène originale, des personnages attachants et des répliques très drôles. Un jeu vidéo tout simplement.
Je profite de cette conclusion pour évoquer le choix du nom pour ce jeu : The Plucky Squire en anglais, Le Vaillant Petit Page en français. Bravo les mecs, ces variantes pourraient lui porter préjudice en matière de communication, alors que Laius (nom du personnage) aurait parfaitement convenu en anglais comme en français (peut-être n’était-il pas disponible sous ce format ; il serait intéressant d’en savoir plus).
The Plucky Squire est le cadeau de Noël idéal à offrir aux plus petits… ou plutôt pour Noël 2025, le jeu sortant en format physique en février de l’année prochaine. Incompréhensible de rater la période des fêtes de fin d’année pour un tel titre, qui aurait littéralement cartonné auprès du jeune public à cette période. A un tarif moindre, il aurait pu être une alternative génialissime pour les bourses les plus modestes ne pouvant s’offrir Astro Bot.
Quoi qu’il en soit, Le Vaillant Petit Page mêle habilement le gameplay 2D et 3D pour notre plus grand bonheur et vient prouver une fois de plus que le jeu vidéo n’a pas besoin d’être techniquement incroyable à 120 fps pour marquer les esprits. J’ai adoré, vraiment.
La note est trop sévère ? Pas assez sévère ? Vous avez des informations supplémentaires à apporter ? N’hésitez pas à commenter ^^