H0hoHo ! Microsoft et Capcom ont décidé de nous fournir la dernière exclusivité Xbox de l’année 2016 en signant le retour de Frank West. Cette 4éme itération au pays de l’apocalypse Z se veut moins contraignante que les épisodes précédents. Un choix qui rend le fun immédiat et sans concession, mais cela suffit il à Dead Rising 4 pour parvenir à nous conter son histoire ?
Test de Dead Rising 4 : Fin de retraite
Nous retrouvons donc notre héros à la punchline facile, forcé malgré lui à remettre son nez dans une affaire bien louche sur fond de chair putride.
Entraîné par une comparse aussi avide de scoop qu’un Morandini en manque, le jeu nous propose une intro sous forme de tutoriel. Tout y est plus simple que dans les opus précédents et l’effort de Capcom pour lisser la façon de jouer à Dead Rising 4 s’en ressent immédiatement. La maniabilité est plus précise, surtout dans les phases de gunfights. C’est ici aussi que l’on apprend l’importance de l’objet fétiche de notre reporter aguerri. Son appareil photo est un fourre-tout d’options en tous genres afin de pouvoir récolter des preuves, trouver des indices, voir dans le noir et… faire des photos. Chose amusante, si vous parvenez à vous faufiler dans le dos de vos adversaires, le selfie est de rigueur juste avant élimination.
Test de Dead Rising 4 : C’est plutôt joli, ici !
Il faut attendre un prétexte digne d’une serie B pour se rendre compte du potentiel graphique et technique du titre. En effet, l’arrivée de notre comparse dans Willamette permet de profiter d’une vue franchement sympathique de notre futur zone de jeu. Le titre justifie ses 40 Go d’espace disque en nous offrant un visuel propre, couplé à une fluidité jamais mise en défaut malgré le nombre parfois ahurissant de zombies présents à l’écran. Pour s’en défaire, tout une flopée d’objets sont disponibles, du plus évident au plus loufoque. Oui, on ne change pas de recette. Même les plans pour des créations d’armes encore plus dévastatrices sont simplifiés afin d’en profiter immédiatement.
Test de Dead Rising 4 : Beat’em all !
On se balade donc sans peine, on fouille, on crée et on détruit un max de mangeurs de chairs. C’est fun durant une dizaines d’heures puis on commence à se rendre compte que quelque-chose cloche. Ou plutôt que quelque-chose manque…
La fée difficulté ne pointe jamais le bout de son nez. Le challenge perd de sa saveur même lors des différentes rencontres avec des survivants qui pètent les plombs en vous voyant, quitte à laissez les Z tranquilles juste pour faire la peau. Quant aux fameux psychopathes, si chère à la série, ils se comptent sur les doigts d’une main et n’apportent qu’un danger relatif. On se retrouve donc à progresser de plus en plus vite dans les niveaux pour parcourir une histoire soporifique en matraquant les zombies sur son passage.
Test de Dead Rising 4 : Emballé c’est pesé !
Il est clair que ce jeu est bâclé. Son potentiel est haché menu par un manque de réflexion de la part des équipes de Capcom Vancouver. A trop vouloir simplifier son bébé, celui ci perd de son intérêt.
Mais que penser des nombreux bugs présents, digne d’une version bêta ? La date butoir de Noël fût-elle trop courte pour que la commande d’une exclusivité de qualité soit proposée aux joueurs Xbox ? Il est ahurissant de constater autant de problèmes dans un même jeu ! Citons pêle-mêle des bugs de collisions, d’invincibilité involontaire, de survivants bloqués, de pertes de matériels et autres problèmes de sauvegardes. C’est drôle parfois, mais indigne d’une exclu présentée en grande pompe pour les fêtes.
Test de Dead Rising 4 : Un multi au fraise.
Si vous avez des souvenirs bienheureux du mode coop des précédents Dead Rising, gardez-les et passez votre chemin. Le menu du mode multijoueur coopératif est appétissant. Une fois en jeu, on se dît que pour une fois, Capcom aurait pu s’en passer. En poussant un poil l’expérience en compagnie de mon ami FrBB Bibimaster, nous n’avons pu que constater un manque cruel d’ambition pour un mode à la ramasse tant sur le plan ludique que technique. Navrant.
Le principe ? Jusqu’à 4 survivants peuvent coopérer pour remplir différentes missions soumises à un chronomètre et trouver une planque avant minuit. Le tout dans un seul lieu : le centre commercial. Et que se passe t-il après minuit, si vous faites exprès de rater le rendez vous final clôturant votre journée ? Devez-vous survivre à une horde de zombies plus agressifs que jamais pour obtenir moult bonus ou mourir dans d’atroces souffrances tout en étant fier d’avoir tenté de tenir le coup ? Non, c’est un Game Over pure et simple qui vous sanctionne, alors même que vous êtes en pleine forme et que la zone est nettoyée… Pathétique.
Je finirais donc ce chapitre en citant mon ami Bibi : » D’habitude, un multi se découvre en plusieurs sessions. Dans celui-ci, tu as tout compris au bout d’un quart d’heure… » Et c’est tellement vrai.
Test de Dead Rising 4 : En bref…
Vous vous en doutez, ma conclusion ne sera pas des plus joyeuses.
J’ai eu un vain espoir de voir la situation s’améliorer suite à une mise à jour de 5 Go courant décembre. Peine perdue, elle ne comportait que des ajouts pour un dlc mis en vente dans le même temps. Oui, le season pass est de rigueur pour obtenir une expérience complète. La fin du jeu et son new game+ classique y est incorporé pour la modique somme de 19.99 euros, le tout livré sans vaseline.
Il y a bien eu une annonce concernant un patch pour augmenter la difficulté et corriger quelques bugs courant janvier 2017, mais je doute qu’il y ait encore grand monde pour en profiter…Dommage.
Je ne suis pas fan des vieux pervers à moustache…Ça irrite… ^^
Holà ! Pompage de quoi ?!!!
@Bibi >> De rien , c’est normal et en plus ton taff est propre. Alors pourquoi s’en priver ?!
https://youtu.be/nIH2RPE8FNI?t=102
J’adore les Z et la série Dead Rising… mais ce jeu est tellement décevant qu’il ne mérite pas de s’appeller Dead Rising 4 mais « Jeu de zombie pour les nuls ». Bon test par Looping ! et merci de m’avoir cité^^
Note du relou de service : dans l’intro il y a une faute « Un choix qui rends », le S à « rend » m’a décapsulé un oeil.
La faute de frappe est corrigée. On demandera à L0opiing de nous faire 420 pompages pour la peine.