Qui n’a pas rêvé de devenir un oiseau, fendant le ciel à vive allure ? Depuis toujours l’homme souhaite voler et dompter les airs. Alors bien sûr, les pilotes de tous poils ont la chance de pouvoir se faire plaisir, mais pour nous, commun du mortel, nous n’avons que des simulations disponibles pour espérer toucher du doigt cette lubie. C’est ce que nous proposent Microsoft et Asobo Studio. Pari réussi ? C’est ce que nous allons voir dans le Test de Flight Simulator sur Xbox Series X.
Test de Flight Simulator : lourd au décollage
Lorsque je démarre un jeu pour la première fois, j’ai d’abord tendance à fouiller les menus afin de me garantir la plus parfaite des expériences . Après un très très long temps de chargement, je me rends compte que la boutique est bien active. Un peu de contenus gratuits viennent parfaire la fête, mais je remarque rapidement des lots ou portions de cartes ou d’Aéroport vendu ça et là.
Je note cela dans un coin de ma tête et me lance dans le tutoriel afin de savoir à quelle sauce le jeu compte me manger. En fait, tout y est compliqué si on compte réellement s’investir dans la simulation. Pour un quidam comme moi, juste le fait d’apprendre le minimum syndical suffit à se faire plaisir une fois les bonnes aides activées. Je vous conseille d’ailleurs de commencer par paliers, jusqu’à trouver assez rapidement votre confort de jeu.
Une fois l’étape passée, on s’autorise enfin une première expérience en solo.
Test de Flight Simulator : Fais comme l’oiseau !
Premier décollage, dans le sud de la France, je cherche ma maison. Oui, désolé pour cette originalité, mais je me devais de savoir si oui ou non, ne serait-ce qu’un tout petit peu, il y eut l’espoir d’une telle définition du monde que nous sommes amenés à survoler. Pour tout vous dire, le jeu souffle le chaud et le froid en matière de graphismes.
Certes, on peux lire un peu partout que c’est une « claque technique », et c’est vrai, du moment où le joueur reste perché à 5000 pieds. Sans parler de la quantité phénoménale de données que le titre se permet de vous spolier sur votre disque dur. Actuellement, le jeu s’est offert un confortable 220 Go sur ma console qui me semble un poil lourd en cargaison.
Enfin, que dire de la connexion internet requise pour faire tourner le tout ? À l’heure de la fibre, personne n’est égal et les plus modestes risquent d’en pâtir sérieusement, même si un cache est proposé pour éviter une trop grosse perte de ce côté-là.
Test de Flight Simulator : vers l’infini et au-delà du temps de jeu
Vous l’avez compris, ma maison ne ressemble à rien. Il est clair que cette opus nous indique d’avoir le nez en l’air plutôt qu’au sol. Du coup, et ce malgré quelques ratés, l’immersion en vol est totale.
Horaire, météo, trafic, tout est géré en temps IRL. On parcourt le monde seul ou entre amis, au milieu de tous les joueurs se baladant au grés des envies de découvertes. Certes, un New York- Paris en Boeing semble bien fun, mais il faudra vous armer de courage et de patience afin d’effectuer le trajet d’une durée de 14 heures.
Si vous accrochez au genre, vous allez pouvoir vivre des expériences assez folles, demandant parfois de longues préparations sur de très longues séances de jeu. À contrario, se perdre avec un petit Cessna sur une portion réduite semble le plus attirant et le plus fun.
Test de Flight Simulator : Vent arrières et atterrissage
Du fun gâché par un joyeux marché aux portions.
Vous voulez survoler la Suisse, pour flâner de points d’intérêts en points d’intérêts ? Ok, ça coute 7.99 € La Nouvelle-Zélande ? Idem. À cela se rajoutent les Aéroports, des avions et j’en passe à des tarifs exorbitants. J’aurais passé outre si le gap graphique n’était pas aussi impressionnant une fois les DLC acquis.
Pour faire simple, le titre de Microsoft est déjà bien formé pour satisfaire les curieux, mais à terme, il faudra mettre encore la main à la poche si vous souhaitez faire évoluer votre expérience.
Le scandale ne réside finalement que dans les tarifs appliqués, le choix de la dépense ne regardant que vous.
Bon vol.
La note est trop sévère ? Pas assez sévère ? Vous avez des informations supplémentaires à apporter ? N’hésitez pas à commenter ^^