Après avoir renouvelé leur formule avec Resident Evil 7 (RE7), Capcom continue de nous narrer les aventures d’Ethan Winters, héros malgré lui. Le bougre aura fort à faire dans ce village d’Europe afin de retrouver sa fille. Mais est-ce donc un épisode réussi ? Voyons cela dans le test de Resident Evil Village sur Xbox Series X.
Test de Resident Evil Village : père-modèle
C’est donc 3 ans après les évènements chez les Baker que l’on retrouve Ethan Winters, sa femme Mia et Rose, leur adorable petite fille. Tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à l’enlèvement du bébé. Je n’irais pas plus loin dans le pitch de départ. Mais c’est grâce à cette pirouette scénaristique que le héros se retrouve au fin fond des Carpates, avec beaucoup de questions et peu de réponse. Ainsi, le joueur pénètre dans un village peu accueillant qui sert tour à tour d’hub et de lieu principal à toute cette histoire. Beuglant à qui veut l’entendre et jurant de retrouver son enfant, Ethan Winters est prêt à se battre. Il doit alors faire face à 4 entités, nommés les Lords, chacun ayant leurs propres spécificités et régnant sur des zones bien distinctes de la carte.
Test de Resident Evil Village : yippee-ki-yay, pauvre con !
Souvenez-vous, notre héros a des capacités uniques de régénération suite à son exposition à la moisissure dans RE7. Capcom a visiblement souhaité utiliser ce « don » au maximum. En effet, Mr Winters est le John McClane de la série et passe son temps à en prendre littéralement plein la gueule. Car oui, dans ce nouveau chapitre, notre personnage n’a plus peur (ou presque) et n’hésite pas faire pleuvoir le plomb et les répliques cinglantes. Du coup, on se sent plus en confiance en avançant dans le jeu et la peur n’est plus aussi présente qu’avant. Personnellement, le fait de devoir affronter des humains complètement tarés avec peu de moyens en fuyant comme un lâche dans RE7 m’avait vraiment mis très mal à l’aise. Ici, vampires et lycans n’insufflent pas autant de stress et je trouve que l’équilibre avec l’action est bien meilleur.
Test de Resident Evil Village : c’est qui le patron ?!
Alors d’accord, je comprends que le côté « Survival » de la série soit clairement l’oublié de cet opus. Mais bien que signalé comme un défaut j’ai, à titre tout à fait personnel, largement préféré ce fait. RE Village comporte bien une ambiance sombre et lourde et verse régulièrement dans le gore. Mais le héros de cette épopée a aussi gagné en maturité. Il comprend et surtout accepte tout le surnaturel auquel il fait face et c’est comme cela que Capcom place son protagoniste sur un même pied d’égalité avec ce qui l’entoure. Petite précision, j’ai parcouru le jeu en difficulté « standard ». Il est évident que le mode « hardcore » ou « village des ombres » change la donne en matiére de gestion et de survie. Pour le reste, le jeu est classique, entre énigmes, découvertes de lieux et loots.
Test de Resident Evil Village : l’envers du décor
Soyons clair, RE8 est juste magnifique dans son ensemble. Je ne saurais trop vous conseiller de parcourir le jeu en 4K HDR et Ray-tracing. la Xbox SrX tenant aisément le cap des 60 FPS. Pour la PS5, il existe quelques drops de FPS pour la même configuration, mais c’est imperceptible à l’œil et ne gène en rien la progression. Concernant les versions old gen, Capcom a su en tirer le meilleur parti pour permettre à tous de profiter au mieux de l’expérience et c’est de l’excellent travail. Bravo à eux. De plus, la gestion intelligente du loot, les indications d’assemblages et les couleurs disponibles, afin d’identifier sur la carte si oui ou non les pièces ont été complètement visitées, apportent un confort de jeu non négligeable. Tout est fait pour se concentrer sur l’histoire et éviter la frustration.
Test de Resident Evil Village : le jeu parfait ?
J’ai dû chipoter pour trouver des défauts à cet opus. Peut-être une synchronisation labiale parfois aux fraises en version Fr et surtout le mode multijoueur Re:Verse toujours indisponible à ce jour. Quant à savoir si ce RE8 est bien un Resident Evil dans l’âme, je m’en cogne comme l’an quarante. Capcom a renouvelé sa formule avec RE7 tout en conservant la diégèse de sa saga avec brio. Enfin, l’éditeur Nippon a aussi conservé les bonus de fin de partie, comme un New Game+ ou encore le sympathique mode Mercenaires. Pour faire simple, le fait de finir le jeu une fois n’est que le commencement d’une nouvelle étape, sans parler de la générosité des bonus expliquant la conception du jeu, les artworks ou encore les magnifiques modèles 3Ds appelés modestement « figurines ».
En effet, rien n’est jamais parfait mais Resident Evil Village est un grand jeu que je vous invite vivement à parcourir.
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