Enfin un Metroid sur Switch…ENFIN. Après tant d’attente, les promesses de ce Metroid Dread sont-elles à la hauteur ? Est ce que Nintendo nous propose une nouvelle fois, une pépite incontournable exclusive à sa console ? J’ai tout simplement envie de vous répondre est ce que l’eau ça mouille, le feu ça brûle, et que les oiseaux volent tous dans le ciel. Metroid Dread est un véritable condensé de pur jeu vidéo, de savoir faire, de bonnes idées, de passion, de level design exceptionnel…Vous l’avez compris, je le valide à 300 % et je vais vous dire pourquoi. Test Metroid Dread Switch réalisé à partir d’une version commerciale.
Test Metroid Dread : la peur au rendez-vous ?
Ok, on se calme, jsuis juste venu pour t’exploser. Tout se passera bien.
La peur. C’est le mot clef de ce Metroid Dread affiché au dos de la jaquette. Est-ce que ce Metroid Dread est un « survival horror » ? Bien sûr que non. Est-ce qu’il en propose tout de même des codes du genre ? Oh que oui. Que cela soit au niveau de l’ambiance globale et de la planète hostile qui vous accueille, la musique, l’obscurité, le côté « étroit » de certains passages ou encore des fammeux EMMI (Explorateur Mobile Multiforme Interplanétaire, à vos souhaits), ce Metroid Dread arrive à vous mettre la pression comme il se doit.
Ce petit joujou stylé à souhait est une récompense de sous-boss qui vous permettra de vous débarasser d’un seul EMMI. On peut donc dire, que c’est un EMMI Awards. Je sais, je sors.
J’ai attaqué ce test par cet élément qui m’a particulièrement plu (mais qui peut clairement être bloquant pour certains, je vous préviens). Vous rencontrerez donc des EMMI dans le jeu : des ennemis surpuissants qui ne peuvent être vaincus qu’à l’aide d’une arme spécifique (utilisable 1 seule fois). Avant cela, vous devrez donc ruser et fuir dans un labyrinthe des plus complexes. Analyser rapidement la situation et prendre des décisions pragmatiques est donc essentiel face aux EMMI. Car si ces derniers vous attrapent, vous avez 9 chances sur 10 de voir la lumière blanche au bout du tunnel. Une petite mention à ce sujet concernant la bande-son : que cela soit pour les bruitages ou la musique de « recherche » ou de « poursuite », tout est PARFAIT. C’est un grand oui.
Metroid Dread est pensé pour la Switch OLED.
La peur est donc au rendez-vous mais sous la forme de « stress ». Ce dernier prends tout son potentiel dans le noir, avec un casque sur la tête et la Nintendo Switch OLED qui pour le coup, affiche avec Metroid Dread tout le potentiel du nouvel écran de la console : c’est BEAU.
Test Metroid Dread : direction artistique et gameplay = amour
Un des premiers décors du jeu. Je ne vous spoile pas le reste, ça serait du gâchis.
Et en parlant de beauté graphique (malgré quelques lacunes techniques, un poil d’aliasing, des textures un peu faibles sur certaines cinématiques ou encore quelques rares chutes de framerates), que dire de la direction artistique de ce Metroid Dread ? C’est beau, c’est soigné, c’est lavé avec mirlaine nettoyant machine une fois de plus. Nintendo nous fait part de tout son savoir faire dans le domaine du « Metroidvania » avec un level design au service de la direction artistique, et vice et versa. Si la carte aurait mérité un poil plus de clarté (mais pour un souci de cohérence artistique, je comprends le choix des développeurs pour le coup), tout le reste du décors envoie du lourd comme il faut, avec suffisamment de variation pour ne pas tomber dans une routine d’exploration.
Vous voyez, il y a un petit passage à gauche. Avec la compétence « roulez jeunesse » comme je l’appelle, vous pourrez vous y faufiler.
Le travail réalisé ici parvient à rendre tout l’univers de Metroid cohérent, de son gameplay à son ambiance, en passant par le design des ennemis, des boss, de la musique, des couleurs, des armes, du menu, de la carte…C’est COHERENT et vous savez à quel point je tiens à la cohérence dans l’univers du jeu vidéo.
Environnement stylé + pose stylée = jeu stylé bien entendu
Ce mariage habile entre tous ces éléments se ressent également Switch en mains. J’ai joué exclusivement en mode portable et le gameplay a tout simplement glissé tout seul. Et en parlant de glisser tout seul, vous serez clairement amené à vous débrouiller, que cela soit pour trouver votre chemin ou encore affronter des boss dans des combats à la mise en scène épique.
Test Metroid Dread : progression et difficulté
Le bestiaire est de toute beauté
Comme indiqué plus haut, l’un des points forts de Metroid Dread est son gameplay. Vous commencez « faible » pour terminer « fort » avec une palette d’élements vraiment riche. La progression va de paire avec le level design et le manque d’indication, d’indices joue grandement dans le plaisir de l’exploration, de la découverte.
Car il y en a marre des jeux où le joueur est sans cesse prix par la mains avec un énorme X marquant l’emplacement d’un trésor, d’une zone à explorer… Non, ici vous devrez mémoriser tant bien que mal les zones d’explorations, y revenir, vous balader de nouveau, observer le décors jusqu’à le connaître par coeur. La vie trouve toujours un chemin.
Ce côté oldschool est aujourd’hui vu comme une difficulté alors qu’il n’en n’est clairement rien à mes yeux. Metroid Dread est tout simplement un jeu vidéo dit à l’ancienne… mais qui a su évoluer en impliquant un confort visuel et technique. Ne pas indiquer le chemin, ne pas forcément donner d’indice, laisser le joueur s’impregner de tous les codes afin d’en tirer une véritable satisfaction passé un boss vaincu, une nouvelle zone découverte ou un passage secret dévérrouiller…Comment peut-on voir cela comme un obstacle en 2021 alors que bon nombre de jeux vidéo n’ont désormais de jeux vidéo que le fait de devoir appuyer sur des boutons, allongé au fond du canapé avec une main dans le slip.
La difficulté de ce Metroid Dread est donc raisonnable. Certes les EMMI vous feront voir souvent l’écran de Game Over mais le titre propose suffisamment de checkpoints pour ne jamais frustrer le joueur. Certains boss donneront du fil à retordre, mais nous sommes très loin de la difficulté d’un Sekiro dans un autre registre.
Voir un écran de Game Over dans un jeu vidéo n’est pas un gros mot, loin de là. C’est un petit message d’amour envoyé par Nintendo à un temps aujourd’hui révolu : celui de donner la part belle au joueur et non au jeu. Vous êtes vraiment acteur de part votre reflexion, vos reflexes, votre capacité d’analyse sous un stress d’un EMMI qui vous poursuit…Je n’aurai qu’un seul petit regret au final concernant ce Metroid Dread : sa durée de vie (comptez environ une dizaine d’heures et 3 à 5 h de plus pour les quêtes annexes).
Mais là aussi, je dois avouer qu’une telle aventure aurait fini par être redondante avec deux fois plus de contenus / de décors à explorer et j’en passe. La simplicité avec un début, un milieu, une fin me convient nettement mieux qu’un titre proposant des palettes de quêtes / détours scénaristiques pour gonfler au final artificiellement la durée de vie. Même dans son principal défaut, ce Metroid Dread s’en sort bien. Décidemment Nintendo, vous êtes vraiment très forts.
Conclusion
Avec Metroid Dread, Nintendo tient une nouvelle tuerie. Plus qu’un excellent jeu, il s’agit à mes yeux d’un titre incontournable sur Nintendo Switch. Si vous avez en plus le luxe de posséder une Nintendo Switch Oled, vous tirerez le meilleur du rendu des couleurs, des noirs et de l’ambiance absolument monstrueuse du titre. Bref, un jeu à mettre sous le sapin de tous les fans de la franchise, des amateurs du genre, des gamers aimant les jeux avec un minimum de challenge et de difficulté. Un jeu qui devrait une fois de plus, cartonner du côté de Nintendo. Avec la mention : c’est mérité, une fois de plus.
Laisser 18 sur 20 a Metroid dread !!! Reviendrai à laisser 40 sur 20 a Hollow K… Non sans exagérer… Metroid est un bon jeu mais il n’y a aucunes profondeur… Une écriture Pauvre… Un univers limité… Après c’est sur que techniquement ça déchire… Mais bon il reste infiniment moins bon que Hk… Et sur tout les plans… Moi si je devais noter ce Metroid… Ce serai 15.. pas plus.
Si justement, je te demande comment tu aurais noté ces jeux pour essayer d’avoir une meilleure idée de comment tu as bâti ton test, ta note, mais surtout essayer d’approcher ton type de « ressenti de jeu » à un niveau plus global. Du coup d’ailleurs par tes réponses, je crois que je capte bien mieux le truc. Désolé si ma question était orientée mais je ne comprenais vraiment pas et j’ai pas eu l’occasion d’en discuter trop avec d’autres personnes. J’ai pourtant bien lu tout ton test et pas que la note 🙂 Et pis c’est une license chère à mon cœur (forcément) et je suis toujours un peu deg de voir ce que je considère être de grosses lacunes même si c’est un bon jeu.
Merci pour ta réponse.
Hello.
Je n’ai pas joué à ces jeux dans l’optique d’un test. Hollow Knight j’avais trouvé ça sympa mais sans plus. Très bon jeu.
Ori je n’ai jamais pu aller au bout du un ou du deux. Un peu comme Hollow Knight de ce que j’ai pu jouer. Mais ça c’est selon l’affinité avec les univers. Les gouts des gens sont tout simplement différents.
Pour Metroid Snes c’est un jeu culte. Idem je n’y avais pas joué à l’époque pour le noter, j’avais 5 ans…Le sentiment nostalgique fausse mon avis sur ce coup mais j’en garde un souvenir nettement plus marquant que Metroid Dread…mais c’est incomparable.
Et encore pire pour Prime sur Gamecube. Tellement pas le meme style. À l’époque la vue était rédibhitoire pour moi.
Ce que je constate avec cette question, c’est qu’en 2021, des gens se focalisent encore sur une note plutot que le contenu global du texte. Quand on joue, il y a un contexte qui fait que la note sera plus ou moins élevée. Je ne suis pas le seul à mettre une excellente note. Ce Metroid Dread j’ai vraiment bien accroché. Et la comparaison avec d’autres opus qui ont des siècles de différence, ou des jeux qui n’ont absolument pas la même ambiance n’a aucun sens à mes yeux.
Hello !
Juste par curiosité (ou incompréhension). Tu leur mets combien aux Ori et Hollow Knight ? Et Super Metroid et Metroid Prime ?