Lancement du nouveau site oblige, ce n’est qu’aujourd’hui que le test de FIFA 17 arrive sur le site. Avec ses nouvelles ambitions, FIFA arrive en bombant le torse cette année. Après avoir été déçu du gâchis de PES 2017, est-ce que le jeu d’Electronic Arts saura me remonter le moral comme un entraîneur le ferait avec un joueur au fond du trou ?
Test de FIFA 17 : c’est beau, c’est propre
Attaquons ce test de FIFA 17 sur LA grosse nouveauté mise en avant par EA : son Frosbite (et le tigre est en toi). La première chose qui saute aux yeux quand on lance FIFA 17 c’est bien ce changement de moteur. Même si celui-ci n’est pas aussi important que l’a laissé entendre EA, il permets toutefois de voir au premier coup d’oeil que nous ne sommes plus sur FIFA 16.
Une fois le coup d’envoi lancé, on se rend également compte du progrès dans l’animation générale du match. Les 22 acteurs se rentrent dedans avec encore plus d’animations qu’auparavant. L’arbitre, lui, prends des décisions correctes avec cut scènes supplémentaires. Le stade vit, chante, les remplaçants s’échauffent et les commentaires d’Hervé Mathoux et Pierre Ménès sont excellents. Ajoutez à cela une réalisation impeccable et des ralentis encore améliorés et vous obtiendrez la sensation d’être par moments derrière une retransmission TV.
Sortez du match, mettez le en pause et vous aurez toujours soit un ralenti, soit un mini-jeu pour vous occuper. Non seulement la réalisation sur le terrain est de très grande qualité, mais en dehors, ce FIFA 17 envoie une fois de plus l’artillerie lourde. Un gros travail a été réalisé afin de définir les meilleurs « process » possibles pour perdre le moins de temps dans la navigation. Excellent, tout simplement.
Et c’est doux, ça glisse
Là où un PES 2017 m’aura achevé avec ses temps de chargements interminables, ses 12 musiques atroces et son menu digne de Windows 95, FIFA aura su me rappeler les standards actuels du jeu vidéo : ergonomie, convivialité, raccourcis. Ce travail ne se voit pas forcément aux premiers abord. Cependant, je peux vous garantir que les équipes d’Electronic Arts se sont réunies autour d’une table pour brainstormer comme jamais sur l’expérience globale de leur jeu.
Combien de temps avant de lancer un match ? Comment rejoindre facilement une partie ? Que faire pendant les temps de chargements ? Comment permettre au joueur de directement accéder à tel paramètre sans devoir ressortir et recharger tous les menus…Bref, du travail professionnel sur lequel il y a vraiment peu de choses à redire. À part peut-être sur le mode FUT encore un peu confus pour les néophytes.
En supplément de ce changement graphique et de cette démonstration de force en termes d’ambiance et de maîtrise technique globale, FIFA 17 propose cette année un nouveau mode histoire. Je dois l’avouer, j’étais assez intéressé par cette nouveauté et je dois avouer que je n’ai pas été déçu.
My Name Is
C’est l’un des points sur lequel beaucoup d’entre vous attendaient notre test de FIFA 17. Le mode Histoire (The Journey) de FIFA 17 vous propose d’incarner un joueur du nom d’Alex Hunter. Vous débutez le scénario en tant qu’enfant. Puis vous devrez gravir les échelons afin de parvenir à signer dans un grand club de Premier League. Une fois engagé, vous devez faire vos preuves et démontrer que vous méritez une place dans le onze titulaire.
Cela passe par d’excellents résultats lors des matchs amicaux et des entraînements. L’occasion de découvrir par ailleurs le nouveau système de coups de pieds arrêtés et pénalty. Plus exigeants, ces derniers sont encore perfectibles mais ont le mérite de proposer autre chose. De mon côté, je les préfère largement au système actuel de PES. Sauf sur les corners où je trouve l’approche de Konami plus intéressante.
En dehors des matchs dans lesquels vous pouvez choisir d’incarner Hunter (seul) ou l’équipe, le jeu est ponctué de scènes cinématiques. L’inspiration Mass Effect des équipes de Bioware se fait sentir. Vous pourrez choisir de répondre aux interviews ou aux différents protagonistes de manière neutre, arrogante ou modeste. En fonction de vos choix, vous gagnerez davantage de followers sur vos réseaux sociaux ou davantage de confiance de la part du coach. Un petit plus sympathique au niveau de l’immersion. Une fois de plus. Encore.
Test de FIFA 17 : quoi de neuf dans le gameplay ?
Le gameplay de FIFA 17 est en progrès, il n’y a pas à débattre là dessus. Face à l’IA et en offline, le jeu est plus lent, la physique de balle plus lourde. L’assistance est en revanche bien prononcée. Mention spéciale à ce match où j’ai pu atteindre les 97 % de passes réussies en une mi-temps. Néanmoins et dans l’ensemble, même si la sensation de passes téléguidées demeure, le tout est cohérent.
Hélas, une fois connecté au réseau, les choses se compliquent. Non pas que celui-ci soit littéralement catastrophique comme celui de PES mais parce que le jeu face à un joueur humain est basé surtout et avant tout sur l’attaque.
Le rythme des matchs s’en retrouve effréné. En Full Manuel vous atténuerez bien cette sensation de rythme super sonic. Mais si vous jouez avec de grosses équipes, vous reverrez très rapidement les anciens démons de FIFA. Un jeu d’attaque allant d’un but à l’autre avec une fausse sensation de construction.
En termes de libertés et de possibilités, le jeu progresse doucement mais surement. Cependant, il reste si loin par rapport à un PES 2017 qu’Electronic Arts devrait sérieusement se pencher au coeur même de son jeu si l’éditeur souhaite rester une « référence » en termes de simulation. Cela dit, quand on voit les chiffres de ventes pharaoniques du jeu (pratiquement 7 millions d’exemplaires vendus à l’heure où je rédige ce test), pourquoi se casser la tête et prendre le risque d’introduire un gameplay beaucoup plus exigeant et posé ?
FIFA 17 est un bon jeu de foot fait pour les parties rapides. Sans prise de tête mais avec suffisamment de techniques (notamment au niveau de la défense et des dribbles) pour jouer également dans la catégorie E-Sports. Une sorte de jeu capable de satisfaire presque tout le monde donc. Les insatisfaits (comme moi) préférant jouer en offline à un PES 2017 plus complet sur le terrain.
Test de FIFA 17 : des modes de jeu ? Tenez, empiffrez-vous
En supplément de ce gameplay qui fera le travail pour 90 % des amateurs de foot, FIFA 17 reste extrêmement généreux en termes de contenu. Que cela soit pour les licences (hors équipes nationales où c’est la disette), les stades ou les modes de jeu, le jeu vous servira une portion 10 fois plus importante que chez la concurrence.
En offline, vous aurez donc le choix entre l’histoire ou la carrière elle aussi très immersive. Jouez avec une petite équipe et vous jouerez dans un petit stade avec un public beaucoup moins présent. Bref, de l’immersion (pour changer).
Côté online, FIFA Ultimate Team arrive en tête avec un écart assez hallucinant vis à vis de « MyClub » de PES. Par exemple, il suffit de comparer le marché des transferts entre les deux jeux. Trente secondes d’attente pour recruter Takashi Usami sur FIFA contre 24h d’attente (oui vous avez bien lu) pour espérer recruter un agent qui « pourrait » me permettre de recruter le joueur que je souhaite. Lolipop Chainsaw.
Comment ne pas rappeler également le fun des modes Club Pro (11 vs 11 avec vos amis) ou encore Season Coop (2 vs 2 classés), là aussi à des années lumières devant la concurrence. Si vous achetez le jeu et que vous n’êtes pas trop regardant au niveau du gameplay, vous aurez de quoi vous empiffrez pour toute la saison. Oui, ce test de FIFA 17 file tout droit vers un nouveau but dans les arrêts de jeu. L’expérience et le professionnalisme parait-il.
Coup de sifflet final
En conclusion de ce test de FIFA 17 je dirais qu’Electronic Arts s’en sort une nouvelle fois merveilleusement bien. L’image ci-dessus résume assez bien la chose. On sait tous qu’il y a anguille sous roche…mais continue (presque) tous de jouer. Assez inférieur au gameplay de PES et affichant un retard certains concernant le Player ID des stars, le football made in EA parvient toutefois à nous rappeler que l’essentiel du jeu vidéo reste l’amusement. Ce moment de détente si important pour beaucoup de joueurs, pour ne pas dire l’immense majorité.
Convivial en offline ou online avec ses amis, satisfaisant au niveau d’une carrière solo toutefois fainéante… Non, il n’y a pas que la communication et le marketing qui permettent à FIFA de rester le jeu de foot à conseiller en général à n’importe quel joueur. Il y a également du talent et de l’intelligence tactique dans le contenu du jeu. Comme une grande équipe vieillissante qui ne lâche pas le steak.
#OUI
J ai revendu Pes 2018 et Fifa 2018. Je me suis pris Fifa 17.
je le trouve excellent en offline.
la physique de balle est meilleure et les gardiens effectuent différentes parades contrairement au 18.
les jeux de foot sont foireux cette année.