Enfin un jeu qui m’a fait frissonner : Ad Infinitum. C’est un jeu d’horreur psychologique qui se déroule pendant la Première Guerre Mondiale. On y incarne Paul, un jeune soldat allemand qui se réveille dans le manoir familial, hanté par les fantômes du passé. Il va falloir explorer les lieux, résoudre des énigmes et affronter ses démons pour découvrir la vérité sur son histoire et celle de sa famille. Test Ad Infinitum réalisé sur PlayStation 5 avec une version éditeur.
Ad Infinitum vous plonge dans des thèmes lourds à aborder
Les développeurs ont pris le soin de créer de magnifiques décors
Ad Infinitum est un jeu qui ne fait pas peur pour faire peur, mais qui nous plonge dans une ambiance glauque et oppressante, où chaque détail compte. Le jeu aborde des thèmes lourds comme la guerre, la violence, la folie, le deuil et les secrets de famille. Le scénario est bien ficelé et nous réserve des surprises jusqu’à la fin. L’horreur réside surtout dans cette ambiance pesante où dès le chapitre 1, on se retrouve dans une ambiance malsaine d’ésotérismes.
Un dimanche banal en famille
Toute l’histoire se déroule majoritairement dans deux lieux bien identifiés. Le premier est le manoir de vie de Paul. Là-bas vous pourrez effectuer vos plus beaux rituels sataniques et vivre quelques frayeurs. Le second vous retranche dans les abominations de la Guerre et des tranchés. Si le bâtiment est luxuriant avec pleins de détails, le front, lui, est plus macabre et lugubre, comme vous pouvez le voir dans les screens.
L’ambiance est belle et bien pesante au front
Graphiquement, le jeu est très réussi, avec des décors sombres et réalistes, qui contrastent avec les visions cauchemardesques du héros. La bande-son est également très immersive, avec des bruitages angoissants et une musique qui s’adapte à l’action. Le gameplay est simple mais efficace, basé sur l’exploration, la furtivité et la résolution d’énigmes.
Un récit bien tranché qui ne réside pas dans les livres d’histoire
Le jeu n’est pas très long (environ 10 heures), mais il offre une bonne rejouabilité grâce aux différents objets parsemés ci et là à glaner au fil de votre épopée. D’ailleurs, l’histoire est surtout transmise via des documents à récupérer. Eh oui, Ad Infinitum est une aventure où la majorité du récit est noté dans les divers papiers à lire durant votre progression.
Entre deux moments d’horreur, il est temps de dessiner un peu.
Si vous n’aimez pas trop lire, certains documents sont retransmis à l’oral (pas tous). Tout est intégralement en français. C’est une chose intéressante pour un opus à moins de 40 euros. Que ce soit les voix, les sous-titres, les documents, la langue de Molière est omniprésente. Cela renforce bien l’immersion d’ailleurs. Le travail des doubleurs ne m’a pas sorti de l’aventure. Je le trouve même réussi.
Bon, lui par exemple ne parle plus français
Des qualités mais aussi des défauts…
Le titre proposé ici n’est cependant pas exempt de défauts. Ceci dit, ayant joué à une version éditeur datant du 23 août, il n’est pas impossible que certains bugs aient été corrigés. En outre, nous avons des créatures qui viennent nous attaquer et qui font vraiment tâche dans les décors magnifiques du jeu. Le design de celles-ci est peu réjouissant. Ensuite, à plusieurs reprises j’ai eu des problèmes de chargement, des textures qui n’apparaissent pas…
Malgré une ambiance réussie, les créatures me laissent de marbre
Le jeu édité par Nacon propose de vaincre trois créatures : le Chaos, la Rage et la Faim. Ces trois antagonistes principaux (ce ne sont pas les seuls) représentent parfaitement l’horreur de la Guerre. Vous devrez affronter ces trois ennemis redoutables, qui incarnent chacun un aspect négatif de l’existence : le désespoir, la douleur et la corruption. Votre façon de les combattre aura des conséquences importantes sur le déroulement et la fin de l’aventure.
Il y a un petit peu côté Master Chief, non ?
Test Ad Infinitum, c’est aussi des choix
Vous pourrez choisir d’adopter une attitude positive, en essayant de libérer ces êtres de leur souffrance et de les faire partir en paix. Ou bien vous pourrez opter pour une approche plus violente, en les éliminant sans pitié ni compassion. Selon vos actions et vos décisions, vous obtiendrez différents trophées, mais aussi des scénarios alternatifs qui changeront radicalement l’issue du jeu.
Le manoir est si grand qu’il a un jardin intérieur.
En conclusion, Ad Infinitum est un jeu d’horreur psychologique qui vaut le détour si vous aimez les histoires sombres et les ambiances oppressantes. Le jeu vous fera vivre une expérience intense et émotionnelle, qui vous marquera longtemps. Je vous le recommande si vous cherchez un jeu original et captivant avec une ambiance sans gros frissons.
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