Testé sur PS4 Pro. Aucun Spoiler.
Test Dishonored La mort de l’Outsider : Bis Repetita
Vous avez terminé Dishonored 1 et 2 ? Alors vous ne serez pas dépaysé ! L’histoire se situe après l’évènement du dernier volet canonique. Vous incarnez Billie Lurk, ancienne assassine repentie aperçue dans les précédents DLC. Cette dernière décide de tuer l’instigateur des mots qui rongent la société, le dieu permettant l’usage de la magie : l’Outsider.
Sans rentrer dans les détails, l’enjeu de Dishonored La mort de l’Outsider n’est pas aussi manichéen, et la possibilité de comprendre les origines et les tractations de l’être le plus puissant de jeu est bien là. Il restera malgré tout des zones d’ombres, mais la volonté d’éclaircir le Lore est louable. Cependant, rien de transcendant, ne vous attendez pas à des retournements de situation ou bien des révélations étonnantes, le scénario restant assez linéaire et prévisible. On a du mal à s’identifier à l’héroïne, son background n’étant pas assez étoffé.
Test Dishonored La mort de l’Outsider : La mort vous va si bien
Dishonored La mort de l’Outsider évolue sensiblement dans son gameplay : tout est plus direct, plus rapide, plus nerveux. Vous pouvez toujours la jouer infiltration mais il n’y a plus de limite, plus de sanction à foncer dans le tas, arracher des bras, découper des têtes et tuer des innocents. La notion même de karma a disparu. Vous n’aurez plus de scrupule à être le boucher de Karnaca, seul des statistiques de fin de mission vous informerons de votre compteur de vies volés, sans aucun malus.
Plus direct, plus jouissif diront certains. Ne vous inquiétez pas pour les Sam Fisher en herbe, les différentes approches de chaque mission permettent une variété bienvenue. Pour arriver à vos fin, vous aurez accès à trois pouvoirs dès le début du jeu. Ça aussi c’est nouveaux : pas besoin d’attendre la fin de l’aventure pour mesurer vos aptitudes, tout est disponible à l’envie sachant que la notion de mana disparait aussi. Vous avez uniquement une jauge de vie et une jauge de pouvoir qui se recharge très rapidement.
Ces derniers donc permettent donc à Billie de sortir de figer le temps, sortir de son corps et analyser son environnement à l’envie. Diablement efficace pour étudier le terrain. Vous pourrez aussi emprunter l’identité d’un PNJ afin de passer inaperçu parmi les gardes ou les civils, facile. Le dernier permet évidemment de vous téléporter où bon vous semble dans un rayon restreint. Moins de pouvoir mais beaucoup plus puissant, voilà le leitmotiv de Dishonored La mort de l’Outsider.
Test Dishonored La mort de l’Outsider : Mission to Karnaca
Les missions vous emmènent dans des environnements relativement ouverts avec désormais des objectifs secondaires répartis en Contrats. Vous avez bien entendu le choix de les faire ou pas, vous n’aurez aucunes contrainte. Les missions se déroulent dans des décors connus, voir des repompes complètes de mission des précédents Dishonored. Un peu plus de nouveauté n’aurait pas était de trop.
Peu de pouvoirs donc peu d’améliorations, restent les charmes d’os dont les effets sont particulièrement efficaces. La difficulté est aussi abaissée du fait de la direction « action » que prend cet opus. En moyen, vous ne mourrez pratiquement pas, même en jouant les téméraires.
Test Dishonored La mort de l’Outsider : Contenu et contenant
Concernant les modes de jeu, pas de fioriture : un mode campagne et c’est tout. À peine un new game plus. J’ai mis moins d’une dizaine d’heure à terminer le mode histoire, en farfouillant un peu partout. C’est peu mais pour une vingtaine d’euros, c’est déjà pas mal.
Dishonored La mort de l’Outsider est beau, comme ses prédécesseurs. La faute (ou plutôt la chance) à la direction artistique de haut vol dépeignant une atmosphère toujours sublime et crépusculaire. On a toujours l’impression d’évoluer dans un tableau de maitre (au framerate constant au passage).
L’ambiance sonore est aussi à souligner malgré des thèmes réutilisés.
Dishonored La mort de l’Outsider est un bon jeu, dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Il se démarque par la prise en main plus rapide, des pouvoirs moins nombreux et un credo beaucoup plus basé sur l’action. On gagne en immédiateté ce qu’on perd en profondeur. Moins de choix moraux, moins de gestion de l’inventaire mais une meilleure prise en main pour les nouveaux venus.
Un DLC Stand Alone qui apporte une autre approche d’une franchise qui clos son arc narratif de belle manière tout de même. En attendant de replonger dans cet univers sombre, glaçant mais diablement immersif.
J’avais complétement loupé la sortie du premier à l’époque et j’ai essayé grâce à une promo des deux opus. Je ne le regrette pas.
Si tu aimes l’infiltration, tu ne seras pas déçu. En plus les deux premiers sont à tout petit prix.
j’ai jamais touché à un Dishonored… me demande pas pourquoi ce jeu ne m’a jamais attiré. Je rate vraiment quelque chose ?
Non, plus d’évolution de l’environnement en fonction des ses actes.
D’ailleur plus de mouches de sang non plus.
Si tu as aimé les précédents, tu aimera cet opus, je te l’assure ?
Merci pour ce test : j’ai hâte de me plonger dans ce jeu ! Arf, plus de karma ? donc l’environnement (nombre de rats, malades, mouches de sang…) n’évolue plus en fonction des actes du perso principal ? mince, ça va me manquer, ça… sinon ça a l’air super cool, de ce que je lis ^^.