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Test de Dead Cells (Xbox One X) : Magistral

Metroïd, Castlevania, Dark Souls, Diablo, rogue-like… autant de noms ronflants et cultes qui font frissonner invariablement les joueurs… Mais pas seulement, puisque les développeurs de Motion-Twin relève le défi on ne peut plus casse gueule de condenser le tout. Après une quarantaine d’heure de jeux, le pari est-il réussi ? Ou au contraire indigeste ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans le test de Dead Cells.

Condition du test : version 1.0, testé sur Xbox One X.

 

Test de Dead Cells : « attention, chérie, ça va couper »

 

Dead Cells – le jeu est très beau, avec des effets lumineux très réussis.

 

Il était une fois, dans un royaume fort, fort lointain… un petit tas de cellules zombies. Oui, oui, vous avez bien lu. Vous incarnez un petit tas de cellules mort-vivantes, qui a la capacité étonnante de prendre possession de corps décapités. Et cela tombe bien puisque vous apparaissez dans une geôle poisseuse, servant de lieu d’exécution. Autant dire que Dead Cells plante instantanément le décor. Pas de fioriture, pas de tutoriel à proprement parlé, vous êtes plongé directement dans un monde sombre et crépusculaire.

Et les bribes d’histoire et d’informations sur le background du jeu seront distillées à la manière de Dark Souls. Au détour d’un journal d’un prisonnier ou d’un ordre royal, vous en apprendrez plus sur ce monde au fond du gouffre… Mais contrairement aux jeux estampillés From Software, Dead Cells ne manque pas d’humour, surtout noir. N’hésitant pas à se vanner eux-mêmes, les développeurs ont savamment parsemé de petits moments drôles… sans trop en faire, heureusement.

Par ailleurs, les références à la pop culture ou à d’autres jeux vidéo sont légions. Les repérer et les reconnaître devient par moment un jeu dans le jeu. Vraiment plaisant.

 

Test de Dead Cells : un tête-à-tête permanent avec la mort

 

Dead Cells – la génération aléatoire des niveaux est parfaite.

 

Dès les premières minutes, ce jeu de plateforme/action en 2D difficile, dynamique et nerveux rappelle les grandes heures des Castlevania et Metroïd d’antan. Des niveaux labyrinthiques et dont certaines sections requièrent un certain artéfact pour y accéder. Mais pas seulement, à cet héritage, est amenée une très forte dimension rogue-like. D’une part, les 12 niveaux sont générés aléatoirement à chaque nouvelle partie. Et je n’ai pas eu l’occasion de prendre en défaut l’architecture des donjons. Le level design est toujours très bon. Très impressionnant.

D’autre part, la feature classique des rogue like est présente : la Permadeath. Même si dans le cas de Dead Cells, le terme est abusif… C’est le corps que vous parasitez qui est détruit. Votre petit tas de cellules, lui, revient comme si de rien n’était aux geôles pour se trouver un nouvel hôte. Mais le résultat est le même : Dead Cells ne plaira pas aux joueurs détestant mourir. Car les morts, les retry, encore et encore, font partis intégrante du gameplay.

La mort sanctionne la tentative entamée… mais pour autant, une partie n’est jamais inutile. Le joueur ressort de son essai quasiment toujours avec des nouveautés qui lui serviront dans les autres runs. En effet, tuer certains ennemis, piller certains coffres rapporteront des cellules. Cette « monnaie » servira à débloquer des objets auprès du Collecteur. Ce dernier conservera vos « achats » pour les prochains essais. De nouveaux plans peuvent également être trouvés en cours de jeu sur des élites ou sur les quatre Boss du jeu. La lassitude du game over est ainsi balayée.

 

Test de Dead Cells : un gameplay à en perdre la tête

 

Dead Cells – les caractéristiques… la brutalité augmentera les dégâts de l’épée. La tactique, les dégâts de l’arc.

 

Le personnage peut améliorer trois caractéristiques : la brutalité, la tactique ou la survie. Et l’efficacité des objets dépendra de leurs niveaux. Par exemple et schématiquement, un marteau fera plus de dégâts avec une stat de brutalité élevée quand pour un arc, ce sera avec la tactique… Pour augmenter ces stats, il faudra trouver des parchemins en cours de périples. Et bien sûr, à votre mort, elles seront redescendues à 0.

En plus des classiques saut et esquive, vous pouvez disposer de cinq objets à la fois : deux armes, deux objets et un talisman. Les armes sont très nombreuses et surtout variées. Des épées à deux mains jusqu’aux dagues, des arcs de glace jusqu’aux pouvoirs magiques, il y en a pour tous les goûts. Les objets correspondent à des pièges, buffs, etc qui permettent de dégrossir rapidement les rangs ennemis. A l’instar de la série Diablo, chaque objet dispose d’un niveau et surtout aura aléatoirement des perks spéciales. Dans l’exemple ci-dessous, l’épée fait deux fois plus de dégâts sur une cible en train de brûler. Dans le même temps, l’auto-balète (un piège) laisse une traînée de flammes sur son passage… Ainsi, rien que la combinaison de ces deux objets va être très efficace.

 

Dead Cells – l’inventaire, ou le petit moment calme pour vérifier son arsenal et les combinaisons entre les objets.

 

De plus, les atouts des armes, pièges, pouvoirs sont très variés, et vont bien au delà des simples bonus de feu, glace, poison…  Ainsi les possibilités et les variations des gameplay sont ahurissantes.

Pour finir, sachez que le jeu regorge de features, qui sont très agréables à découvrir par soi-même et que le personnage répond au doigt et à l’œil.

 

Test de Dead Cells : l’important ? Garder la tête froide

 

Dead Cells – les hommages foisonnent. Voici une référence pour Choco qui aime un peu ce jeu vidéo. Vous avez trouvé ?

 

Comme tout bon rogue-like, c’est en le terminant que le jeu commence réellement… En battant le boss final, le joueur récupère de manière permanente une « cellule souche ». Cet élément est dans les faits un modificateur de difficulté, octroyant également de meilleures récompenses. En complétant une nouvelle fois le jeu, une deuxième cellule souche s’ajoute… et ainsi de suite. La limite ? Je l’ignore. A la manière de Diablo et de ses difficultés « Tourment », le joueur peut en début de partie choisir en quelle difficulté son run va se dérouler. Et même revenir à la difficulté de base pour farmer des cellules et des plans. Quoiqu’il en soit, le challenge est au rendez-vous ; la mort, à chaque tournant.

 

Test de Dead Cells : pas à dire, ça a de la gueule

 

Dead Cells – votre meilleure amie…

 

Techniquement, Dead Cells est très réussi. Le jeu est tour à tour d’une beauté morbide, envoutante et énigmatique. Chaque niveau dispose de sa propre identité graphique et musicale. Baroque ou glauque, l’ambiance est extrêmement soignée. Toute l’action du jeu se déroule dans un immense château découpé en 12 niveaux, plus 4 niveaux de boss.

Comme dit plus haut, le level design généré aléatoirement est un modèle du genre… Avec en plus une pléthore de téléporteurs qui limitent au maximum les pertes de temps en aller-retours. Un régal.

Par ailleurs, les temps de chargement sont très courts et ne brident pas l’action. En une quarantaine d’heures de jeu, je n’ai constaté que deux crashs sans conséquence. En effet, le jeu enregistre automatiquement votre progression très régulièrement. Enfin, même avec une vingtaine d’ennemis à l’écran et des effets de feu etc, je n’ai pas constaté le moindre ralentissement sur Xbox One X.

 

Test de Dead Cells : Conclusion

 

MAGISTRAL. Voilà le mot qui vient à l’esprit. Dead Cells est un hommage magnifique à tout ce qui se fait de mieux dans les genres Metroïvania / Dark Souls / Diablo / Rogue-like. Pourtant, il est peu de dire que la tâche était gigantesque… et que la réussite est totale. En plus, Dead Cells se paie le luxe de se forger sa propre identité. A part le fait de devoir accepter de mourir souvent, et parfois très rapidement, il est très difficile de trouver un point faible à Dead Cells. Les joueurs confirmés et rompus aux rogue-like mais aussi les novices y trouveront leur compte pour de très nombreuses heures de plaisirs et de souffrances. Un tour de force.

18
Test de Dead Cells (Xbox One X) : Magistral
Les plus
  • L'univers sombre mais coloré
  • L'humour noir
  • Un gameplay nerveux, riche et profond
  • La génération aléatoire est parfaite
  • Le sentiment de puissance quand on progresse
Les moins
  • Je cherche toujours...
Graphismes 18
Gameplay 18
Durée de vie 18
Rapport qualité/prix 18
Bibi
Bibi
Rédacteur
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Je ne suis pas fou, ce sont les autres qui ne le sont pas assez

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Derniers commentaires

Laisser un commentaire 1 commentaire
Choco
Niveau 518
Héros Légendaire

J’ai pu tester le jeu rapidement…

Bon sang que ça m’a donné envie de continuer à y jouer. Dès que je peux, je me mets dessus…et à fond !

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