Prêts pour le décollage ? Microsoft Flight Simulator 2024 reprend les commandes et pousse encore plus loin l’immersion aérienne. Cette édition joue sur deux tableaux : l’éblouissement des yeux et le plaisir pur de piloter. Le tout, avec l’ajout incontestable du mode carrière. Et spoiler alert : cela fonctionne. Enfin… presque. Cependant, une chose est sûre, c’est qu’Asobo a travaillé d’arrache pied pour rajouter tout ce qu’il manquait à la version de 2020. Test Flight Simulator 2024 réalisé à partir d’une version fournie par l’éditeur.
Test Flight Simulator 2024 : le ciel comme terrain de jeu
Alors, par quel bouton commencer ?
Première impression en embarquant : la planète entière semble plus vraie que nature. Les reliefs, les textures, les lumières dansent au fil des heures de la journée. Tout simplement bluffant. Des aurores boréales aux tempêtes tropicales, tout est là, vivant, vibrant, crédible. On survole des villes hyper détaillées, mais aussi des endroits bien plus sauvages où la nature prend le dessus. Pourtant, certains coins un peu reculés manquent parfois de détails, un compromis sûrement dû à l’immense tâche de recréer un monde entier. Mais honnêtement, quand on traverse un coucher de soleil au-dessus des Alpes, on oublie vite ces imperfections.
Devant vos yeux s’admire le Mont Fuji
La vraie nouveauté, c’est le mode carrière. Oubliez le simple vol d’un point A à un point B. Ici, on vous confie des missions : sauvetages en hélicoptère, livraisons risquées ou encore montgolfières pour des voyages hors du temps. Ce mode ajoute une vraie structure au gameplay et casse la routine. En revanche, tout n’est pas toujours hyper fluide. Certaines missions manquent un peu d’originalité, mais dans l’ensemble, on se prend rapidement au jeu. Vous finirez par enchaîner les défis juste pour tester la limite de vos talents de pilote. Néanmoins, je regrette un début un tantinet long. Gagner de l’argent en début de carrière prend du temps et passer les certificats l’est également.
L’immersion totale avec le matériel qu’il faut
C’est la ville de Watch Dogs Legion ?
Bien évidemment avoir la matériel adéquat comme un manche/Joystick ne fera que décupler les sensations de vol. Piloter un hélicoptère devient un véritable plaisir, et les subtilités du gameplay s’en trouvent démultipliées. On ressent littéralement chaque mouvement, chaque inclinaison, au point que poser son appareil en plein orage devient un petit exploit en soi. Du plaisir à l’état pur !
Pas facile la balade en montgolfière, alors je me suis arrêté à la première pyramide
Toutefois, tout n’est pas parfait dans ce ciel numérique. Le lancement du jeu a été marqué par des soucis de serveurs et des temps de chargement interminables. Heureusement, les développeurs travaillent activement à corriger ces problèmes. Autre point à surveiller : la configuration matérielle. Si vous jouez sur une machine modeste, préparez-vous à réduire les réglages, sous peine de voir vos FPS faire une chute libre. Pour ma part, j’ai joué sur Xbox Series X, pas de baisse de framerate mais malgré une fibre solide, certains décors peinent à s’actualiser.
Un simulateur qui inspire
Le musée de Louvre
Au-delà des chiffres et des bugs, ce qui frappe, c’est l’émotion. Planer au-dessus des nuages, observer un monde si proche et pourtant si inaccessible depuis le sol, cela vous transporte. Microsoft Flight Simulator 2024 n’est pas juste un jeu. C’est une fenêtre ouverte sur l’ailleurs. Une pause, une respiration.
L’équipe Asobo est le seule sur ce terrain de jeu immense à l’échelle du monde. Si vous avez eu du mal à accrocher à son prédécesseur, ici vous n’aurez plus aucune excuse. Vous trouverez toujours quelque chose à faire pour vous motiver à parcourir le globe ! C’est toujours un plaisir inégalé de survoler les capitales du monde.
Test Flight Simulator 2024 : conclusion
Barcelone sous la pluie est magnifique
Microsoft Flight Simulator 2024 n’est pas parfait, mais il demeure une prouesse. Graphiquement éblouissant, enrichi par un mode carrière captivant, il impose sa présence (et encore davantage si vous êtes équipés en conséquence). Malgré certaines limites, c’est un simulateur qui vous laisse le sourire aux lèvres après un simple vol, et c’est bien là ce qu’on lui demande.
La note est trop sévère ? Pas assez sévère ? Vous avez des informations supplémentaires à apporter ? N’hésitez pas à commenter ^^