Trente-cinq ans. C’est le temps qui sépare mon premier contact avec un jeu Indiana Jones sur AMIGA 500 de cette nouvelle production signée Bethesda. Autant dire que j’ai vu les jeux Indiana Jones défiler au fil des années, avec des titres parfois marquants comme l’inoubliable Indiana Jones and the Fate of Atlantis. C’est donc avec une certaine impatience, mêlée d’espoir, que j’attendais ce nouvel opus, développé par un studio qui a déjà fait ses preuves dans le domaine de l’aventure. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat n’a pas déçu. Test Indiana Jones et le Cercle Ancien réalisé à partir d’une version éditeur.
Test Indiana Jones et le Cercle Ancien : Fortune et Gloire
Malgré quelques plans discutables et quelques approximations, le rendu graphique d’Indiana Jones est une véritable réussite. Que ce soit au niveau des éclairages ou du soin apporté aux détails, le titre de Bethesda m’a réellement surpris. Le travail réalisé est indéniable, comme en témoigne la multitude de petits détails visibles grâce à la vue subjective, qui constitue 95 % du gameplay.
J’étais tellement en panique que oui, j’en ai gardé mon briquet
Cela dit, je pense qu’une vue à la troisième personne permettrait de mieux apprécier le travail accompli, notamment durant les phases de plateforme. J’aborderai ce point plus en détail ultérieurement. Sur le plan purement esthétique, Indiana Jones et le Cercle Ancien pousse la Xbox Series X dans ses retranchements, rappelant, à l’heure de la sortie de la PS5 Pro, qu’elle est loin d’être en reste dans ce domaine.
En vue à la troisième personne, activée lors des phases d’escalade, on peut pleinement apprécier le superbe rendu du jeu.
Indiana Jones et le Cercle Ancien place donc la barre très haut en matière de rendu graphique. J’ai été particulièrement impressionné par le soin apporté aux détails dans certains intérieurs. Certes, on retrouve parfois des objets récurrents, comme des bouteilles, des pelles ou des marteaux, mais à plusieurs reprises, j’ai eu la sensation de me trouver dans des pièces uniques, où l’identité des environnements a été travaillée avec beaucoup d’attention.
La vue subjective, ou à la première personne, permet également d’admirer de magnifiques panoramas.
Le jeu nous plonge rapidement au cœur de l’action avec un scénario simple mais efficace. À noter que la scène d’ouverture, qui fait office de tutoriel pour certaines actions, prend la forme d’un rêve d’Indy se remémorant l’introduction des Aventuriers de l’Arche Perdue. La réalisation, les répliques, l’ambiance, la musique… tout y est. On en vient presque à regretter que le studio n’ait pas choisi d’adapter l’intégralité de la trilogie avec un tel gameplay.
Le rendu est brillant et immersif. En tant que fan de la franchise, je ne peux que saluer le profond respect de Bethesda envers cette icône de la pop culture des années 80.
De très jolis panoramas sont proposés dans le jeu.
Indiana Jones et le Cercle Ancien, fidèle à l’esprit des histoires de l’aventurier, vous invite à voyager à travers des lieux variés, chacun doté de sa propre identité graphique. Chaque phase regorge de clins d’œil, à tous les niveaux, à l’univers emblématique de la franchise.
Les nazis, bien sûr, sont de la partie dans cet épisode, s’inscrivant dans la droite lignée de ceux dépeints dans les films de Steven Spielberg. Leurs traits caricaturaux, souvent exagérés, renforcent cette filiation avec l’œuvre originale. Que ce soit graphiquement ou techniquement, nous sommes donc indéniablement face à un véritable jeu Indiana Jones.
Indiana Jones et le Cercle Ancien respecte bien l’esprit de la saga
La police utilisée pour illustrer les lieux est celle visible dans la Dernière Croisade (de mémoire)
L’un des premiers lieux proposé dans le jeu est le château Saint Ange en Italie, hors du Vatican. Le ton est donné avec de multiples références à la scène d’Indiana Jones et la Dernière Croisade dans le château de Brunwald en Autriche. Une cut-scene qui se déclenche durant une quête secondaire fait par ailleurs directement référence à une réplique culte prononcée dans le film à ce moment là. Voici ci-dessous quelques brefs petits exemples qui ont clairement fait leur effet en tant que fan d’Indiana Jones.
Quand je vous dit qu’il faut militer pour une vue 3ème personne sur le jeu.
Il y a eu les serpents, les insectes, les rats et désormais les scorpions dans Indiana Jones et le Cercle Ancien. Avec la musique qui va avec bien entendu.
La fameuse salle de classe du professeur Jones. Oui, il y a bien la pomme sur le côté gauche du bureau. En fouillant la classe, on peut tomber sur un petit mot d’une certaine étudiante 😅
Le déguisement provient directement des Aventuriers de l’Arche Perdu. Et inutile de signaler le singe à gauche également ^^
Un Gameplay qui a choisi bien mal, ou judicieusement ?
En vue 3ème personne, le jeu aurait gagné en fluidité sur certaines phases. Le rendu est aussi meilleur.
Comme mentionné précédemment, l’ajout d’une vue optionnelle à la troisième personne aurait pu véritablement enrichir le gameplay. Bien que les phases de combat en vue FPS et à mains nues m’aient beaucoup plu (c’est du pur Indiana Jones, les combats à mains nues étant une marque de fabrique des films), certaines phases d’exploration auraient gagné en fluidité. Cela aurait notamment permis de mieux se repérer, surtout lorsque la carte, intégrée directement dans le gameplay via le carnet d’Indy, se révèle parfois peu pratique.
Il en va de même pour les séquences d’escalade et certaines phases d’infiltration. À ce sujet, un conseil : évitez absolument de jouer en mode normal, qui est activé par défaut. Voici une configuration que j’ai personnellement ajustée pour rendre l’expérience plus agréable, bien que l’intelligence artificielle des ennemis reste parfois bien perfectible.
Avant de vous lancer dans l’aventure, pensez à vraiment opter pour cette configuration.
Cette configuration permet de rendre l’infiltration un peu plus intéressante, même si certaines « détections » doivent être remises dans leur contexte. Par exemple, dans le jeu, vous êtes parfois déguisé pour vous mêler à la population locale, comme en prêtre au Vatican ou en ouvrier en Égypte. Il est donc logique qu’un soldat ne réagisse pas immédiatement en voyant un prêtre se déplacer dans une zone restreinte ou un ouvrier marcher près d’un site sensible.
La configuration mentionnée plus haut ne fournit aucun indice clair sur le niveau de détection. Cela signifie que certains soldats s’arrêteront, réfléchiront et mettront un peu de temps avant de vous identifier clairement et de réaliser que vous n’avez rien à faire dans la zone. Si vous êtes repéré, ils peuvent déclencher une alerte, attirant davantage de soldats, ce qui mène souvent à un game over.
Le jeu ne suit pas l’approche d’un Uncharted ou d’un Tomb Raider, où il est possible d’éliminer tous les ennemis avec une mitrailleuse pour explorer tranquillement la zone. Ici, les armes ont très peu de munitions, vous obligeant à en changer fréquemment lorsque vous videz un chargeur. De plus, bien qu’Indy dispose de balles de revolver, leur rechargement est incroyablement lent, ajoutant un niveau de tension supplémentaire dans les affrontements.
Que serait une aventure Indiana Jones sans sa bibliothèque et ses mystères.
Le jeu semble donc viser des combats « réalistes à la Indiana Jones », ce qui est un parti pris intéressant. Cela dit, ne vous attendez pas à ce que la configuration mentionnée plus haut corrige tous les problèmes d’IA. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de constater que, malgré une alerte déclenchée, certains soldats abandonnaient un peu trop facilement leur poursuite.
Bethesda pourrait aisément rectifier cela dans un futur patch en améliorant les zones de détection et en rendant les ennemis plus actifs dans leur recherche de l’intrus. Une piste intéressante serait également d’améliorer la persistance des ennemis, car certains se souviennent de votre présence si vous revenez dans une zone après un certain temps, mais ce comportement mériterait d’être étendu et affiné.
Cependant, la réussite du jeu ne repose pas sur cet aspect, qui reste tout juste moyen. L’intérêt principal d’Indiana Jones et le Cercle Ancien réside dans son approche globale : il s’impose comme une véritable aventure d’Indiana Jones, avec cette ambiance si particulière mêlant action, combats et énigmes, qui fait tout le charme de la franchise.
Se balancer au bout d’un fouet sur les toits du Vatican. MAIS OUIIIII.
On peut également noter certaines phases qui manquent parfois d’un peu de punch. Cela dit, en y réfléchissant, cela reste fidèle à l’esprit des films de la trilogie originale. Bien qu’il y ait quelques moments plus épiques, flirtant avec une approche légèrement « Unchartedisée », le ton général du jeu veille à ne pas sombrer dans la surenchère.
Cette retenue contraste avec ce que l’on a pu observer dans les films Indiana Jones 4 et surtout Indiana Jones 5, où l’exagération prenait parfois le dessus. Le jeu conserve ainsi une certaine authenticité, en restant fidèle à l’équilibre d’action et d’aventure propre aux premières aventures d’Indy.
Si vous optez pour l’édition Premium, la tenue du Temple Maudit est disponible. Et durant une certaine phase, certaines couleurs vous plongeront vraiment dans les mêmes tons que le 2ème volet de la trilogie. Brillant.
Sur le papier, le gameplay d’Indiana Jones et le Cercle Ancien repose sur des choix judicieux. L’approche de Bethesda vis-à-vis de cette licence semble vraiment être la bonne, notamment sur le fait de multiplier les combats à mains nu ou avec des objets. Néanmoins, j’espère que cette expérience sera optimisée grâce à des correctifs, notamment pour améliorer l’intelligence artificielle.
De plus, l’ajout d’une vue optionnelle à la troisième personne pourrait véritablement enrichir le jeu. Elle permettrait de mieux apprécier certains aspects visuels et de résoudre certains des défauts observés, tout en apportant une nouvelle perspective bienvenue lors de phases spécifiques.
Des défauts visibles à 11 heures…
Mais si, regarde, je suis sûr que les défauts du jeu se cachent derrière ce tableau
Indiana Jones et le Cercle Ancien n’est pas exempt de défauts, et la vue à la première personne en fait partie. Bien que le rendu des textures soit globalement réussi, notamment dans les intérieurs, cette perspective ne met pas toujours en valeur le travail réalisé sur les environnements plus ouverts.
Je pense notamment à la phase de Gizeh, qui est loin d’être ratée mais qui aurait considérablement gagné en impact avec une vue à la troisième personne. Pourquoi ? Tout d’abord, pour faciliter l’orientation lors des quêtes. Une vue objective aurait permis une meilleure perception de l’espace et des chemins à emprunter, ce qui aurait rendu l’expérience plus fluide et immersive.
La phase de Gizeh regorge de références aux Aventuriers de l’Arche Perdue
Contrairement à des environnements comme le Vatican ou un château, un décor ouvert tel que Gizeh peut rapidement rendre l’exploration confuse, entraînant des détours inutiles. Cela est d’autant plus frustrant que certaines quêtes peuvent être accomplies simultanément, mais risquent d’être négligées, car un seul objectif peut être activé à la fois.
Ce détail, bien que mineur, impacte le confort de jeu. Il m’est ainsi arrivé de revenir plusieurs fois sur certains lieux pour finaliser des quêtes secondaires. À ce sujet, je recommande de consulter régulièrement l’interface des quêtes afin de vérifier ce que vous pouvez réaliser en parallèle. Toutefois, cette interface n’est pas particulièrement intuitive : des quêtes déjà terminées restent listées, rendant l’ensemble inutilement encombré.
Un simple indicateur, comme un « vu » ou « traité », permettrait d’éliminer ces quêtes terminées et de clarifier ce qu’il reste à accomplir. Cela rendrait la lecture des objectifs beaucoup plus fluide et améliorerait l’expérience globale de gestion des tâches dans chaque zone.
Certaines énigmes sont vraiment très simples, même en désactivant toutes les aides.
Un autre point, heureusement peu fréquent mais qui m’a tout de même dérangé, concerne les voix off d’Indy se parlant parfois à lui-même pour souligner l’évidence — comme s’assurer que vous avez bien vu les miroirs là. Ce problème touche également, bien que rarement, certains personnages secondaires.
Heureusement, ces interventions ne sont pas systématiques. Indiana Jones, c’est avant tout le mystère et l’aventure. Le jeu aurait clairement gagné en immersion en optant pour un silence absolu dans ces phases, permettant au joueur de réfléchir et d’observer par lui-même, sans ces rappels superflus.
Ceci est un plan in game en vue FPS. La vue fait son petit effet quand même.
Le paradoxe, c’est que le jeu propose de nombreux secrets à découvrir. Si vous n’achetez aucun guide pour localiser les emplacements et choisissez de tout trouver par vous-même, la durée de vie s’en retrouve considérablement augmentée. Pour vous aider dans cette tâche, vous disposez d’un appareil photo, qui fonctionne globalement bien. Cet outil vous permet non seulement de débloquer certains indices, mais aussi de progresser dans certaines quêtes.
Hélas, l’inventaire lié à l’appareil photo manque parfois de clarté. Il m’est arrivé de perdre plusieurs minutes à rechercher un cliché pour examiner de nouveau un lieu ou un indice. Ce n’est pas dramatique, mais cela reste un défaut notable à signaler.
En ce qui concerne la durée de vie, il faut environ une vingtaine d’heures pour terminer l’aventure principale. En revanche, se contenter de cela reviendrait à passer à côté de quêtes secondaires qui sont bien écrites et loin d’être inintéressantes. Pour ceux qui souhaitent atteindre les 100 % en prenant le temps d’explorer, de résoudre toutes les énigmes et de profiter des nombreuses références à la saga Indiana Jones, il faut compter environ 40 à 45 heures. Cela représente une durée de vie tout à fait raisonnable pour un jeu de ce genre.
…mais une réalisation au top du top
Test Indiana Jones et le Cercle Ancien : Certains plans sur Harrison Ford sont véritablement impressionnants et capturent parfaitement l’essence du personnage. Quant à Richard Darbois, il livre une performance une fois de plus remarquable. Toutefois, sa voix, bien que toujours charismatique, trahit parfois le poids des années, ce qui peut légèrement détonner dans certaines scènes.
Indiana Jones et le Cercle Ancien semble avoir un bel avenir devant lui, à condition qu’il parvienne à rencontrer son public et à connaître un certain succès. Les bases du gameplay, bien que perfectibles à de nombreux niveaux, sont solides, et Bethesda aurait tout à gagner en adaptant les films existants dans ce format.
Avec un support technique déjà remarquable, il suffirait de transposer ce gameplay si spécifique pour sublimer certains environnements, décors ou moments emblématiques des scénarios des Aventuriers de l’Arche Perdue, du Temple Maudit ou encore de La Dernière Croisade. Cela offrirait une nouvelle dimension à ces histoires mythiques et comblerait les fans de la franchise
Test Indiana Jones et le Cercle Ancien : certaines énigmes demanderont tout de même un peu plus de réflexion et de vigilance
En effet, Indiana Jones et le Cercle Ancien parvient à trouver un certain équilibre dans son rythme et sa narration, rappelant clairement celui de la trilogie originale. Cet équilibre pourrait également servir d’inspiration pour d’autres jeux Indiana Jones à l’avenir.
Même si Bethesda décide de ne pas adapter la trilogie originale dans ce format, explorer une nouvelle aventure centrée sur la jeunesse d’Indy serait une idée tout à fait pertinente. Cela permettrait de développer davantage le personnage tout en offrant aux joueurs une expérience inédite, tout en restant fidèle à l’esprit de la franchise.
Test Indiana Jones et le Cercle Ancien : le jeu essaye vraiment de ne pas avoir un rendu « couloir » sur certaines phases. Et ça marche plutôt bien.
Concernant Indiana Jones et le Cercle Ancien, il est essentiel de souligner la qualité du travail réalisé sur les scènes d’action, ainsi que sur certains dialogues et situations. Chaque cut-scene est un vrai régal pour les fans de la franchise, offrant l’occasion de repérer de nombreuses références subtiles qui enrichissent encore davantage l’expérience.
Test Indiana Jones et le Cercle Ancien : bon, entre les notes de terrain, les photos, les quêtes…j’ai encore de quoi faire à Gizeh
Par ailleurs, certaines cut-scenes peuvent également se déclencher au cours des quêtes secondaires, ce qui m’a parfois agréablement surpris. Ces scènes apportent souvent des informations riches en enseignements, ajoutant une profondeur narrative supplémentaire.
L’exploration et la curiosité sont aussi bien récompensées dans le jeu. En vous baladant, vous pourrez trouver des « livrets » qui, une fois consultés, permettent de débloquer ou d’améliorer diverses compétences. Ces améliorations concernent notamment le combat, la santé, la régénération, ou encore l’utilisation des objets et des armes à feu, rendant ainsi l’exploration plus intéressante.
Test Indiana Jones et le Cercle Ancien : La réalisation, les plans de caméra et certains dialogues s’inspirent vraiment des films d’origine. Et ça marche.
Cette progression est intéressante, mais elle aurait gagné en simplicité si le jeu permettait au joueur d’améliorer directement une compétence dès qu’un livret est obtenu. À la place, il faut ouvrir le menu avec la touche « sélect », sélectionner à nouveau le livret récupéré, puis décider d’optimiser ou non la compétence associée.
Ce détail, bien que mineur, s’ajoute à d’autres petites choses qui auraient pu être pensées différemment pour rendre l’expérience plus fluide. Avec quelques ajustements de ce type, l’aventure proposée aurait pu gagner encore davantage en dynamisme et en ergonomie
Test Indiana Jones et le Cercle Ancien : Voss est l’antagoniste principal du jeu. Je le trouve excellent.
Heureusement, comme mentionné plus haut, l’ambiance générale d’Indiana Jones et le Cercle Ancien compense largement ces petits désagréments. En tant que fan de la franchise, on prend un réel plaisir à progresser dans l’aventure. Cela dit, je pense également que des ajustements subtils, mais bienvenus, pourraient rendre le jeu encore plus accessible et plaisant pour un public plus large.
La base et le support de travail sont déjà solides. Il suffirait de corriger les points évoqués dans ce test (et probablement d’autres aspects que j’ai pu oublier) pour transformer un excellent Indiana Jones et le Cercle Ancien en un jeu culte. Peut-être pas parfait, mais suffisamment mémorable pour marquer les esprits et honorer pleinement l’héritage de la franchise.
Conclusion Test Indiana Jones et le Cercle Ancien
En latin, brillant commence par un I, et brillant est bien le qualificatif qui convient à Indiana Jones et le Cercle Ancien. Malgré des défauts évidents, comme une IA souvent aux fraises, particulièrement en mode normal, qui aurait gagné à être plus agressive et réactive par moments, quelques personnages secondaires trop anecdotiques ou au contraire trop mis en avant, des énigmes parfois un peu simples, ou encore l’absence de vue à la troisième personne en phase d’exploration et de combat, la production de Bethesda s’impose tout de même comme une grande réussite.
Du début à la fin de l’aventure, que ce soit grâce à ses secrets bien cachés ou à son ambiance si fidèle à l’esprit d’Indiana Jones, les fans seront comblés. On ne peut qu’espérer une adaptation de la trilogie originale dans ce format, pourquoi pas avec une vue à la troisième personne cette fois-ci, pour atteindre un concept encore plus captivant. Une valeur sûre pour les passionnés de la franchise, et une belle découverte pour tous les autres, sans risquer que le sol ne se dérobe sous leurs pieds avant le générique final.
Microsoft a choisi bien mal en ne conservant pas ce titre en exclusivité et en ne proposant aucun pack allant avec sa Xbox Series X (collector ou standard). Les fans de la franchise eux, trouveront sans aucun doute l’illumination en lançant le jeu. Les joueurs non familiers avec l’univers d’Indiana Jones pourraient quant à eux être surpris.
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