Mon expérience avec Metaphor ReFantazio a tout simplement été incroyable. Rares sont pourtant les jeux qui me transportent à ce point, mais celui-ci m’a fait voyager dans un univers tant sublime que captivant. Il réussit avec brio à mélanger toutes les bonnes mécaniques des JRPG en apportant une fraîcheur inédite. Dès les premiers instants, le ton est donné : un monde grandiose, des graphismes époustouflants, une bande-son envoûtante, et surtout une profondeur narrative qui m’a totalement immergé dans l’histoire. Test Metaphor ReFantazio réalisé à partir d’une version Xbox Series X fournie par l’éditeur.
Test Metaphor ReFantazio : un univers incroyable
Notre héros doit faire sa justice, mais le temps est compté !
L’univers d’Euchronia, où se déroule l’action, est tout simplement magnifique. On sent que les développeurs ont pris soin de créer un monde cohérent, rempli de détails, de vie et d’histoires. Chaque recoin des villes, forêt ou donjon visité m’a donné l’impression d’explorer un lieu authentique. Les graphismes par ailleurs accentuent cette sensation. Les effets de lumière, les textures détaillées et les environnements variés ont constamment capté mon attention. De plus, la direction artistique m’a laissé sans voix à plusieurs reprises, notamment lors des phases plus épiques ou des affrontements contre des créatures imposantes.
Les combats se font contre des créatures originales
C’est justement l’un des grands points forts du jeu : son rythme. Les combats, parfaitement équilibrés, sont à la fois stratégiques et dynamiques. Contrairement à certains JRPG où les affrontements peuvent parfois paraître répétitifs et fastidieux, Metaphor ReFantazio m’a surpris par la variété des ennemis et des situations. Chaque combat demande une certaine réflexion, mais reste toujours très fluide. Les actions en tour par tour, ponctuées par des coups spéciaux spectaculaires, donnent un véritable sentiment de satisfaction.
Un gameplay basé sur les combats. Mais pas que.
Vous pourrez évoluer de la manière qui vous convient le mieux
Le bestiaire est également très réussi, offrant une diversité d’ennemis suffisante. Chaque créature, de la plus petite à la plus imposante, est soigneusement dessinée et animée. Les boss quant à eux sont marquants, tant par leur design imposant que par les défis qu’ils représentent. Chaque affrontement contre un boss m’a procuré ce sentiment de lutte épique où chaque coup compte.
Cette créature est à la fois bizarre et magnifique.
Mais cet opus ne se résume pas qu’à des combats. Il y a un beau travail réalisé dans la construction des relations entre les personnages. En effet, en intégrant un système de socialisation semblable à celui des Persona il est possible de développer des liens avec ses compagnons d’aventure. Et ces amitiés influencent directement le gameplay, que ce soit en offrant des compétences supplémentaires ou en améliorant les performances des personnages en combat. J’ai trouvé cela bien choisi, car cela renforce l’immersion dans le monde du jeu. On a également la sensation d’une véritable implication dans les choix de dialogues. D’ailleurs, certains moments de dialogue, où l’on en apprend davantage sur l’histoire de chaque personnage, m’ont profondément touché. Finalement, je crois que je me suis attaché à cette équipe hétéroclite de héros, et voir leurs relations évoluer au fil du jeu est plaisant. Surtout que les twists, aussi surprenant soient-ils, sont relativement fréquents.
Une bande-son aussi réussie que la narration
Les cinématiques sont dignes des plus beaux animés
D’un point de vue sonore, la bande originale est une pure réussite. Shoji Meguro, le compositeur, livre encore une fois une partition magistrale qui accompagne parfaitement l’action. Les musiques, tantôt épiques, tantôt mélancoliques, sont toujours en adéquation avec l’ambiance du moment. C’est typiquement le genre de bande-son que je rajoute à ma playlist pour l’écouter durant mes trajets en train.
Personnellement, ce genre de phrases me font penser à l’Attaque des Titans
En termes de scénario, Metaphor ReFantazio se distingue également. L’histoire reste classique : un jeune homme devient héros malgré lui. Le roi vient d’être assassiné par Louis qui est fier. Vous devrez donc tout mettre en place pour l’empêcher d’accéder au trône. Cependant, la narration réussit à éviter de tomber dans les clichés habituels. Le récit aborde des thèmes comme le destin, la liberté, et les relations humaines. Le monde dans lequel notre personnage est donc riche mais complexe. Néanmoins l’intrigue, bien que parfois dense, reste toujours compréhensible grâce à une narration fluide et bien rythmée.
Test Metaphor ReFantazio : conclusion
Le HUD est un poil trop fournit.
Il est impossible de parler de cette œuvre sans évoquer son esthétique globale. Bien que le jeu puisse ressembler à Persona, les décors, les cinématiques et les combats sont bien soignés. On ressent des influences de l’art médiéval et fantastique, mais modernisées, avec une touche unique qui donne à Metaphor Refantazio un style visuel incomparable. Chaque plan, chaque scène semble avoir été pensé comme un tableau où il est agréable de s’y promener. Un véritable régal pour les pupilles. Le titre parvient à capturer l’essence des grands JRPG tout en se démarquant par son audace et sa créativité. Si vous aimez ce style de jeu, en un mot c’est un incontournable. Un bonbon pour les yeux, pour les oreilles comme pour les sensations qu’il transmet, démontrant toute la maîtrise de Studio Zero.
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