Splatoon 2, c’est quoi ? C’est un délicieux mélange de FPS à la 3ème personne et de Bomberman. FPS original puisqu’ici le but du jeu n’est pas de tuer ses adversaires mais de recouvrir la map avec de la peinture. Le frag est malgré tout possible et les duels tournent vite en partie de cache-cache bien marrantes, qui peuvent souvent être décisifs dans les 30 dernières secondes d’un match. La frénésie du shoot combiné à la malice d’un Bomberman en font un jeu super cool et addictif…malgré des défauts grisants.
Je précise avant tout que je n’ai jamais joué au premier épisode, donc impossible pour moi de confirmer si oui ou non, ce deuxième épisode est un simple copié-collé du premier.
Jouable uniquement par équipe, le skill est moins important que le teamwork, ce qui oblige les équipes à bosser leur tactique, surtout quand le niveau commence à grimper. Cela nous amène donc au premier « point noir » sur le nez juvénile de Splatoon 2 : il est impossible de créer son équipe de coupains pour jouer en match en ligne ! Vous pouvez certes jouer dans la même partie, mais pas forcément ensemble…ce qui est, il faut quand même le reconnaitre : N’IMPORTE QUOI ! (j’insiste sur l’accent africain).
Pour pouvoir jouer AVEC ses potes en match ligne, il vous faudra…,attention accroche toi Jeannot :
- 1- atteindre le niveau 10 en match en ligne classique
- 2- atteindre le niveau B- en match en ligne classé
Soit pour résumer…
1 – > environ 6 – 10 heures de jeu
2 – > 10 – 20 heures selon votre niveau (et celui de vos co-équipiers!)
Pour couronner le tout, Nintendo et son application Nintendo Switch Online toute moisie, ne nous permettent pas de discuter au micro pendant les parties en ligne… On s’est donc retrouvé « Back in 2002 » à installer Skype sur son ordi…Un jeu par « EQUIPE », dans lequel on ne peut ni faire son « EQUIPE » ni communiquer avec son « EQUIPE ».
ON MARCHE SUR LA TÊTE.
« Et tu peins tu peins tu peins, cette map qui te plaît«
Comme toujours, Nintendo nous démontre qu’on ne plaisante pas avec la jouabilité de leurs jeux. Le constructeur japonais nous offre sur un plateau, un gameplay aux petits oignons ! C’est simple, précis et sans prise de tête. Un pur régal, que ce soit au paddle ou en portable. Graphiquement c’est la même limonade : on est loin des gros calibres 4K, mais c’est ultra coloré, punchy et ça pête de partout sans le moindre ralentissement (sur TV mais aussi en portable).
La direction artistique, comme souvent (toujours?) avec Nintendo fait la différence : l’univers J-POP colle parfaitement à l’ambiance et au gameplay. Dès les premières secondes, on réalise que le jeu fait preuve d’une finition impeccable.
Les maps, même si leur nombre est assez limité, sont bien étudiées et originales (gymnase, skate-park, bateau…). Cependant je ne comprends pas pourquoi Nintendo a opté pour un système de rotation aussi nase : seulement 2 maps sont disponibles sur des créneaux de deux heures. En gros, il faudra toujours attendre 120 minutes pour jouer sur une nouvelle carte.
J’ai étudié l’idée dans tous les sens, j’ai toujours pas compris l’intérêt. Autre point gênant : il est obligatoire de quitter le lobby de match en ligne pour changer d’équipement. Très pénible lorsque l’on joue avec des potes puisqu’ après avoir quitté le lobby, vous n’êtes jamais certains de rejouer avec eux la partie suivante…
Heureusement Nintendo se rattrape sur les temps de chargement qui sont ultra rapides. Les matches s’enchainent à une vitesse folle. Les habitués de la pause clope ou du petit pipi entre chaque partie devront modifier leur planning.
On finit sur un autre bon point : l’ambiance sonore. Les bruitages sont stylés et les musiques J-Pop dynamisent encore plus l’action. Du tout bon !
Tout ? Oui enfin sauf la boucle que l’on entend dans le lobby online. Espèce rare de musique d’ascenseur fredonnée par un chien (genre les vieux Husky malades qui « chantent » sur Youtube) et qui m’a rendu dingue ! En plus d’être nase, elle reste dans le crâne ! Ayé bordel c’est bon je l’ai…
Test Splatoon 2 : Brico Dépôt, votre équipement
Dans le rayon armes, on trouve le gros rouleau de peinture pour les fans de Valérie Damidot, le sceau, des pistolets, des mitraillettes, et même un fusil sniper. Chaque arme est accompagnée d’un set composé d’une arme secondaire et d’un spécial. En arme secondaire on retrouve les grenades classiques, des bombes collantes ou des mines qui se déplacent toutes seules en mode aspirateur robot.
Plus vous poserez de la peinture et plus votre barre « spéciale » augmentera. Une fois remplie, vous pourrez alors la déclencher.
Exemples : survoler la map en Jet-Pack armé d’un gros canon pour bukkaker les ennemis ou obtenir des bombes/grenades illimitées pendant un court laps de temps afin de tout faire péter. Utilisés au bon endroit au bon moment, ces spéciaux peuvent vraiment faire la différence.
En ce qui concerne l’équilibrage des armes, c’est pas trop mal. Une arme moins puissante aura souvent des spéciaux un peu plus cheatés et vice-versa, ce qui donne de l’intérêt à chaque classe. Pour ma part, je tourne avec 2-3 armes différentes, que j’alterne selon le type de partie.
Enfile ta salopette et maroufle mon petit
Chaque joueur peut également habiller son perso de la tête aux pieds, en achetant fringues, chaussures et accessoires dans les magasins du jeu. On est loin d’un RPG mais chaque élément a ses caractéristiques qui peuvent booster les compétences de votre perso (courir plus vite, arme secondaire plus puissante etc…).
Splatoon 2 offre plusieurs modes de jeux soit :
– Guerre de territoires : peindre plus de surface que l’équipe adverse, le mode de jeu classique !
– Mission Bazookarpe : mode capture de drapeau « à la Splatoon ».
– Défense de zones : il faut repeindre et protéger une zone. Quand cette zone est peinte avec votre couleur, vous marquez des points.
– Expédition Risquée : un gros bloc de béton est au centre de la map. Une fois repeint, vous grimpez dessus pour le faire avancer jusqu’au camp adverse. Un bon gros bordel !
– Mode histoire / solo
Même si ces modes ont un goût de déjà-vu, le background et le gameplay particulier de Splatoon parviennent à les rendre orginaux et agréables à jouer (mention spéciale au mode Bazookarpe !). À savoir qu’en match « amical », seules les Guerres de territoires sont disponibles alors qu’en match classés, le type de jeu change toutes les deux heures (comme les maps).
Test Splatoon 2 : Conclusion
Contrat une nouvelle fois rempli pour Nintendo : d’une finition éxemplaire et avec un gameplay maitrisé, Splatoon 2 se veut accessible aux plus jeunes tout en proposant du fun et de la compétitivité online. Malgré quelques défauts perfectibles et un nombre de map limité (on prie pour des patch/dlc), il est toujours difficile de lâcher la manette. Splatoon 2 est bel et bien l’ingrédient parfait pour des parties entre potes qui s’enchainent avec frénésie et barres de rire. Le Mario Kart du Shoot, à posséder absolument dans sa ludothèque Switch.
hm en me relisant « un FPS à la 3ie personnne »….. mes plates excuses 🙂