Eiyuden Chronicle est un JRPG grandiose. Autant poser d’entrée le ton de ce test qui ne manquera pas d’éloges autour de la production Rabbit & Bear (qui possède tout de même des défauts qui seront évoqués dans ce test). Mais qu’importe, l’expérience fut absolument brillante à bon nombre de niveaux pour peu que vous soyez friands de JRPG vraiment classiques, simples mais en même temps très riches. Eiyuden Chronicle Hundred Heroes est le Suikoden 6 que tous les fans de la franchise ont attendu pendant des années. Un véritable hommage à la franchise et à titre personnel, mon gros coup de cœur vidéoludique de ce début d’année 2024. Au diable les graphismes next-gen, les mises en scène tirant leur puissance des meilleurs moteurs de jeu. Place à la créativité, à l’huile de coude et au talent pour raconter une histoire à travers une écriture soignée, un gameplay remarquable et une bande-son épique. Test Eiyuden Chronicle Hundred Heroes réalisé à partir d’une version commerciale.
Pas de spoilers sur le scénario dans ce test, les screenshots sont par ailleurs tirés des dix premières heures de jeu uniquement.
Test Eiyuden Chronicle Hundred Heroes : il était une fois, Suikoden
Suikoden 2 mesdames et messieurs, l’un de mes plus grands JRPG
Avant de plonger pleinement dans ce test, je tenais à vous raconter une histoire qui vous permettra de mieux comprendre le testeur. Nous sommes à la fin des années 90. Suikoden 1 et 2 (qui sont les pères spirituels de ce Eiyuden Chronicle) sont sur le point de m’infliger des gifles dont je garde encore la trace aujourd’hui.
Je me souviens par exemple encore du jour où j’ai pu trouver Suikoden 1, dans ce ScoreGames, vendu 99 francs. À l’époque, pas d’internet, pas d’informations, juste une jaquette qui a attiré mon attention. À droite du jeu, Final Fantasy 8, le RPG dont tout le collège parlait. L’ado que j’étais n’ayant pas assez d’argent pour m’acheter la nouveauté du moment, je demandais alors conseil au vendeur de l’époque : j’ai 120 francs sur moi, est-ce que ce jeu est bien ?
Je peux encore vous décrire le personnage en question : un adulte très grand, barbu, un peu enveloppé du bidon et ô combien sympathique et accueillant. « C’est mon jeu préféré de la PS1 mais il est intégralement en anglais. Si tu sais lire l’anglais, fonce, tu ne le regretteras pas » (si jamais ce vendeur se reconnaît par hasard, je ne vous remercierai jamais assez). Ni une ni deux, je passe en caisse puis rentre à la maison pour découvrir le jeu. Et là. C’est la douche froide.
N’étant pas du tout familier du concept JRPG, je crie à l’arnaque, au scandale. QUELLE DAUBE (ce qu’on peut être stupide parfois quand même). Un mois plus tard, je décide de relancer le jeu par curiosité et d’aller plus loin dans l’aventure. Résultat des courses : ma première énorme session de jeu derrière un écran soit à peu près 10 heures consécutives. Un an plus tard, un ami du collège me prête la suite réputée encore « meilleure ». Introuvable en boîte en France en version française, j’y joue en import US. Le plus gros coup de cœur vidéoludique de ma vie, sans hésitation est donc Suikoden 2.
Une masterclass à tous les niveaux, c’est décidé, la saga Suikoden est devenue culte à mes yeux. C’est donc avec une certaine logique que j’ai pu platiner Suikoden 3 sur PS2 (en import US là aussi car pas de sortie européenne…je ne pardonnerai jamais), puis Suikoden 4, Suikoden Tactics et enfin Suikoden 5. Tous terminés à 110 %. Votre testeur est un hardcore gamer sur la franchise Suikoden et il attend donc beaucoup de ce Eiyuden Chronicle qui reprend le même concept…en le sublimant à de nombreux niveaux.
Le Concept Eiyuden Chronicle Hundred Heroes
Eiyuden Chronicle : Hundred Heroes est un JRPG reprenant des mécaniques de gameplay et de narration classiques, le tout dans un rendu 2D sur fond de décors « 3D ». Le concept du jeu est simple : évoluer dans une aventure épique proposant des combats au tour par tour, des batailles stratégiques, des duels et un château/ville à faire évoluer. L’histoire vous plongera assez rapidement à la tête d’une armée et d’un grand besoin de recruter plus d’une centaine de personnages. Ces derniers ont tous leur personnalité, caractéristiques et rôle propres.
Comme dans chaque Suikoden qui se respecte, vous aurez votre château / ville à développer / mini-jeux à débloquer. Un pur bonheur. Je préfère ne rien dire sur les options possibles, la découverte fera le travail mais sachez le : c’est addictif !
Le jeu s’appuie vraiment sur des mécanismes très classiques en y ajoutant quelques petites nouveautés bienvenues (mais en gardant aussi parfois quelques défauts de l’époque, j’y reviendrai plus tard). Non, la grande force de ce Eiyuden Chronicle reste son univers absolument charmant et qui, à l’image de notre héros principal, parvient à nous entraîner grâce à son enthousiasme et sa bonne humeur. Ce jeu fait un BIEN FOU au moral lorsque vous le lancerez, de par la tonne d’amour et de passion qu’il a à transmettre.
Il est difficile d’expliquer tout cela à l’écrit, c’est un sentiment bien particulier que les fans de Suikoden ont pu connaître par le passé en lançant chaque nouvel épisode : cette envie de connaître la suite de l’histoire, de découvrir à chaque heure de jeu de nouveaux personnages. De les tester dans son équipe, de s’y attacher, de trouver leurs points forts et ce qu’ils pourraient apporter dans certaines unités de combat pour les batailles et autres guerres à mener. Le plaisir de se balader, de parler à absolument tout le monde, même aux chats (j’ai débloqué le succès). Chaque dialogue est aussi d’une grande simplicité, les PNJ ne vous tiennent jamais la jambe bien longtemps ce qui ne casse jamais le rythme général de l’aventure.
Il n’y a pas de bon Suikoden, sans un bon Village innocent brûlé.
Il y aurait tant à dire sur tous les personnages rencontrés d’ailleurs ennemis (charismatiques) comme amis (dont certains étaient présents dans le prologue Eiyuden Chronicle Rising sont à retrouver avec joie ici). Je préfère vous laisser le plaisir de la découverte sur ce point.
Direction artistique au top, technique limite (au lancement)
A chaque Suikoden, son Samouraï
Eiyuden Chronicle a une direction artistique au top. Que ce soit pour les villages, les décors ou encore ses personnages, il y a eu du travail du côté de Rabbit & Bear. On parle de plus de 100 personnages avec beaucoup de bonnes idées et de créativité, même s’il y a forcément l’influence des précédents jeux Suikoden qui finit par se faire sentir. Qu’importe, j’ai totalement accroché à la DA.
Eiyuden Chronicle est un jeu haut en couleur qui met de bonne humeur
Mais ne confondons pas direction artistique et maîtrise technique. À sa sortie, Eiyuden Chronicle n’est clairement pas optimisé sur console, et apparemment surtout sur Nintendo Switch. Sur Playstation 5, je n’ai rencontré aucune saccade et les temps de chargement sont clairement acceptables. Néanmoins, ils pourraient vraiment être inexistants, disons, quand on a connu un certain Returnal. Bon, ce ne sont pas les mêmes moyens derrière mais tout de même, on parle d’un jeu en 2D faisant tourner de la 3D en fond.
Un peu plus de travail sur le rendu de la carte du monde aurait été appréciable
Là où le bât blesse avec Eiyuden Chronicle, c’est dans le rendu de sa 3D. Tantôt réussie, tantôt… Vous êtes sérieux pour de la PS5 ? Ok, le jeu vient des années 90, mais de là à avoir de l’aliasing / clipping en 2024, il faut y être préparé psychologiquement. Quelques mois supplémentaires pour peaufiner et optimiser le tout, comme les effets d’ombres, n’auraient pas été de trop.
Oui, je sais, on ne joue pas à Eiyuden Chronicle en priorité pour ses graphismes ou sa technique. On y joue pour pour son univers, son histoire, son gameplay et son système de combat au taquet. Et là les amis, il est temps de sortir l’artillerie lourde qui nous fera oublier tous ces fâcheux contretemps (un patch était en cours de développement au moment de la rédaction de ces lignes, notamment sur Nintendo Switch).
Les systèmes de combat : QUEL GRAND OUI
Jusqu’à 6 combattants prennent part aux combats. 1 autre personnage est en soutien (non visible à l’écran) et apporte un bonus ou une option supplémentaire à votre groupe par exemple
Les combats d’Eiyuden Chronicle se font sous plusieurs formes différentes : les combats au tour par tour proposant 6 combattants (ceux qui interviennent durant les explorations ou les boss), les combats 1 vs 1 ou Duels propres à la franchise Suikoden et qui proposent 3 choix : attaque, contre, attaque critique, et enfin les batailles stratégiques à « grande échelle » dans lesquelles vous contrôlez plusieurs unités.
Peu importe la forme que prend le gameplay, ces trois options ont un point commun : elles sont d’une grande simplicité mais proposent en même temps une grande richesse et variété possible dans les choix et manières de jouer. Cela faisait longtemps que je n’avais pas utilisé à bon escient toutes les options qui pouvaient s’offrir à moi dans un JRPG.
De nombreux personnages sont à découvrir dans Eiyuden Chronicle. Et ils ont quand même bien la classe
Arrêtons-nous d’abord sur les combats avec 6 personnages. La grande force d’Eiyuden Chronicle est que vous pourrez composer votre escouade comme bon vous semble en respectant les spécificités de vos héros. Sur le terrain, vous avez donc la première ligne sur laquelle il est judicieux de disposer les combattants avec la meilleure défense mais aussi avec des portées courtes (S) dans le jeu. En arrière-ligne, j’ai pour ma part mes magiciens et l’archer du groupe capable d’atteindre les lignes arrières adverses. Chaque personnage peut également avoir des Runes spécifiques (Feu, Vent, Terre, Puissance, Défense, etc.) pouvant vous permettre de lancer des attaques redoutables en fonction des ennemis rencontrés.
Une des premières attaques spéciales du jeu d’un des personnages, lancée sur ce thème, le ton est donné !
Tout comme dans les anciens Suikoden, les attaques à plusieurs sont également possibles si vous alignez des personnages ayant une certaine affinité entre eux. Par exemple, des personnages ayant des liens spécifiques dans l’histoire auront forcément une attaque particulière à tester. Ce concept vous offre de multiples options et combinaisons possibles.
Le jeu propose parfois des options dans les éléments du décor durant les combats
En supplément de ces options propres à la franchise Suiko, Eiyuden Chronicle introduit des options liées au terrain. Ces dernières interviennent durant les boss et ajoutent une dimension tactique supplémentaire. Par exemple : si un boss charge une énorme attaque, vous aurez la possibilité de vous cacher derrière les éléments du décor juste avant qu’il ne puisse la lancer. Votre choix doit être réalisé dans le bon timing sous peine de vous cacher et de sortir pile poil au moment du tour adverse, donnant lieu à un échec épique.
Dans l’ensemble il est difficile de se tromper, mais avec le manque de concentration… vous connaissez la suite. J’ai glissé chef. Le second système de combat est quant à lui directement lié à l’histoire du jeu et il serait vraiment inapproprié de ma part de vous l’expliquer en détails à coups d’exemples et de captures d’écran remplis de spoilers. Sachez cependant qu’il reste plaisant à jouer et épique à souhait. Vous comprendrez le moment venu sur le jeu.
Des batailles, des recrutements, un château, des mini-jeux…
Pas de Suikoden sans ses batailles épiques
Les batailles à grande échelle sont la marque des épisodes de Suikoden et Eiyuden ne déroge pas à la règle. Durant ces phases, le titre devient un jeu de stratégie. Limité par rapport à un jeu 100 % tactique mais amplement suffisant pour être plaisant à jouer. Vous prenez la tête de différentes unités composées de personnages que vous aurez bien entendu recrutés au préalable et oui : plus vous recruterez de personnages durant votre aventure, et plus vous serez puissant durant ces événements.
Les méchants, sont vraiment très méchants. Pas de doute, ce Eiyuden Chronicle est bien un héritier de la saga Suikoden
La mise en scène est d’époque, donc rétro, c’est-à-dire avec des petits personnages qui s’agitent à l’écran pour se mettre dessus, mais qu’importe. La musique épique et l’écriture font suffisamment bien le travail pour nous plonger à fond dans ces scènes de guerre. Et c’est là toute la force d’Eiyuden Chronicle : l’équilibre dans son histoire, sa narration, ses personnages, ses punchline, sa bande-son, la liberté donnée pour se balader et recruter, se préparer et composer ses équipes…
La réponse 2, sans hésiter
Les retournements de situation sont également présents même si Eiyuden Chronicle fait parfois un peu trop dans la facilité et le fan service sur les références. Attention, elles sont toujours très bienvenues, mais parfois l’enthousiasme est un poil trop prononcé. Je vous rassure, c’est rare quand cela arrive, la plupart du temps vous serez en mode Mème de DiCaprio, sourire en coin.
La troisième option, j’ai la REF ! Et vous aussi si vous avez joué à Suikoden
Mais Eiyuden Chronicle est surtout une histoire pensée par les pères de Suikoden 1, 2 et 3. Un début assez lent et « lambda » sur lequel on reste très attentif car les bougres ont le talent nécessaire pour nous surprendre.
Une histoire qui fait le job…sur une bande originale sublime
Le joueur habitué de Suikoden sait qu’il y a une douille quelque part dans cette scène
Raconter une histoire avec des moyens techniques limités passe nécessairement par une certaine créativité, voire une ingéniosité dans l’écriture et la mise en scène. Ne disposant clairement pas des moyens financiers qu’un Final Fantasy XVI mettant l’accent sur l’aspect visuel et les graphismes Next Gen pour marquer les esprits, Eiyuden Chronicle mise en partie sur la subtilité, l’humour mais aussi sur sa narration parfaitement maîtrisée.
L’histoire d’Eiyuden Chronicle prend son temps et on voit un peu venir les événements tragiques/complots à mon goût, mais qu’importe, c’est plus que suffisant pour ne pas décrocher et continuer d’avancer. Le jeu vous donne assez rapidement des libertés en termes d’exploration et de recrutement. Evoluer dans les décors est très simple, clair, avec une carte facile à comprendre, tout comme le level design des villes et des donjons.
Et comment ne pas évoquer le travail absolument génial de Motoi Sakuraba (Baten Kaitos, Eternal Sonata, Tales of… rien que ça) qui signe quelques-uns de ses meilleurs thèmes, tout simplement.
En son temps, Miki Higashino avait mis la barre très haut, surtout avec la bande-son de Suikoden 2. Ici, Motoi Sakuraba nous livre des compositions qui collent parfaitement avec le rythme et les moments épiques du jeu. Un défi relevé haut la main avec brio (même si j’aurai aimé davantage de thèmes) et sur lequel je pense d’ores et déjà me prendre le vinyle quand il sera un jour mis en vente. Je repense à quelques thèmes bien puissant en rédigeant ce test…Une marque des grands JRPG des années 90. Avec leur lots de défauts annexes.
Des défauts certains, mais l’amour rend aveugle
L’histoire a quand même pas mal de similitudes avec celle de Suikoden 2
Eiyuden Chronicle est loin d’être parfait. En nous venant tout droit du passé, il a emporté quelques démons comme les combats aléatoires dans des zones déjà explorées et dans lesquelles il y a uniquement des ennemis faibles. Vous devrez donc fuir à chaque combat (« fuite autorisée »), ce qui fait perdre un peu de temps à chaque fois et casse un peu l’ambiance à mon goût. Pas dramatique mais à signaler, comme en son temps avec Suikoden.
Les combats peu intéressants peuvent être mis en mode « Auto » si vous voulez gagner simplement de l’XP
Concernant l’exploration, on notera également pas mal de murs invisibles et de limites sur certains obstacles. Vous savez, ces petites incohérences du genre un rocher bloque la route, il faut faire 3 actions différentes pour passer alors qu’il y a la place pour à peu près 2 personnages pour passer en se mettant simplement de biais. Également, j’aurai aimé une mini-carte que l’on peut désactiver en haut à droite (elle ne gêne pas, c’est juste pour mon immersion) tout comme certains points de l’ATH durant les combats (ne pas afficher l’ordre d’attaque des ennemis par exemple). Le titre propose également pas mal de références aux joueurs qui ont pu backer le jeu sur Kickstarter.
Une mini phase d’infiltration, loin d’être passionnante mais qui fait le job car très courte
Des clins d’œil sympathiques mais qui peuvent un peu déranger par moments du fait de leur abondance (même si certaines idées de mention sont tout simplement brillantes). Enfin, si dans l’ensemble le chara-design est plus que réussi, je ne suis pas totalement convaincu par les hommes-requins par exemple. Avoir des personnages « animaux » a toujours été la marque de fabrique de Suikoden et d’autres épisodes de la saga ont vu des chara-design assez douteux à ce niveau-là (les chats dans Suikoden 4, les canards dans Suikoden 3…). En dehors des défauts techniques évoqués plus haut, le titre affiche quelques lacunes de ce genre. Mais jamais rien de dramatique tant le jeu m’a plu.
Conclusion Test Eiyuden Chronicle Hundred Heroes
Oui, Eiyuden Chronicle Hundred Heroes est grandiose, je n’ai pas peur de le dire. Le titre monte progressivement en puissance au fil des heures en se montrant généreux à bien des niveaux (évolution, gameplay, mini-jeux). Techniquement perfectible, parfois un peu facile sur quelques références aux jeux dont il se réclame et pouvant faire mieux dans la narration par moments (ce DLC des trois histoires à 25 euros, c’est vraiment le plus gros point noir à mes yeux), le titre de Rabbit & Bear Studio et du regretté Yoshitaka Murayama (scénariste / producteur / réalisateur Suikoden 1, 2, 3 et Eiyuden Chronicle) m’aura fait voyager comme à la grande époque des JRPG de l’ère PS1 : personnages attachants, histoire dont on veut connaître la suite, échanges donnant souvent le sourire, gameplay aux petits oignons.
Et que demander de plus quand on voit l’état de certains jeux « modernes Next-Gen 4K 120 FPS de la mort qui tue » aujourd’hui ? Au final, Rabbit & Bear Studio sont à l’image de Nowa dans le jeu. Ils ont levé leur armée avec enthousiasme durant leur Kickstarter, ils ont recruté tous les fans de Suikoden pour faire face à l’Empire d’éditeurs ne croyant plus dans ce type de projets (coucou Konami). Eiyuden Chronicle est donc une lettre d’amour adressée à tous les fans de JRPG des années 90, un poème magnifique, écrit avec le cœur, à lire et relire durant les années à venir. Quel pied.
Merci pour ce super test qui donne franchement envie !
Je pense que je vais me laisser tenter, ça fait si longtemps que je n’ai pas pris de claque sur un jrpg…
De rien. Tu peux y aller les yeux fermés surtout si tu as connu l’âge d’or du JRPG. On aura attendu bien longtemps ce Suikoden 6 ^^