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Test de State of Decay 2 (Xbox One X) – la survie à l’infini

Cinq ans de gestation auront été nécessaires  à Undead Labs pour délivrer une suite à State of Decay (SoD).

Pétri de bonnes idées mais miné par des choix douteux d’interface et de gameplay, les développeurs avaient fort à faire avec cette suite. D’une part, enfin proposer la tant attendue coopération et d’autre part, une expérience crédible de survie et d’apocalypse zombie. Après 50 heures de jeu, voici mon verdict avec ce test de State of Decay 2.

 

Test de State of Decay 2 : l’histoire avec un grand Z (comme Zéro…)

 

State of Decay 2 – le premier dilemme, choisir un binôme de départ.

 

Il n’y a pas à proprement parler de scénario dans SoD2 : c’est l’apocalypse zombie, point barre. Le jeu commence en choisissant un binôme de survivants qui servira de base à votre communauté. Le prologue pose les bases du gameplay dans un camp de réfugiés et met directement dans l’ambiance. Une fois complété, c’est le moment de choisir la destination de votre communauté parmi les trois cartes du jeu. Le plateau, la colline et la vallée offrent un terrain de jeu vaste, entre campagne et petite bourgades. Des cartes qui se ressemblent trop malgré tout, pas de gros centres urbains, juste des clichés de l’Amérique redneck. Par ailleurs, l’ADN de State of Decay est conservé. Ce n’est pas un héros mais bien d’une communauté dont le joueur détermine le destin.

Pas de héros providentiel, il faudra composer une communauté complémentaire pour survivre. Si SoD2 n’a pas de véritables missions principales à part survivre, chaque survivant de votre base aura des missions personnelles à compléter… ou pas. Chercher mamie dans la ville d’à coté ou un doudou fétiche, ces missions anecdotiques permettent de faire connaissance avec ses ouailles. D’autres missions annexes apparaîtront régulièrement et aléatoirement. Une mission de défense d’une autre enclave de survivants ou une demande de ressources… Bref, des missions classiques au possible pour ceux qui baignent dans le zombie depuis les œuvres de Georges Romero ou The Walking Dead. Malgré tout, SoD2 mise tout sur son ambiance et y arrive très bien.

Au final, terminer une partie revient à pérenniser sa communauté pendant de longues heures puis à compléter une mission d’un de vos personnage que vous aurez désigné comme chef. Une fois faite, vous n’aurez plus qu’à relancer une partie, avec la possibilité (ou pas) de récupérer trois de vos personnages précédents.

 

 

Test de State of Decay 2 : Citizen Z

 

State of Decay 2 – l’écran de gestion de la base. Simple et claire.

 

Comme son aîné, il s’agira de survivre dans un monde ouvert post apocalyptique en vue à la 3ème personne. La communauté sera établie dans une base assez miteuse au début qu’il faudra améliorer ou abandonner pour une nouvelle. De toute manière, le joueur aura besoin de farmer des ressources essentielles à la survie : nourriture, médicaments, munitions, essence et matières premières de construction. Heureusement, la gestion de la base a été revue et clarifiée depuis le premier opus. On comprend très vite quelles installations faire de toute urgence, ce que cela coûte en entretien, les compétences requises etc. Par contre, je regrette que la base ne soit pas  personnalisable ou customisable. En plein marasme zombie, impossible d’édifier des défenses passives (fosses, barrières, barbelés) autour de la base… Dommage.

Enfin, SoD1 introduisait une feature agaçante en simulant un « monde permanent » totalement artificiel. En effet, en rechargeant sa partie, le premier opus simulait les ressources consommées pendant la déconnexion du joueur. Pour les joueurs occasionnels, SoD1 se transformait parfois en une course délirante au médicament et nourriture. Heureusement, SoD2 n’a pas repris ce truc (pour rester poli).

 

 

Test de State of Decay 2 : mon hobby ? la Zombie fitness

 

State of Decay 2 – la progression des personnages est on ne peut plus naturelle.

 

Le binôme de départ fera très vite connaissance avec d’autres survivants. Après les avoir aidé, il sera possible de recruter. Médecins, mécaniciens, agriculteurs… certaines compétences à privilégier sont évidentes. Quand d’autres plus « exotiques » peuvent aussi avoir leur importance, par exemple un chanteur améliorera le moral des troupes… ou les agacera. Pas d’inquiétude, un élément perturbateur pourra être sommairement banni « pour le bien de la communauté ».

Chaque personnage dispose de statistiques d’endurance, de combat, de pillage. Pour les améliorer, il suffira de sprinter, tuer, fouiller. Ainsi, l’amélioration des personnages est très naturelle, simple et gratifiante. Par contre, à l’instar de la base, impossible de customiser ses personnages…

Après un certain temps, le personnage contrôlé devra se reposer (voire se soigner) et laisser sa place à un autre résident. SoD2 ne transige pas : un personnage fatigué est réellement une proie facile pour les zombies. D’où l’importance d’étendre sa communauté… mais pas trop. Il faudra garder à l’esprit que recruter trop rapidement trop de monde mettra à mal les divers stocks et le moral des troupes.

 

 

Test de State of Decay 2 : la survie, ce combat permanent

 

State of Decay 2 – l’interface a été revue et clarifiée depuis le 1.

 

De son aîné, SoD2 conserve également un aspect génial et primordial : vos personnages ne sont pas des super héros. En combat, il faudra gérer sa barre d’endurance pour ne pas se faire submerger et croquer. Trop de choses dans le sac à dos ? Et cet encombrement pèsera bien lourd pour échapper à un imprévu.

De même, les commandes n’ont guère évolué depuis le 1. Les combats restes trop basiques : une touche pour frapper… Suffisant quand on affronte que du Z lambda. Mais léger face à des zombies spéciaux ou quand face à certaines enclaves de survivants devenues hostiles et attaquant à vue. Bref, SoD2 offrent trop souvent des combats brouillons et sommaires.

Par contre, l’arsenal du jeu est archi complet. Il y en a pour tous les goûts. Pour le corps à corps, les types d’armes contondantes ou blanches sont légions. De même pour les armes à feu, du simple calibre .22 aux rares munitions de lance grenades, il y a de quoi bâtir un arsenal effrayant. Seul regret : où sont l’arbalète et l’arc ?

 

 

Test de State of Decay 2 : l’apocalypse, c’est mieux à 2, 3 ou même 4 !

 

 

State of Decay 2 – en multi, chacun son loot.

 

La coopération est LA feature la plus attendue de ce deuxième opus. Et il est même jouable jusqu’à 4 sur la session d’un des joueurs. Les joueurs invités incarnent l’un de leurs propres survivants et glanent de l’Xp et objets. Quant à  l’hôte, il sera le seul bénéficiaire de ressources principales qui permettent d’améliorer la base. Le partage de stuff est possible mais guère encouragé : il faut lâcher un objet au sol pour que l’autre le ramasse.

Mais la chose la moins crédible du monde EVER, c’est que dans une même maison, chaque joueur aura ses propres meubles à fouiller. Impossible de laisser une maison à l’un pendant que l’autre fouille l’entrepôt d’à coté. Niveau crédibilité, c’est zéro… mais cela oblige (si besoin était) à vraiment coopérer et s’appuyer. De toute manière, on ne peut guère s’éloigner. Un cercle rouge sur la map autour de l’icône de l’hôte matérialise la zone max où les invités peuvent se rendre…  SoD2 oblige la coopération aux coudes à coudes.

 

 

Test de State of Decay 2 : le jeu zombifié

 

State of Decay 2 – bonjour l’ambiance

 

SoD2 souffre comme son ainé d’une technique assez faible. Sur Xbox One X, les graphismes sont tout juste corrects, la fluidité aux alentour des 30 fps constants. Par contre, les bugs de collision sont légions. Parfois, certains pnj apparaissent sans jambes. Par ailleurs, l’ATH (assez simple et bien fichu d’ailleurs) scintille pendant quelques secondes. Autant de petits soucis techniques qui viennent ternir les parties par moment.

 

Même avec la menace de la mort permanente de vos personnages, le jeu est trop facile. Avec en plus la possibilité de passer des appels radio pour localiser les ressources que l’on recherche, on casse même vite toute angoisse de manquer. Les types de zombies rencontrés sont les même que dans le premier opus… qui étaient largement pompés sur les zombies de Left 4 Dead. Pas de surprise, donc. Par contre, les développeurs ont fait l’effort de varier les skins des zombies. Par contre, la mauvaise surprise se situe au niveau de la taille ridicule des hordes. On est rarement submergé.

 

Au rayon « truc tout bête mal géré », citons les échelles… où en théorie, il suffit d’avancer pour que le personnage l’emprunte. Mais parfois, cela ne fonctionne pas et votre héros chute, se blesse et vous êtes bon pour aller le soigner et changer de perso. Agaçant. Est-ce compliqué d’assigner une touche ? Surtout qu’on n’en emprunte pas toutes les trois minutes, donc on peut se permettre d’attribuer une touche. A ce niveau d’ailleurs, point positif (pour changer), le mappage de touche est disponible dans les options.

 

Test de State of Decay 2 : fan de Z-pop

 

State of Decay 2 – un mastodante… original, non ?

Le jeu est en VOST, servie par une musique tour à tour mélancolique et douce ou au contraire rythmée en phase d’action. Elle s’efface même pendant un long moment… assez longtemps pour qu’on se dise quand elle réapparait : « tiens, elle est vraiment chouette cette musique ». Un bon point tant une musique peut devenir assommante à force (la musique d’exploration de Velen du brillantissime Witcher 3).

 

Enfin, mention spéciale à l’ambiance du jeu la nuit. Fin du monde oblige, plus d’éclairage publique, plus de maison largement éclairées… non, le noir total. Qu’il faudra affronter avec votre seule lampe torche et la lueur de la lune, et ce pendant de longues minutes. En effet le cycle jour/nuit du jeu est assez long.

 

Test de State of Decay 2 conclusion

 

Cinq ans de gestation… pour un State of Decay 2 très et trop proche de son ainé. Certes, le jeu a gagné en clarté et se dote même au lancement de 3 grandes cartes. Mais la seule réelle plus value est l’ajout de la coopération, fun mais manquant d’optimisation. Moyen techniquement et souffrant de nombreux bugs, SoD2 reste tout de même un bon petit jeu de Zombie/survie/gestion.

13
Test de State of Decay 2 (Xbox One X) – la survie à l’infini
Les plus
  • L'ambiance
  • Trois grandes cartes...
  • La coopération...
  • La progression des personnage
  • La musique
  • L’interface claire et compréhensible
  • l'arsenal archi complet
Les moins
  • trop facile
  • ... trop similaires
  • ... pas encore très optimisée
  • Combats très sommaires
  • Une horde de bugs
  • Pas assez de nouveautés
  • la gestion des échelles
  • on en parle des hordes de trois zombies ?
Graphismes 12
Gameplay 13
Son 16
Durée de vie 16
Rapport qualité/prix 13
Bibi
Bibi
Rédacteur
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Je ne suis pas fou, ce sont les autres qui ne le sont pas assez

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