Depuis 2018 et l’opus n°4, Forza horizon préparait son entrée de plain-pied dans la nouvelle génération en nous proposant de venir faire la visite d’un nouveau pays ; le Mexique. Si au départ, les itérations Horizon servaient de seconds couteaux à la simulation originale, force est de constater que ce nouvel épisode, développé par Playground Games, a tout pour devenir une référence du genre. C’est donc manette en main et armé de mes Pepito que je vous propose le test Forza Horizon 5 Xbox.
Forza Horizon 5 : la gifle graphique
Vers l’infniniiiiiiiiiiii
S’il y a bien une chose que sait faire le titre de Microsoft, c’est de nous mettre directement dans l’ambiance. Au volant de différents bolides, FH5 nous propulse en plein milieu de la pampa afin d’avoir un aperçu plus au moins complet de ce que nous propose le jeu. Et la première gifle est bien sûr liée à la partie graphique. On ne va pas se mentir, le jeu claque la rétine avec des effets particulièrement réussis.
C’est simple, la réussite technique et graphique de cet opus laisse pantois d’admiration. En faisant tourner le jeu en 4K HDR, c’est déjà magnifique, mais sur un écran Oled en Dolby Vision, le jeu frôle la perfection et certaines situations relèvent du photoréalisme. On peut s’en rendre compte surtout avec le mode photo ou encore en utilisant ForzaVista.
La belle se découvre…
C’est d’ailleurs dans cette section que le ray-tracing fait son office pour mettre en valeur avec classe, tous les bolides que vous aurez soin d’observer avec attention et sous toutes les coutures.
Durant cette première approche, tous les biomes nous sont offerts. Désert, villes, jungle et plages viennent nous dépayser instantanément. À cela se rajoute les cycles jours/nuits et des conditions météorologiques qui se veulent parfois dantesques. Que ce soit une tempête de sable ou encore un ouragan, cela rajoute du piment à notre périple en terre Aztèque. Tout y est retranscrit à la perfection, du choc des rafales de sables sur la carrosserie jusqu’aux éclairs qui viennent tomber le long de votre tracé.
Un régal pour les yeux et les oreilles.
Forza Horizon 5 : un son qui claque
Un des lieux parfait pour se poser
Pour les oreilles, il suffit de parcourir les 6 radios qui proposent chacune ses propres genres de musique. Du rap au rock, de la techno à la musique classique, ce n’est pas moins d’une centaines de morceaux qui viennent gaver vos oreilles en Dolby Atmos. Mention spéciale au casque Xbox sans fil qui retranscrit à merveille toute la profondeur des rythmes et des basses pour vous accompagner lors de vos sessions.
Mais que serait un jeu de caisses, sans le bruit ronflant des moteurs et de toutes ses mécaniques ? Ici, chaque mélodie de vos bolides est retranscrite à la perfection. Et si vous prenez le temps de vous arrêter, de couper la musique et d’écouter votre environnement, vous allez remarquer alors que la nature vous donne l’impression de vivre réellement. Les oiseaux chantent et se répondent, les singes hurleurs batifolent joyeusement et vous entendrez surement au loin, un bolide passer géré par un joueur quelque part sur la planète.
Quand on prend conscience du travail accompli, on ne peut que tirer notre chapeau à l’equipe de développement et les remercier pour cette expérience dépaysante.
Forza Horizon 5 : du contenu gargantuesque
Echantillon non représentatif du contenu gargantuesque du jeu…
Le Mexique est un pays riche d’histoires, de mythes et de légendes. Playground Games l’a bien saisi et a su en tirer profit pour notre plus grand bonheur. En dehors des traditionnelles courses relatives aux différentes antennes du festival, chacune de ces mises en place vous incombe en suivant un petit scénario, dynamisant encore plus l’ensemble. De plus des véhicules qui ont fait l’histoire du pays vous sont régulièrement distillés au fur et à mesure de votre avancée.
Mais ceci est juste un point de détail dans le contenu démesuré que nous ont concocté les développeurs anglais. C’est simple, il ne se passe pas cinq minutes sans que vous ne soyez interpellé par les organisateurs de l’évènement afin de participer à des épreuves différentes à chaque fois.
Et encore, ceci n’est que la partie cachée de l’iceberg mexicain. On retrouve les recherches de granges afin de dénicher des reliques du passé, toutes les interactions de routes comme les zones de drift, les radars ou encore les zones de danger vous permettant de vous prendre pour Icare le temps d’un saut.
Egalement, plus vous roulez avec votre bolide préféré, plus celui-ci évolue dans sa capacité à vous rapporter le maximum de points de prouesses. Ceux-ci servent à faire évoluer votre expérience, et tout ce qui tourne autour de l’obtention des véhicules du jeu.
Forza Horizon 5 : oubliez le garage, passez à l’entrepôt.
Tempête droit devant !
526.
C’est le nombre de véhicules disponibles au lancement de ce nouvel épisode. Et il y en a pour tous les goûts et toutes les catégories. Leurs obtentions sont relativement faciles et il est clair que le souhait des développeurs est de nous proposer du fun sans compromis.
Outre le fait de les gagner en coursant ou en faisant tourner la roue des tirages, vous y retrouvez tout un système d’enchère entre joueurs. Vous pouvez aussi faire ou obtenir des cadeaux, modifier et régler votre voiture, passez du temps à créer les plus belles peintures et les partager en ligne avec le monde entier. Une fois que vos œuvres sont utilisées, celles-ci sont notées et votre réputation augmente.
Les menus me semblent plus clairs que sur les précédents avec une ergonomie clairement améliorée.
Forza Horizon 5 : un monde en évolution
Faites votre choix !
Le jeu est constitué comme un serveur géant, style MMO, où tous les joueurs se croisent et peuvent interagir ensemble. Il vous suffit de croiser un quidam, et d’appuyer sur la touche Y pour lui proposer un défi ou une course. Grâce au Forzalink intégré à votre GPS, sélectionnez une phrase à votre convenance pour interagir avec ceux qui vous entourent. Un outil des plus sympathiques, effaçant la barrière de toutes les langues.
Bien sûr, vous pouvez toujours partir en convoi avec vos comparses, créer un club ou encore vous rendre dans des zones définies aléatoirement pour profiter d’une session multijoueur commune appelé Arcade Horizon.
Prendre en photo de superbes spots fait parti aussi du jeu !
Si vous rajoutez la possibilité de créer vos propres courses et les proposer à tous avec le partage en ligne, vous obtenez un jeu au potentiel quasi infini et seulement limité par votre imagination.
Mais ce qui m’impressionne le plus, c’est que tout cela est mis en place dans cet univers avec une fluidité étonnante, entrainant peu de temps de chargement à chaque course.
Au passage, le jeu tourne comme une horloge sur toutes les plateformes, peu importe les générations de consoles. Un vrai travail d’optimisation que l’on souhaiterait voir beaucoup plus souvent et qui est à saluer.
Forza Horizon 5 : Quid des défauts ?
Quel défaut ? Où ça ? Qui a vu des défauts ?
Il va de soi que toutes copies rendues sont imparfaites et Forza Horizon 5 n’est pas exempt de défauts.
Pour commencer, les avatars font vraiment datés et leurs customisations, bien que sympathiques, ne cassent pas 3 pattes à un canard. Mais est-ce vraiment aussi important dans un jeu ou finalement, on entr’aperçois souvent votre pilote faire le singe à l’entame d’une course ou encore pour des cinématiques qui finissent par toutes se ressembler ?
J’ai aussi remarqué du clipping en roulant, générant des petits éléments de décor naturels, comme des buissons ou encore les fameux cactus. Rien de grave et de bien méchant, rassurez-vous, mais suffisant pour chipoter.
Bon d’accord, je chipote !
Par contre, au niveau de l’IA, rien de nouveau sous le soleil. Les drivatars sont bêtes à bouffer du foin et restent sur leurs axes de courses, quittent à vous défoncer le pare-chocs si nécessaire. Il est dommage de ne pas voir d’améliorations de ce côté, alors que sur certaines simulations auto, les véhicules pilotés par l’ordi sont capables de simuler des erreurs et des comportements en fonction de votre attitude sur la route.
C’est à mon sens, le plus gros écueil du titre et si on peut se plaindre de voir moins de « vies » sur les routes, je trouve au final que ce n’est pas plus mal et beaucoup moins frustrant, surtout lors de sessions comme les drifts, avec le risque de collisions contre la camionnette du pégu local.
Forza Horizon 5 : conclusion
Forza Horizon 5 est une véritable claque graphique
Comme vous avez pu le constater tout au long de ce test Forza Horizon 5 Xbox, nous avons affaire à un excellent cru, qui arrive à point nommé afin de secouer un peu cette nouvelle génération endormie. C’est donc une excellente exclusivité que nous gratifie Microsoft, qui plus est, disponible sur consoles et PC a tous les détenteurs du Game Pass Ultimate.
Je déplore juste un manque d’originalité, mais grandement compensé par la qualité et la solidité de ce nouveau titre. Vous allez pouvoir profiter de nombreuses heures de plaisir en attendant de voir ce que Playground Games comptent nous concocter pour Fable.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de passer un très bon moment sur ces nouvelles routes exotiques !
Merci pour ce test. Je me tâte vraiment à le prendre car je ne pourrais en profiter pleinement (One X et petit PC gaming)