Comme chaque année, les jeux de foot FIFA et PES « s’affrontent » dans un duel pour savoir qui « sera la référence » des jeux de football sur consoles et PC. Et comme chaque année, le « pseudo » match n’a jamais lieu concernant les ventes des deux titres. (Test FIFA 21 PS4 réalisé à partir d’une version commerciale, sur PS4 Pro).
FIFA est le jeu le plus populaire en restant devant PES (bien loin devant) et les raisons sont simples : le jeu est plus fun, plus direct, plus immédiat, mieux pensé et pour finir « plus pratique ».
Comme vous le savez tous, je préfère PES. Le gameplay plus réaliste, plus posé, plus simulation me convient davantage. Cependant, avec Sentenza, nous avons décidé de jouer à FIFA cette année pour une seule raison : le mode coopération.
Je m’explique.
Nous sommes overbookés pour faire tourner ChocoBonPlan. Le Covid a laissé des traces et le rythme de travail est devenu très intense avec toutes les sorties annoncées pour la fin d’année (en Blu Ray, jeux vidéo, next gen et j’en passe…). Aussi, nous avons peu de temps pour nous détendre le midi par exemple et si il faut jouer à la console, il faut que nous soyons en mesure de…jouer.
Comme toujours, il est très facile d’inviter un ami pour jouer rapidement en coop. L’interface est simple, claire. On règle sa formation AVANT de lancer une recherche. Ce qui évite des attentes inutiles (coucou Konami)
Ce qui n’est hélas pas le cas sur PES. Principale faille du titre de Konami : son online à la rue. Sur PES, la coopération se fait principalement contre des joueurs …évoluant avec des équipes myClub surcheatées. Et ça, c’est quand on a la chance de ne pas tomber contre un joueur solo, jouant avec deux autres IA ET avec une équipe myClub surcheatée. Je vous passe bien entendu les détails sur les temps d’attente que j’avais pu déjà pointer du doigt depuis des années : le temps de recherche élevé pour trouver des adversaires, les 90 secondes avant le lancement de chaque match à fixer son écran de formation + les pauses à la mi temps ou quand nos adversaires décident d’appuyer sur pause.
Sur FIFA, tout est différent. On se connecte, on joue en moins d’une minute en trouvant un adversaire rapidement. Les deux mondes sont incomparables et c’est toute la force de FIFA : le fun immédiat.
FIFA accompagne parfaitement les joueurs, comme d’habitude. Du fun, du contenu, un jeu dans l’ère du temps qui s’adapte aux contraintes de temps des joueurs souhaitant simplement jouer rapidement, sans prise de tête…
Alors oui bien entendu, comme vous pouvez le constater dans le live ci-dessous, il y a des situations Shaolin Soccer dans ce FIFA 21. De la physique de balle improbable, des situations de jeux issues de Final Fantasy. Mais sur le fond du fond, peut-on s’amuser sur ce FIFA (également généreux dans son contenu ?). La réponse est oui à condition d’accepter ce qu’est réellement le jeu : un titre arcade proposant une vision football champagne de son gameplay.
Le milieu de terrain dans FIFA est une légende urbaine. Vous marquerez la plupart de vos buts en fonçant directement vers l’avant, via des ouvertures sur les ailes et des déséquilibres défensifs adversaires, bien trop prononcés. Et aussi grâce aux arrière latéraux qui ont des replacements défensifs au delà du réel.
Le succès de FIFA est mérité car le titre d’Electronic Arts comprends et s’adapte parfaitement à la réalité des joueurs. Konami a beau avoir le meilleur jeu de foot sur la pelouse, FIFA a tout le reste. En multi coop avec ses amis, si vous êtes très occupés dans vos vies, FIFA réussira à s’incruster pour vous propser quelques parties funs et rapides. Tant que EA conservera ce lien précieux avec sa communauté de joueurs online, ils n’auront absolument rien à craindre d’une équipe nippone coincée au début des années 90, sans un monde non connecté, froid, aseptisé et au final, loin de la réalité de notre époque.
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