Sorti en 2023, Lies of P a su séduire une bonne partie des amateurs de souls-like, mais une question persiste : le jeu a-t-il reçu la reconnaissance qu’il mérite ? À mi-chemin entre Bloodborne et un conte sombre inspiré de Pinocchio, cette production de Neowiz Games et Round8 Studio propose une expérience exigeante, immersive et visuellement impressionnante. Pourtant, malgré des critiques globalement positives, il semble être resté un peu dans l’ombre des mastodontes du genre.
Un Souls Like de qualité, et ce n’est pas un mensonge
Dès les premières minutes, Lies of P pose une atmosphère unique : une ville décadente, des automates hostiles, et une ambiance steampunk victorienne du plus bel effet. Ce qui frappe immédiatement, c’est la direction artistique soignée, qui rappelle fortement Bloodborne, sans pour autant être une simple copie. Le level design est intelligent et labyrinthique, avec des raccourcis bien pensés et un sentiment de progression maîtrisé.
Le gameplay repose sur des combats nerveux et techniques, où le timing des esquives et des parades est crucial. À la différence de certains autres souls-like, Lies of P propose un système d’armes modulaires, permettant de combiner des lames et des poignées pour varier les styles de combat. Cette mécanique apporte une véritable profondeur au gameplay et encourage l’expérimentation.
Pourquoi est-il sous-coté ?
Malgré ses qualités, Lies of P n’a pas bénéficié du même engouement que d’autres titres du genre. Plusieurs raisons peuvent expliquer cela :
- Un manque de reconnaissance du studio : contrairement à FromSoftware, qui bénéficie d’une base de fans fidèles, Neowiz et Round8 étaient encore peu connus avant ce projet (Bless Unleashed et Skul The Hero Slayer sont les seuls jeux que je connais de leur part).
- Une sortie dans un calendrier chargé : le jeu est arrivé en pleine période d’autres grosses sorties, ce qui a pu limiter son exposition médiatique.
- Une comparaison permanente avec Bloodborne : si le jeu s’en inspire clairement, cette proximité a pu le desservir en le faisant passer pour un simple successeur spirituel plutôt qu’une œuvre à part entière.
Enfin, dernier point, je pense que le titre n’a pas aidé à faire connaître le jeu., notamment pour son référencement et sa visibilité sur le web. Nous ne sommes pas sur du titre accrocheur comme Dark Souls, Elden Ring, Bloodborne, Sekiro. Et oui, chaque détail compte et je pense que le wording a eu son petit impact à son niveau bien entendu.
Un futur succès culte ?
Malgré tout, Lies of P a su séduire son public, et avec le temps, il pourrait bien devenir un jeu culte pour les amateurs du genre. Le DLC annoncé et une éventuelle suite pourraient encore renforcer son statut. Reste à voir si le bouche-à-oreille lui permettra de gagner en notoriété, car une chose est sûre : ce souls-like mérite clairement plus d’attention.
Affaire à suivre donc. Pour ma part, j’ai pu m’y replonger dernièrement, et mon second avis contraste nettement avec le premier après y avoir passé plusieurs heures. Plus que jamais, Lies of P est sous-coté et mériterait vraiment un meilleur traitement. Le jeu est visuellement magnifique, les musiques sont épiques et le gameplay est très riche sans être indigeste dans ses mécaniques d’apprentissage et de développement de compétences. De plus, le level design est nettement supérieur à celui d’un titre comme Black Myth: Wukong, qui a un temps été pressenti pour le titre de GOTY.
Si jamais vous le voyez à un prix attractif prochainement, n’hésitez pas si vous êtes fans des Souls-like.
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